L'analogie informatique
Un modèle explicatif
pour les expériences de mort imminente
1-introduction
Les Nde (near death experience- EMI ou expérience de mort imminente en français) sont un véritable défi au sens commun et à la science de notre temps. Je ne vais pas ici détailler ce genre d'expérience : voir le site de Iands France (http://www.iands-France.org) pour de plus amples informations.
Bien que n'ayant pas moi-même subit ce genre d'état, je ne doute pas de sa véracité et des témoignages : c'est pourquoi je me questionne sur une explication éventuelle, la science actuelle n'en fournit pas et l'explication officielle est l'hallucination.
Je pense qu'une nouvelle science, extension de l'actuelle, est à découvrir ou à inventer.
Je présente ici des extraits de mon livre " pensées analogiques " , avec le cheminement intellectuel qui me conduit ici. En particulier :
-du progrès, pour l'évolution des sciences
-de l'analogie, pour ce mode de raisonnement intuitif
-de la souffrance, notion centrale du bouddhisme avec la vacuité qui semble faire bon ménage avec l'analogie informatique (vive le virtuel)
-de l'amour, ma conception de cette notion centrale des NDE
-de l'atome et de la relativité, où j'élabore cette analogie informatique avec la physique moderne : à noter que cette conception est corroborée par la toute récente théorie de " l'univers granulaire " de Lee Smolin
Ensuite viennent les considérations pour concilier NDE avec ordinateur cosmique…
A la manière d'un Lucrèce qui arrivait à la conclusion de l'existence des atomes par la simple observation des éléments familiers et le raisonnement, j'élabore ici une hypothèse intuitive qui reste à mettre en équation pour en faire une véritable science (un peu à la manière dont Lee Smolin a discrétisé les équations de la relativité): à vous chercheurs et mathématiciens…
2- du progrès
Pour une conscience une fois formée, c'est à dire pour l'adulte, la perception du monde se réfère à sa culture- Cette 'vision du monde' sera modelée par la religion d'origine, les convictions personnelles, mais surtout en occident par la compréhension scientifique du monde.
Par exemple, plus personne n'ignore que la terre est ronde, et on s'en rend compte facilement quant on téléphone dans un pays éloigné ou qu'on regarde à la télé un direct où il faut prendre en compte le décalage horaire, ou encore plus simplement en regardant une photo satellite: Galilée est entré dans la vie de tous les jours…
De même la théorie de l'évolution des espèces, la découverte de l'atome, la théorie du Big-Bang amènent à une vision et une compréhension de ce qui nous entoure radicalement différente de celle du siècle dernier.
Face à cette évolution des sciences, on peut honnêtement penser que le progrès n'est pas terminé et qu'il va se poursuivre dans les années et les siècles à venir (ce qu'oublient les " réductionnistes " pour qui tout a déjà été découvert).
Qu'on pense aux prouesses techniques accomplies, par exemple avec l'électronique ou la radio : cela représenterait de la magie pour quelqu'un né il y a un siècle ou deux. Par simple extrapolation, il faudrait donc s'attendre à des sciences que l'on considèrerait actuellement comme" magiques " dans le futur. Bon nombre d'idées classées aujourd'hui au rayon de l'ésotérisme ont des chances de se retrouver dans la science officielle future.
On peut se demander où va mener l'évolution à court terme, disons dans vingt ou trente ans, on peut penser être encore en vie à ce moment là pour voir ce progrès de nos propres yeux. Mais on peut aussi se demander ce qu'il adviendra à plus long terme pour les générations futures. Dans les deux cas, je pense que la science-fiction est un genre qui a son rôle à jouer pour nous permettre d'imaginer l'univers des possibles.
Comme axe de progression, il faudra bien que la science explique un jour les NDE (Near Death Experience ou expérience de mort imminente) où les mourants se voient sortir de leur corps, observent, puis s'en vont dans un tunnel de lumière. De même pour le voyage astral (sortie du corps volontaire) que pratiquent entre autres les Tibétains. Il faudrait que la science donne également son avis sur l'idée de réincarnation. Enfin il y a toute une série de phénomènes inexpliqués (prémonition, synchronicité,…). Si on est convaincu de la véracité de ces phénomènes, et que la science décrit la réalité, il est normal de penser que cette science est aujourd'hui incomplète mais devrait parvenir à expliquer ou du moins décrire ces phénomènes dans le futur.
Nous vivons actuellement une époque très riche en progrès technique avec principalement la micro-informatique et la biologie moléculaire. Le siècle passé a été extrêmement fertile avec deux théories majeures : la relativité et la mécanique quantique.
Une question se pose : pourquoi nous ? Pourquoi sommes nous nés précisément dans cette époque d'accélération des sciences ?
Déjà dans l'antiquité, Lucrèce dans " De la nature " observait des progrès techniques (machines de guerre, marine…) et en concluait que le monde était jeune, car sinon ces innovations auraient existé depuis longtemps.
Il y a des périodes d'accélération et des périodes de stagnation, mais notre époque est indubitablement exceptionnelle.
Mais quelle part prenons-nous à cette évolution ? Hormis la poignée de savants et de chercheurs qui font progresser la science, le citoyen se contente d'observer soit en se tenant informé par des lectures averties, soit plus simplement en observant les progrès technologiques qui l'environnent : la technologie s'est démocratisée avec l'industrialisation et le consommateur est souvent en première ligne des innovations.
On peut se contenter tout au mieux d'attendre les nouveautés…Ce que l'on peut dire c'est qu'on est placé à un moment et un endroit privilégié pour observer ce genre d'évolution.
3- de l'analogie
Se poser des questions et penser ou raisonner signifie utiliser le langage dont nous disposons. Mais nos mots sont-ils aptes à appréhender une quelconque réalité fondamentale ?
On peut être tenté de répondre par la négative :
-Les mystiques de différentes origines affirment, semble-t-il, le côté ineffable de leur expérience.
-Les orientaux insistent sur le côté de la pratique, disant que le raisonnement ne suffit pas pour atteindre l'éveil.
-Les nouvelles disciplines sont amenées à créer leur propre vocabulaire.
-Les lois de la nature obéissent, par la physique, à un langage mathématique.
Les mots seraient donc insuffisants et l'expérience difficilement communicable.
Mais face à l'inconnu, tout ce que l'honnête homme peut faire, c'est utiliser les notions qu'il a à sa disposition et qu'il connaît, et raisonner par analogie.
Ainsi les mythes de l'antiquité sont des histoires qui mettent en scène des Dieux ou demi-Dieux à caractère humain pour tenter d'expliquer les phénomènes naturels. C'est une analogie humaine pour répondre aux questions fondamentales telles par exemple la création du monde ou de l'homme.
D'autre part, les Dieux de l'ancien temps ont un caractère humain, le tonnerre représentant la colère du Dieu ou encore ce dernier pouvant récompenser et punir.
On voit ensuite dans le passé un usage de la métaphore agricole, par exemple dans la Bible : c'est que pour un peuple d'agriculteurs/ éleveurs c'est une notion immédiatement compréhensible.
A partir de la renaissance, avec l'observation du ciel, l'analogie devient mécanique. Les planètes sont des boules en mouvement autour du soleil : c'est la mécanique céleste.
Par la suite, le triomphe du machinisme fait aussi voir les choses du côté de la mécanique. Pour Descartes les animaux ne sont que des machines, des espèces d'automates naturels.
Enfin, avec la théorie des atomes, le monde se réduit à une gigantesque partie de billard.
Mais après l'homme, l'agriculture et la mécanique, on a maintenant des objets d'analogie plus modernes : les appareils électroniques comme la télévision ou le téléphone, et aussi l'ordinateur.
Néanmoins, la première analogie avec l'homme n'est peut-être pas si archaïque : après tout l'homme n'est-il pas une entité beaucoup plus élaborée que toutes nos réalisations ?
S'il y a quelque chose (plutôt que rien), nos sens n'en captent pas la totalité : si la pensée humaine est limitée par le langage et son vocabulaire, nos sens sont naturellement bridés. Prenons le cas des ondes hertziennes ou électromagnétiques : elles nous traversent, traversent les murs et différents obstacles, peuvent véhiculer différents types d'information (de la musique, des images, des fichiers informatiques…) mais nous n'en avons aucune sensation. Il faut un récepteur radio pour convertir ces ondes dans une forme qui nous soit accessible. Ces ondes ont été découvertes il y a seulement une centaine d'années.
Comme il a été dit plus haut, on peut penser que la science est aujourd'hui incomplète et qu'il y a sûrement d'autres types de phénomènes qui nous soient cachés.
L'analogie avec la télévision me semble intéressante.
On peut par exemple imaginer que le cerveau est un récepteur et que la conscience ou âme soit située ailleurs. Comme un poste de télévision : l'image n'est pas créée dans la télé mais est uniquement reçue, la transmission par les ondes radio échappant à nos sens. Le vrai siège de l'image est le studio de télévision.
Bien sûr un dérèglement du récepteur entraîne un dérèglement de l'image- tout comme l'absorption d'alcool ou toute autre substance agissant sur les neurones dérègle la conscience.
Imaginons un singe devant une télé : il croît peut-être que l'image est créée dans l'appareil ou même que les scènes existent dans le poste alors qu'en fait elles sont virtuelles.
Mais prenons maintenant un singe devant un écran de télévision éteint. Le singe peut, à force d'apprentissage, comprendre la fonction du miroir. Devant un poste éteint, le singe peut croire avoir compris son utilité comme celle d'un miroir. C'est sans compter sur le bouton de mise en marche qui fait soudain apparaître une nouvelle fonctionnalité. Mieux : on peut également changer de chaîne.
Et si l'homme utilisait son cerveau comme une télé éteinte ou encore comme une télé en marche mais en croyant qu'il n'y a qu'une chaîne, sans soupçonner des fonctionnalités inconnues ?
A partir du moment où il y a quelque chose, pourquoi n'y aurait-il pas quelque chose d'autre, perceptible ou non ?
L'analogie informatique apporte également de nouvelles perspectives.
Nos sens nous permettent d'appréhender un monde extérieur et des objets qui nous entourent. Mais qu'est-ce que la réalité ? L'informatique, avec l'apparition du virtuel, permet une nouvelle analogie. Des films de science-fiction comme " Matrix " ont joué sur l'ambiguïté entre réel et virtuel, notre réalité ordinaire étant dans ce film la simulation d'un gigantesque ordinateur. Cela rejoint les thèses orientales sur l'illusion de la réalité. Il est formidable de voir que l'évolution technologique permette aujourd'hui de retrouver des philosophies millénaires.
4- de la souffrance
Ce sujet est si important que le but avoué d'une philosophie comme le bouddhisme est d'éliminer la souffrance.
Mais qu'est-ce au juste que cette notion ?
La souffrance est une douleur physique ou morale.
En fait la douleur a une utilité : Si par exemple on touche par mégarde un objet brûlant, grâce à la douleur ressentie on retire immédiatement la main et on évite ainsi de l'endommager.
La douleur morale a aussi son utilité et nous pousse à agir pour notre bien, par exemple la satisfaction d'un désir ou d'un besoin.
Mais ce mécanisme est construit de manière aveugle et il est bien des cas ou la souffrance est gratuite, sans aucune utilité. On soulage par exemple les souffrances d'un malade en phase terminale avec de l'opium…
En revenant à l'analogie informatique, on peut considérer la douleur, de même que l'envie, le plaisir et certains sentiments, à un compteur. Ce compteur est relié au reste de l'organisme (par ce que j'appellerai le " câblage " interne) et croît ou décroît en fonction de nos agissements.
Cela fait penser aux petits animaux virtuels japonais (appelés Tagamushis) qui faisaient fureur chez les enfants il y a quelques années. La simplicité du principe est frappante : ce sont des petits boîtiers électroniques munis en tout et pour tout d'une horloge, d'un compteur (pour la faim) d'un bouton (faisant office de nourriture) et d'une sonnerie. Le but du jeu consiste à " nourrir " l'animal à intervalle régulier en appuyant sur le bouton, sinon le compteur décroît jusqu'à zéro et l'animal meurt.
Dans le cas du malade soulagé avec de l'opium, on n'agit pas sur le compteur de la douleur par le circuit normal (en soignant la maladie) mais directement (ou artificiellement) sur le compteur grâce à la drogue.
5- de l'amour
On peut observer comment se comporte le vivant sur cette terre : les animaux naissent, mangent et boivent pour se nourrir, grandissent, se reproduisent, meurent. La plupart dorment la nuit ( ce qui est dû à l'alternance jour/nuit causée par la rotation de notre planète)
A la différence des autres espèces, le cerveau du petit d'homme n'a pas fini son développement à la naissance : le petit humain va continuer son évolution à l'extérieur du ventre de la mère et poursuivre un apprentissage très long avant d'arriver à l'âge adulte (compter 18ans officiellement).
Ce qui est inné chez les animaux les moins évolués demande de l'apprentissage et devient de l'acquis pour l'homme : la culture jouant alors le rôle d'un ADN " externe ".
En plus de l'instinct sexuel propre à tous les animaux et nécessaire pour la reproduction de l'espèce, l'homme a développé le sentiment amoureux qui permettra au couple de rester uni le temps de l'éducation du petit. Le sexe et, je pense, également l'amour ont donc comme finalité la reproduction et la préservation de l'espèce, voire de sa culture.
Au-delà de l'amour pour une personne du sexe opposé ou de l'amour parent/enfant, il peut y avoir une sorte d'amour plus universel pour l'homme en général : ce sentiment permet également à l'humanité d'être préservée dans les meilleures conditions possibles.
Ce serait cette forme d 'amour plus universel ou spirituel qui serait ressentit lors des NDE, concrétisé par une lumière très vive.
6- de l'atome
L'hypothèse de l'atome a été vérifiée au début du XX° siècle, confirmant l'intuition de Démocrite.
Je pense que l'on n'a pas encore tiré toutes les conséquences de cette formidable découverte : la matière loin d'être continue et infiniment fine est discontinue, discrète : il y a des " grains " de matière (qu'on ne peut pas couper en deux mais qui peuvent se transformer en d'autres particules), bref la matière est finie.
Cela me donne l'impression de bonhommes vivant sur l'image d'un écran de télévision et qui découvrent qu'ils sont formés de pixels….
Il est tentant d'étendre cette notion de discontinuité à l'espace et au temps : il pourrait y avoir des " grains " d'espace et des " grains " de temps . Il y aurait une échelle où on ne pourrait plus diviser l'espace en deux…
Cette hypothèse (hypothèse car ce n'est pas observé par la physique actuelle, le grain devant être très petit) aurait le mérite de résoudre le paradoxe grec de la flèche qui n'atteindra jamais le cible : la flèche doit d'abord traverser la distance moitié entre sa position et celle de la cible, puis encore la moitié, ceci à l'infini. Dans notre hypothèse d'espace discret , il arrive un moment où la notion de distance moitié n'a plus de sens et on passe alors au " grain " suivant…
L'axe des distances et celui du temps seraient discrets: tout intervalle contiendrait un nombre fini d'élément, ce qui me satisfait intellectuellement car je pense que l'infini est une vue de l'esprit mais n'existe pas en physique…
Cette notion nous renvoie à l'informatique ou tout est nombre, mais nombre fini donc calculable.
L'univers pourrait être le résultat de calcul d'un ordinateur " cosmique ", ordinateur a la puissance gigantesque et sans commune mesure avec nos misérables appareils…
Mais quel ordre de grandeur aurait cette granularité ?
Le physicien Max Planck , en combinant les constantes de la physique, a trouvé un temps élémentaire dit " temps de Planck " de l'ordre de 10^-43 (10 puissance -43) seconde. Il ne considère pas ce temps comme une " brique " mais dit plutôt qu'en dessous de cette valeur, les lois de la physique classique cessent de s'appliquer .
On aurait donc une " distance de Planck " de l'ordre de c*?t # 10^-35 mètre.
Dans l'hypothèse discrète, une position exprimée en mètre serait un nombre avec 35 chiffres après la virgule.
Le temps exprimé en secondes aurait 43 décimales…
La fréquence la plus élevée possible, ou fréquence horloge de notre ordinateur cosmique, serait de l'ordre de 10^43 hertz (10 millions de milliards de milliards de milliards de Giga-hertz)
On voit que même à l'échelle de l'atome ( 10^-10 m) le grain est infime et on peut sans problème utiliser les équations différentielles (approximation par l'infiniment petit) pour les fonctions d'onde qui décrivent les particules.
De la relativité
L'hypothèse d'un espace temps discret nous permet d'aborder intuitivement ce qu'on pourrait appeler les paradoxes de la théorie de la relativité, du moins pour le sens commun.
Si tout le monde admet par exemple le fait que c ,vitesse de la lumière, soit la vitesse la plus grande possible, on ne comprend pas intuitivement cette limitation. De même pour la relativité du temps avec la vitesse…
Si un " atome " d'espace ?x est parcouru en un " atome " de temps ?t, on comprend immédiatement que la vitesse maximum est c = ?x/?t. C'est en quelque sorte la rapidité de performance de notre ordinateur cosmique.
Une approche intuitive de la relativité du temps m'est venue en travaillant sur console informatique : Les serveurs en temps partagé traitent plusieurs utilisateurs et plusieurs calculs en même temps. Si quelqu'un lance un calcul qui mobilise beaucoup de ressources, les autres utilisateurs voient le temps de réponse de leur terminal se ralentir, ce qui est visualisé sur la courbe de facteur de charge. Cette courbe représente le ralentissement du temps relatif.
Si l 'équivalent d'un ordinateur traite en temps partagé le temps relatif à un objet et sa position dans l'espace, on comprend alors intuitivement que, chargé par le calcul de position dû à une très grande vitesse, le temps relatif ralentisse…
7- de l'ordinateur cosmique
Voici le décor planté, mais quel support physique aurait cet ordinateur cosmique ? En fait le principe d'ordinateur, comme celui d'information, est très abstrait : il peut prendre de nombreuses formes de support. Si le support usuel est électronique, on peut imaginer un ordinateur mécanique (dont l'ancêtre est le boulier), un ordinateur optique, etc… On peut donc imaginer un support quelconque dans un autre monde.
Mais de la même manière que les ondes électromagnétiques n'ont pas de support physique ( il n'y a pas d'éther, comme on le croyait au siècle dernier- en fait le support est l'espace lui-même) on pourrait même imaginer un ordinateur sans support aucun.
Ordinateur, réseaux d'ordinateurs, autres ordinateurs simulant d'autres univers, on peut tout imaginer.
L'avantage, avec l'informatique, c'est que tout est possible : on peut tout simuler et on est uniquement limité par les performances de la machine en question.
Si tout est discret et que notre univers est le résultat de calcul d'un immense ordinateur cosmique, le coté virtuel rejoindrait les intuitions orientales comme quoi le réel est illusion... enfin tout serait théoriquement permis
Notre univers est limité par les lois de la physique : rien n'empêche maintenant d'imaginer une extension de cet univers avec d'autres lois et d'autres limitations…
Ce sont justement ces autres propriétés qu'on peut essayer d'appréhender à travers des expériences du genre NDE.
8- NDE et ordinateur cosmique
Le premier phénomène inexplicable qui se produit lors d'une NDE est la décorporation ou sortie hors du corps ( OBE pour out of body experience en anglais). Cette expérience aussi appelée " voyage astral " peut être aussi vécue par des personnes éveillées qui ne sont pas proches de la mort.
La personne se voit donc au-dessus de son corps physique, possède la plupart du temps un autre corps subtil ou astral, observe et entend les conversations, a une vision panoramique à 360° et semble voir de tous les côtés à la fois. La personne devient télépathe et le corps subtil peut traverser les murs. Autre propriété étonnante : il suffit que la personne pense à un endroit pour y aller instantanément…Tout ceci avec des personnes dont l'électro-encéphalogramme peut être plat, donc sans aucune activité cérébrale.
Le Dr JP Jourdan propose l'existence d'une 5ème dimension pour expliquer le côté visuel et les propriétés du corps subtil.
Une éventuelle 5ème dimension ou même plus en extension de nos dimensions usuelles ne pose aucun problème aux mathématiques et peux donc être simulé dans notre ordinateur cosmique.
Mais la principale révélation de cette affaire est la dualité corps physique/ esprit : la conscience ne réside manifestement pas dans le cerveau…
On peut donc imaginer que les informations relatives à la conscience sont stockées dans la mémoire centrale de l'ordinateur cosmique et non pas dans l'espace. La vision astrale serait une perception immédiate dans la gigantesque base de données de l'espace/ temps un peut à la manière dont on peut visualiser une image dans un programme informatique de 3D : pas besoin d'yeux physiques mais traitement direct des données en mémoire informatique.
Le corps astral ne serait alors qu'un avatar nous permettant de garder les habitudes du corps physique.
Comme dans un programme 3D, on peut se déplacer instantanément à volonté…
Pas de problème pour la télépathie dans notre modèle informatique : il suffit de se connecter à la source des informations….
Il pourrait y avoir des zones de la 5ème dimension astrale où les personnes créeraient elle-même leur réalité un peu comme dans un rêve : c'est du moins ce que rapportent certains experienceurs.
Enfin cette dimension serait celle des esprits dont parle le spiritisme…
Une étape suivante de la Nde est celle du tunnel et au bout la rencontre avec une lumière : l'experienceur ressent un amour infini, a l'impression de tout comprendre, rencontre un être de lumière et des personnes disparues et revoit toute sa vie défiler devant lui.
On est là des les hautes couches du modèle ISO (modèle informatique en 7 couches: du matériel à l 'applicatif) de notre ordinateur cosmique- la sensation d'omniscience pourrait s'expliquer par l'accès de la conscience à une base de données de connaissance universelle. Mais les experienceurs ne rapportent pas sur terre de nouvelles connaissances : soit ils ont oublié, soit notre langage est inapte à rendre compte des réalités fondamentales…
La revue de vie suppose l'existence d'un enregistrement d'une vie entière par l'ordinateur. Non seulement les personnes revoient des passages de leur vie oubliés, mais ils expérimentent aussi les sentiments des personnes qui les entourent dans la revue.
Cela rejoint l'idée ésotérique des annales " akashiques " qui serait l'enregistrement entier de l'histoire du monde et que certains voyageurs astraux pourraient consulter.
Cette étape est en quelque sorte un " grand portail " que les experienceurs ne franchissent pas : on leur dit que l'heure de mourir n'est pas venue et ils réintègrent leur corps physique.
Qu'y a-t-il derrière ce portail : paradis, réincarnation ?
Toute cette histoire fait effectivement penser à un jeu informatique, avec différentes étapes à franchir. Notre conscience serait en quelque sorte prisonnière du programme.
Une autre question est celle du temps : y a-t-il un temps différent, une sorte d'intemporalité, dans les hautes couches de notre modèle cosmique ? Cela permettrait d'expliquer la rencontre avec les être disparus et la rapidité de la revue de vie
2007-03-05 11:23:31
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answer #5
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answered by camou2007 2
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