peut on guérir après la perte tragique d'un étre cher?

Question

deux ans après la mort de mon frère je ne me retrouve pas du tout, la vie n'a plus de sens

Answer 1

Cet être qui nous était cher, nous l’avons introduit au cours des années dans notre système nerveux, il fait partie de notre niche. Les relations innombrables établies entre lui et nous que nous avons intériorisées, font de lui une partie intégrante de nous-mêmes. La douleur de sa perte est ressentie comme une amputation de notre moi, c’est-à-dire comme la suppression brutale et définitive de l’activité nerveuse que nous tenions de lui. Ce n’est pas lui que nous pleurons, c’est nous-mêmes. Nous pleurons cette partie de lui qui était en nous et qui était nécessaire au fonctionnement harmonieux de notre système nerveux.
La vraie famille de l’homme, ce sont ses idées et l’énergie qui leur servent de support et les transportent, ce sont les systèmes nerveux de tous les hommes qui à travers les âges se trouveront « informés » par elles. Alors, notre chair peut bien mourir, l’information demeure, véhiculée par la chair de ceux qui l’ont accueillie et la transmettent en l’enrichissant, de génération en génération.
La mort est pour l’individu la seule expérience qu’il n’a jamais faite et pour laquelle le déficit informationnel est total. Totale et définitive aussi l’angoisse qui en résulte puisque l’angoisse survient lorsque l’on ne peut agir, c’est-à-dire, ni fuir, ni lutter.
Alors, l’Homme a imaginé des «trucs» pour occulter cette angoisse.
D’abord, n’y pas penser, et pour cela agir, faire n’importe quoi, mais quelque chose. L’angoisse de la mort chez le combattant existe avant la bataille, mais pendant la lutte, elle disparaît, parce que justement, il lutte, il agit.

Answer 2

J'acquièsce à tout ce qui t'a été dit jusqu'à maintenant avec le désir profond et gentil de t'aider
Je veux ajouter que les souvenirs que tu as de ton frère font qu'il est encore vivant en toi, tu le maintiens en vie ( la mort totale , la "vraie"c'est lorsque plus personne ne pense à nous, ne prononce notre nom )
D'autre part , depuis que l'humanité existe, TOUS les êtres ont été , sont , et seront confrontés à cela, nous perdons sans cesse des êtres chers, chaque jour des gens pleurent un départ , et pourtant tu vois que la vie continue, que les gens arrivent à rire magré tout, (( dis-toi bien que celui que tu vois rire, a au fond de lui un motif de pleurs ,un ou plusieurs deuils subis )) à continuer à jouir de la vie, sinon l'humanité se serait éteinte .

Bien sûr que non, l'on ne "guérit" pas, mais la plaie se referme, et ne reste que la cicatrice , petit à petit, le TEMPS seul arrive à en faire supporter l'idée., mais la trace reste et c'est bien .
Oui, le souvenir ne s'efface jamais , et c'est bien . Nous sommes sans cesse accompagnés par les êtres qui nous étaient chers et qui sont partis , et au contraire leur souvenir finit par nous aider à vivre.
Il ne faut pas que tu te dises :"je ne m'en remettrai jamais, je ne m'en remettrai jamais " : tu fais ainsi une méthode Coué, néfaste à ton équilibre affectif .Il ne faut pas que tu te focalises -( ni seulement que tu dises tout haut les paroles ci-dessus-) sur l'idée que ta vie est fichue , je sais c'est facile à dire, mais il faut "positiver" et tu y arriveras , comme tout le monde .

Tu ne dois pas te focaliser sur l'instant de sa mort, tu dois surtout penser aux moments que vous avez partagés, et les revivre .
Tu dois penser à sa vie avec toi, pas à son départ, qui a été rapide, alors que vos moments partagés tiennent une plus grande place dans la durée , et c'est cela qui compte .
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Dis-toi que ton frère a connu le meilleur de la vie, que tous les touments à venir comme dans chaque vie, lui seront épargnés
(( je me dis souvent cela à propos d'un neveu parti à 7 ans , et cela m'a pratiquement totalement apaisée , il est juste resté pour moi un éternel enfant , et ...c'est beau et réconfortant ...))
Pense comme la vie de ton frère sur terre a fait un tout qui l'a comblé et que sa vie est accomplie .

Vis pour lui et pour toi .
Il est possible que tu fasses un sentiment de culpabilité ( d'être resté et lui parti ) et que tu ne t'autorises pas à vivre ni à rire .
Ce n'est pas la solution et tu fais fausse route : cela ne changera rien à la situation, sauf pour toi et ton équilibre .

La vie vous aurait de toutes façons séparés plus ou moins , par les mariages, les distances , par le travail : il est bien vrai que c'est sur soi que l'on pleure, même si c'est dur à dire et à avaler .
Pourtant la personne partie ne souffre plus, est en paix totale.
Et cela est éconfortant .

Tes journées se seraient aussi bien passées avec ton frère parti de la maison pour se marier , un peu éloigné de toi .
non, je sais , ce n'est pas la même chose : savoir que ce sera plus jamais, est insupportable .

Pourtant tout le monde arrive à assumer cela et tu y arriveras comme chacun de nous . Tu en es encore à une période de crise aigüe , fais en sorte qu'elle ne se prolonge pas plus en ne te disant que des pensées négatives :cela ne peut pas servir à accepter .
Les départs sont continuels au cours d'une vie, ils nous déchirent, pourtant nous y survivons et goûtons à la vie encore malgré tout .
Il faut un peu le vouloir ( déjà : pour ceux qui t'entourent, ta famlle, tes amis, mais avant tout pour toi-même )
Ce que tu fais , je crois que c'est refuser le baume et te punir toi-même : tu voudrais ête partie à sa place, tu le plains : il est moins à plaindre que toi . Un jour on s'en va , tous , tu t'en iras aussi .

J' espère que tu auras des pensées plus positives, plus objectives, j'espère que je t'aurai un petit peu aidée, c'est mon souhait sincère .

Je te souhaite bon courage, ma petite ISA, et je t'embrasse .

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Answer 3

Je pense que pour toi ainsi que tes proches, tu n'as pas trop le choix, j'ai perdu ma mère il y a trois ans ça été dur pour moi mais plus particulièrement pour mes petits frères nous n'avons pas eu le choix que de continuer à avancer car nous savons qu'elle nous observe de la haut et quoi si tu décides de faire dis toi qu'il sera toujours dans ton coeur à t'observer et à être fier de toi.
J'ai récemment appris la grossesse de ma femme et la première pensée que j'ai eu a été pour ma maman.
Ta vie doit avoir un sens et tu en parlera plus tard à tes enfants.

Answer 4

Il faut le temps, le temps guéris toute les blessures, mais on oublie jamais, on garde toujours le souvenir...

Answer 5

je te comprends!!!!!!!!
moi aussi j'ai eu du mal à surmonter la mort de mon beau frère!!!!!!! il y a 1 ans et demi qu'il est mort
il était tout pour moi!!!! mon confident, mon conseillé, mon épaule pour pleuré, mon ami pour me faire rire et me remonter le moral!!!!!!
depuis qu'il n'est plus là, il y a un grand vide dans ma vie, que j'essaye de combler chaque jour, en m'occupant de mes enfants et grâce à l'aide de mon mari qui me soutien!!!!!!

quand je vais très mal, j'écoute de la musique et me laisse aller aux larmes, ou je passe une cassette de lui, et après je me sent mieux!!!!!
il avait beaucoup de qualités!!!!!!! et je lui rends hommage ce soir!!!!!!! grâce à toi merci!!!!

Answer 6

Je suis desolee pour toi,,,,,,,,,, La cicatrice est tellement profonde , que c est juste le temps qui va te venir en aide,,, Essaye de te changer les idees, de sortir, d aller marcher dans la nature....... C est tres difficile, apres 9 ans et je ne suis pas remise encore.
Bon courage..

Answer 7

g vécu la mem choz il ya 2 ans c'était ma mère dan un accident de voiture et je peu te certifié que je te comprend parfaitement g mi a peu près un an pour me consolé et encor mè jte di j'en voulè a mor a Dieu bien qu'elle nous aie eduque dans la religion il fo du temp ne presse pa les choz courag pcq je ne sè pa si tu croi en Dieu mai di toi que rien n'arriv sans raison et que Dieu ne fait jamais qlq choz que tu ne suppprtera pa surmen que tu arrivera a dpassé ca mais n'essai surtout pa d'oublié car c la pire d choz souvien toi des beau et mem les mauvai souvenir ca t'aidera beaucoup je te le jure

Answer 8

tu sais on ne guérit jamais de la perte d'un être cher on apprend a vivre avec ceux qui te dise que tu oublieras c'est faux j'ai perdu mon père il y a9ans et jusqu'à ce jours j'y pense très souvent il est dans un coin de mon coeur et si tu a envie de pleurer c'est naturelle et crois moi ça soulage je te dis courage

Answer 9

chère isa,
j'ai perdu moi aussi il y a 9 mois une personne qui m'est très chère : ma mère des suites d'une terrible maladie.
Sa présence me manque énormément, je ne peux plus lui parler "physiquement" de mes petits soucis, me confier à elle comme avant, partager mes joies et mes peines. Alors je le fais autrement ... . je me dis que la mort n'est pas une fin, et que là où elle est, elle m'entend quand même.
Il faut continuer son chemin, toute notre peine ne changera rien.
c'est vrai qu'après un évènement pareil nous ne voyons plus la vie de la même manière, elle n'a plus l'insouciance que l'on avait avant. Il y a une blessure à refermer mais elle ne doit pas t'empêcher de continuer à avancer.
Il faut profiter de la vie et essayer de l'apprécier pleinement.
tu ne trahiras pas ton frère en retrouvant une certaine joie de vivre. sans lui.
courage.

Answer 10

perdre un etre cher c'est dur et sa fait mal tout le temps mais je pense que ton frere aurait voulu que tu soit heureuse et non malheureuse donc continue a vivre et soit heureuse car si il te voit malheureuse il l'est aussi, enterre ta tristesse car on ne peut l effacer de temps en temps elle resurgira mais doit te rendre encore plus forte, alors prend la vie du bon coté car la vie a beaucoup de sens

Answer 11

Chère Isa,
Nous te souhaitons tous de reprendre goût à la vie. Je pourrais essayer de te l'expliquer avec mes mots, mais je sais que cet auteur extraordianire et profondément humain le fait bien mieux que moi: ce que tu souhaites trouver, c'est le développement de ta résilience: reprendre vie après un traumatisme. Je te propose de lire les écrits de Mr Boris Cyrulnik, en particulier l'ouvrage "Un Merveilleux Malheur", qui à mon sens est le meilleur. Tous ses livres parlent de la résilience. Alors, déjà, oui, tu peux en être sûre: ça existe, c'est possible.
Je te souhaite tout le courage et la chance du monde pour aller mieux.