Je pense qu'on est la somme de ses actes multiplié par ce qu'on en a retiré.
Sartre n'en donnait que la mesure existentielle ou sociale, mais heureusement on a d'autres dimensions.
2007-03-05 12:43:29
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answer #1
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answered by bigjim 6
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nous sommes la somme de nos actes, des résultats de nos actes plus un petit quelque chose qui s'appelle....
l'âme
2007-03-06 04:15:06
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answer #2
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answered by Chut!Je me concentre ! 6
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Salut Galatée,
Selon Jean-Paul SARTRE :L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
Voici un extrait de : L'existentialisme est un humanisme (1946)
Lorsqu'on considère un objet fabriqué, comme par exemple un livre ou un coupe-papier, cet objet a été fabriqué par un artisan qui s'est inspiré d'un concept; il s'est référé au concept de coupe-papier, et également à une technique de production préalable qui fait partie du concept, et qui est au fond une recette. Ainsi, le coupe-papier est à la fois un objet qui se produit d'une certaine manière et qui, d'autre part, a une utilité définie, et on ne peut pas supposer un homme qui produirait un coupe-papier sans savoir à quoi l'objet va servir. Nous dirons donc que, pour le coupe-papier, l'essence — c'est-à -dire l'ensemble des recettes et des qualités qui permettent de le produire et de le définir — précède l'existence; et ainsi la présence, en face de moi, de tel coupe-papier ou de tel livre est déterminée. Nous avons donc là une vision technique du monde, dans laquelle on peut dire que la production précède l'existence. [...]
L'existentialisme athée, que je représente, [...] déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être c'est l'homme ou, comme dit Heidegger, la réalité-humaine1. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. [...]
Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à -dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur; rien n'existe préalablement à ce projet; rien n'est au ciel intelligible2, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être.
1 - Réalité-humaine : traduit l'allemand Dasein (littéralement «être-là »), qui désigne le mode d'existence de l'homme, en tant que ce qu'il est reste en projet.
2 - Au ciel intelligible : dans le ciel des Idées, où résident, selon Platon, les essences de toutes choses.
2007-03-05 20:54:35
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answer #3
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answered by Anonymous
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Non je ne crois pas.
On peut supposer qu'on ait une existence ailleurs en même temps que celle de maintenant. Ou alors quelque chose qui serait en retrait et comme sous-jacent à tout ce que nous faisons ? Comme par exemple : l'inconscient ?
Ta question est trés intéressante ! Freud dit : "nous ne sommes pas maître en notre propre demeure" (wo es war, sol ich werden), ce qui donne tout son sens à ta question... Les actes n'étant qu'une extension ou transformation de ce qui nous motive au plus profond de nous même c'est à dire les pulsions sexuelles.
2007-03-05 20:38:24
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answer #4
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answered by Anonymous
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Serions nous la somme de nos actes
Oui
et rien d'autre?
Non
2007-03-05 20:07:47
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answer #5
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answered by Kalimystic.skyblog.com 4
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Je dirai même que nous depassons cette somme car nos actes eux-mêmes entraînent d'autres actes indépendant de notre volonté.
2007-03-05 19:57:24
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answer #6
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answered by Anonymous
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tu pourrais donc dire que j'agis donc je suis, comme descartes a dit que je pense donc je suis... c'est marrant ça !
en fait nous sommes ce que nous sommes en dehors de toute apparence extérieure, les pensées, les sentiments, les paroles et les actions n'étant que des moyens d'expression ...
je le dis autrement : JE SUIS est le verbe créateur qui est l'Etre que je conjugue par des mots, des pensées, des actions et des sentiments, donc par conséquent, dans le monde manifesté de la forme c'est vrai que j'en suis le résultat mais ce n'est vrai que dansle monde manifesté de la forme, puisque par l'emploi du même verbe créateur je peux changer à chaque instant ce que j'ai moi-même créé ...
bon, je le dis encore une fois : si quelque chose de toi ne te plaît plus, alors arrête d'y penser ! arrête de le ressentir comme faisant partie de toi, arrête d'en parler et arrête de le faire ...
2007-03-06 19:07:12
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answer #7
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answered by maricimaraj 7
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Oui , mais avec des soustractions (regrets , non action ) et des multiplications (désirs ) et la division avec le Je (esprit ,inné )
2007-03-06 12:56:49
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answer #8
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answered by Anonymous
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Je dirais plutôt que nous sommes la somme de nos pensées. Nous sommes ce que nous pensont être et de la decoulent les actes.
2007-03-06 11:11:10
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answer #9
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answered by fingo_01 4
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nous sommes effectivement héritiers de nos actes, des nos actes de nos "vies d'avant" aussi peut être...
2007-03-06 09:57:23
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answer #10
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answered by Anonymous
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Je suppose que ca depend de la definition
Pour ton environnement et tes proches tu ES effectivement la somme de tes actes
Ensuite si tu cherches a te definir toi meme, tu seras sans doute bien loin de comment ton etourage te definis !
A mon humble avis il existe autant de definition de toi que de gens qui te connaissent et aucune n est parfaitement exacte
2007-03-06 03:56:06
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answer #11
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answered by Fau5T 6
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