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Je voudrais savoir comment ils traduisaient ca, si ils l'ont préparé longuement ou si c'est venu sur un coup de tête, comment ont ils procédé. Avaient ils qd même peur de la mort. Enfin tout ce que vous pouvez m'aporter comme éléments. Merci d'avance

2007-03-04 07:21:15 · 4 réponses · demandé par Anonymous dans Sciences sociales Psychologie

4 réponses

Il y a un peu plus d'un an... Problèmes relationnels au sein de l'entreprise où je bossais, perte totale de confiance en moi, prise de LSD + extasy à outrance, sans compter tous les pétards que je fumais dès mon retour du travail.

Mon état psychique était tel qu'un matin j'ai appelé au boulot pour dire que je ne viendrais pas bosser. J'ai avalé alcool + médicaments, je me rappelle du sentiment de "tranquillité" que je ressentais quand j'ai commencé. Savoir que je n'allais plus connaître de mal être, de mal de vivre, que tout s'arrêterai enfin. Ce n'est pas tant l'envie de mourir qui me motivais, mais l'envie de ne plus vivre.

C'est l'arrivée de mon ex, qui m'avait plaqué quelques jours auparavant (et qui venait récupérer ses affaires) qui m'a sauvé. Heureusement qu'il avait la clé... Pompiers, hôpital, et 6 mois pour remonter la pente. J'ai retrouvé un boulot, et l'envie de continuer ma vie, même si c'est dur parfois, je reconnais.

2007-03-04 07:51:08 · answer #1 · answered by Olive 7 · 2 0

je ne peux te repondre parcontre si çà va pas bien prends contact avec une association de prevention du suicide
PHARE ENFANTS PARENTS TEL 01 42 66 55 55 ou SOS amities etc fais toi aider il n'y a pas de honte à etre mal le suicide n'est la meilleure des solutions penses à ceux qui reste, tes proches parents amis etc bon courage a toi

2007-03-05 03:28:47 · answer #2 · answered by totette 3 · 1 0

Mon suicide (car je ne voulais pas me réveiller) revêt depuis 10 ans l'appellation "Tentative de Suicide". Or, ce que les "psys" de tout poil appellent une TS, est considéré comme un appel au secours. Or, l'appel au secours en question avait été lancé 39 jours auparavant… et n'avait pas été entendu. J'ai même voulu en parler dans l'émission de Macha Béranger et là, un dénommé Gildas m'a répondu que je n'allais pas assez vers les autres et n'a pas passé mon appel à l'aide sur l'antenne de France Inter. En fait, il était bien plus occupé à parler avec un toxico habitué. Comment cet individu pouvait-il savoir que mon cas était moins désespéré que celui-là. (Pour la petite histoire, l'émission suivante fut annulée car le père de Macha Béranger était mort subitement…)
Alors, devant toutes ces portes qui restaient obstinément fermées, considérant que si une psychothérapeute qui me suivait depuis 14 mois et demi ne pouvait pas entendre un appel au secours avec la formation qu'elle prétendait avoir reçu, ce ne pouvait pas être mes proches qui pouvaient être capables de comprendre mon désespoir.
Le suicide m'apparut donc comme la seule porte de salut. Il me restait quelques choses à régler, pour ne pas laisser trop d'emmerdes à gérer quand je ne serai plus là pour mes proches. Et puis, je peux te dire que j'étais détaché de tout (qu'allait-on faire de mes biens, j'aurais + voulu les donner à l'un qu'à l'autre, etc…). Je m'en foutais. Et j'ai vécu les 15 + belles semaines de ma vie : j'avais atteint la sérénité, j'étais heureux, j'allais disparaître pour de bon. Et je me suis suicidé sur mon lieu de travail, un vendredi après-midi, pendant que tous mes collègues –qui m'avaient mis en quarantaine, ce qui arrangeait tout- avaient déserté le service. Je me souviens des 13 heures 40 de la pendule du bureau. Je suis parti aux chiottes et plus rien. Le noir. Je me suis réveillé aux urgences à 22 heures 30. Je n'étais pas heureux, je peux te le dire. Je n'ai pas retrouvé cette sérénité. Rien n'est réglé, les psys de toute sorte ont voulu se mêler de ça, ils n'ont rien compris que de me donner des médicaments. Basta ! Je vis mieux sans eux qu'avec. Le chemin a été long pour m'en dépêtrer. Mais je sais qu'un jour, tout peut de nouveau basculer. Je garde la haine de cette journée ratée. Je la vis comme un échec de plus dans une vie qui les collectionne.
Je reste à ta disposition pour en parler davantage si tu en ressens le besoin. Et je t'assure que je ne cherche pas à "être la meilleure réponse" à ta question. Bon courage à toi.

2007-03-07 06:06:53 · answer #3 · answered by Klag 6 · 0 0

Ma 1ère TS s'est passée quand j'avais 8 ans et franchement je ne sais pas te dire ce qui s'est vraiment passé dans ma tête.

Bien sûr, j'étais malheureuse, enlevée par mon père et placée dans un collège dans un autre pays, devenue amnésique, ne plus me souvenir de ma mère, mauvais traitements, etc. mais apparemment je m'en sortais bien, j'avais pris mes repères mais la mort me fascinait, je me disais que c'était la fin des souffrances.

Et en fait, c'est bien de ça qu'il s'agit, on veut mettre fin à ses souffrances, a sa situation mais on est bloqués et la seule solution devient le suicide.

J'ai recommencé vers l'âge de 14 ans mais comme j'ai de nouveau raté l'expérience je n'ai pas insisté, je me suis dit que j'étais vraiment nulle !

J'ai encore des idées suicidaires par moments, ou des pulsions de mort (ça c'est pas prémédité, c'est une crise de panique) mais je me raisonne en disant que ça va passer... et en effet, ça passe.

2007-03-06 21:22:19 · answer #4 · answered by zimmy 5 · 0 0

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