" Les mots servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots." (Tchouang-Tseu).
" Meilleur que mille mots privés de sens est un seul mot raisonnable, qui peut amener le calme chez celui qui l'écoute. "
(Bouddha)
une autre dans la même veine :
" Si j'avais le pouvoir, je commencerais par redonner leur sens aux mots. "(Confucius).
2007-03-04 03:52:19
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answer #1
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answered by MamieB suspendue 2 fois !.... 7
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ah ben voilà un grand pas vers la sagesse là !
le verbe est créateur en effet ...
2007-03-04 20:02:20
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answer #2
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answered by maricimaraj 7
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Les mots ne façonnent pas, ils expriment tout simplement notre vision des choses, des êtres, enfin, du monde qui nous entoure...
2007-03-04 15:23:22
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answer #3
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answered by Ann et moi 4
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Non, le monde façonne des mots à son image pour nos sens .
2007-03-04 13:33:56
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answer #4
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answered by Anonymous
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S’adressant à un groupe de dirigeants de haut niveau, un expert en management du temps posa un bocal à large ouverture sur la table devant lui.
Ensuite il sortit une douzaine de pierres grosses comme le poing et les plaça soigneusement, une par une, dans le bocal. Quand celui-ci fut rempli jusqu’au bord, il demanda :
Ce bocal est il plein ? Tout le groupe répondit :
Oui !
Vraiment ? Il sortit de sous la table un seau de gravier qu’il versa dans le bocal. Il secoua ce dernier, et les graviers tombèrent dans les interstices entre les pierres. Souriant, il demanda au groupe :
et maintenant, ce bocal est il plein ?
Probablement pas, dit quelqu’un.
Bien. Il sortit un seau de sable et le versa dans les interstices laissés par les pierres et le gravier. Et de nouveau, il demanda :
ce bocal est il plein ?
Non, dit le groupe en coeur.
Bien ! dit il à nouveau en sortant une carafe d’eau. Quand il eut versé de l’eau jusqu’au bord, il regarda le groupe et demanda :
a quoi sert cette expérience ? Un stakhanoviste leva le doigt et dit :
cela signifie qu’aussi bien rempli soit un programme, si on travaille dur, on peut toujours en faire un peu plus.
Non, la vérité qu’illustre cette histoire c’est que si vous ne mettez pas les grosses pierres d’abord, vous ne pourrez pas les mettre du tout. Si le sable est mis en premier, il n’y aura de place pour rien d’autre. Quelles sont les grosses pierres de votre vie ? Le projet que vous voulez réaliser ? Du temps passé avec ceux que vous aimez ? Votre formation ? Votre compte en banque ? Une cause ? Accompagner d’autres gens ? Demandez vous quelles sont les grosses pierres de votre vie professionnelles et personnelles puis remplissez le bocal.
Rappelez vous que si vous ne mettez pas ces grosses pierres en premier, elles ne tiendront pas du tout.
2007-03-04 12:44:46
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answer #5
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answered by LE RESPECTABLE 5
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Nos mots, ceux que nous employons, ne sont jamais écrits ou dits par hasard, même sans en avoir conscience, ils sont l'expression de notre moi profond( coucou, ne fait pas comme narcisse qui aimait son image)
2007-03-04 12:05:55
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answer #6
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answered by claire de lune 7
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il y a plusieurs types de mots :
Le mot graphique, qui s’inscrit entre deux blancs. Ce type de découpage est généralement celui auquel on pense en premier. Mais le mot écrit n’est pas constitutif d’une langue, il n’en est que la transcription, et son découpage est conventionnel et historiquement daté.
Le mot sonore, qui peut s’identifier, théoriquement, entre deux pauses, deux silences. En fait, il est difficile d’identifier un mot sonore dans une chaîne sonore quasi-continue. Vous vous en rendez compte notamment lorsque vous écoutez une langue qui vous est inconnue ou peu connue.
Le mot sémantique ou unité significative, qui se différencie donc par sa signification. Ce sont les linguistes qui ont inventé ce découpage qui permet de différencier des « blocs de signification » (monèmes) ou même des unités beaucoup plus petites (sèmes).
Dans ce registre, un mot peut prendre la forme d’une expression entière : « passer du coq à l’âne » est un seul mot sémantique : en effet, il est insécable du point de son sens, même s’il est composé de plusieurs mots sonores différenciables.
Le mot lexical, autrement dit le mot figurant dans un dictionnaire de la langue. Ce découpage diffère du précédent, dans la mesure où il ne prend en compte que des mots graphiques ramenés à des formes initiales (singulier pour les noms, infinitif pour les verbes) et n’admet aucune expression ou locution en entrée.
Le signifiant et le signifié
Dans une approche maintenant classique (Ferdinand de Saussure, 1916), tout mot a deux dimensions : le signifiant (son) et le signifié (sens).
La relation entre signifiant et signifié est dite « arbitraire » dans la mesure où il n’y a pas de lien nécessaire entre la série des sons prononcés et la signification qui lui est conventionnellement accolée.
Un animal domestique qui miaule pourrait prendre un autre signifiant que celui que nous connaissons, et c’est d’ailleurs le cas lorsqu’on parle d’un « greffier ».
Un même signifiant peut être associé à un ou plusieurs signifiés. La transcription graphique du signifiant lève toutefois de nombreuses ambiguïtés. Exemple : seau, sot, sceau, saut, …
Les mots et les choses
Contrairement à une vision qui nous vient de l’Antiquité, les mots ne sont pas reliés aux choses, ce ne sont pas des étiquettes posées sur les choses. D’ailleurs les « choses » n’existent que de façon hypothétique, dans un univers qui nous est inaccessible : seules existent les perceptions et les représentations des choses.
Chaque langue construit un espace de signification différent, découpe à sa façon la réalité perçue et représentée et se spécialise selon les besoins sociaux du moment.
Les mots en réseaux
La vision ancienne selon laquelle les mots seraient comme des boites, des tiroirs ou des récipients qui contiennent leur propre signification est aujourd’hui révolue.
Les mots n’existent que dans un jeu infini de différences et de renvois. Ils sont en quelque sorte, des nÅuds dans un réseau et ne valent qu’en fonction du réseau déjà tissé.
Autrement dit, malgré tous les efforts sociaux pour fixer le lexique d’une langue, il n’y a pas deux réseaux sémantiques identiques chez les individus qui la parlent. Si l’on évoque par exemple le mot « cerise », il va être immédiatement associé à une couleur, ou à un gâteau, ou à un parfum, ou à un jardin, ou à un yaourt, ou à un noyau, ou encore à la guerre civile (« le temps des cerises »).
Bien sûr, un mot peut, malgré tout, pour les mots les plus simples, garder une signification approximativement commune, une signification lexicale généralement admise par les locuteurs d’une même communauté linguistique. Mais l’on peut constater que les usagers d’une langue ne se contentent pas de cette signification commune. Chaque mot s’enrichit ou s’alourdit de la signification personnelle qu’ils ont brodée autour du mot, au point de provoquer parfois des phénomènes de fétichisation ou de répulsion immédiate : soleil, pluie, travail, vacances, problème, victoire, araignée, etc.
L'image que l'on se fait du monde façonne- t -elle nos maux ?
2007-03-04 11:58:53
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answer #7
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answered by Anonymous
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Ce sont plutôt les maux qui façonnent le monde à l'intensité de notre douleur .
2007-03-04 11:57:29
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answer #8
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answered by Reine de l'Atlas 3
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Une chose dont on ne parle pas n'a jamais existé. C'est l'expression seule qui donne la réalité aux choses.
Oscar Wilde
2007-03-04 11:55:55
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answer #9
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answered by Eurydice 7
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oui, depuis enfant les adultes nous ont décris le monde d'une certaine façon, et petit à petit la description est devenue représentation.
2007-03-04 11:55:16
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answer #10
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answered by Théo Jazz Man 7
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Aussi.
Il nous faut des mots pour tout décrire.
C'est le sens même de notre civilisation.
La Bible n'est elle pas le livre de référence.
La linguistique explique aussi certains caractères rencontrés dans les différents pays.
2007-03-04 11:55:09
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answer #11
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answered by Anonymous
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