Bayrou, pire que les autres ?

Question

Ce que j'aimais le plus chez lui, c'était l'humilité.Et il suffit qu'un sondage le pointe à 19% pour voir toute sa vanité.Dommage ce pauvre finira aux yeux de beaucoup comme un prétentieux. Oui vraiment dommage mais sans regret, j'ai comme beaucoup d'autres pu déceler à temps sa véritable nature.

Answer 1

Bravo, tu as l'air extraordinairement subtil, toi ! Mais si tu as tant de gout et de talent pour pénétrer la véritable nature des gens, exerce-toi plutôt sur les autres candidats, tu ne t'ennuieras pas !

P.S. Ta question antibayroutiste sent la manip à plein nez : tu crois vraiment qu'on te croit quand tu affirmes que tu l'aimais et qu'il te déçoit ? C'est tellement à contre-courant de l'évidence que ça ne trompe personne !

Answer 2

Quand tu fais une campagne en challenger il faut toujours apparaître comme étant sûr de sa victoire, sinon tu semble faible, non crédible.
Et puis il serait hypocrite de faire semblant de ne pas voir de bons résultats dans les sondages.
Pour une campagne de leader c' est un peu différent: il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, et ne jamais laisser croire que c' est gagné d' avance

Answer 3

et si en 3 semaines tu passais du stade de petit candidat meprise par sarkolene a celui d'outsider capable d'arriver au second tour, et pire, de le gagner, tu ne gonflerais pas un peu le torse?
Pretentieux, non, mais ambitieux, evidemment, comme tous les autres candidats.... sauf Arlette qui attend deja 2012 pour se representer

Answer 4

Mon dieu Italo, quel tribun tu fais !

tu vas convaincre des gens en allumant ton barbecue après ton énième pastis...

il est vaniteux ? il me semble pourtant qu'il y a 3 mois à peine le socialistes se partageaient les ministères et se gaussaient de ce "petit béarnais", qui ferait 10%

Manque de bol, une fois encore le PS ne séduit pas. Il faut dire qu'il mis le paquet cette fois : 1 1er secrétaire qui annonce qu'il augmentera les impôts, une candidate qui n'a toujours pas annoncé son programme (pas le truc démago, non, les mesures sur les sujets totalement oubliés comme la fiscalité, l'économie, l'international, la défense, la réforme des retraites, les 35 heures...)

quand tu dis que tu aimais quelque chose chez lui et que c'était l'humilité, j'ai un peu de doute, vois tu. Je pense que, comme tout le PS, tu l'aimais bien quand il était à 9%.

Maintenant il est à 19% dans plusieurs sondages, en tête des cotes de popularité, devant N Sarkozy et très très loin devant S Royal.

Le PS qui a fait 16% la dernière fois devrait se remettre à l'humilité et à l'introspection. Nouvelle leçon prévue au soir du 1er tour...

Answer 5

Moi je m'en fout qu'il soit vaniteux ou quoi que ce soit pourvu qu'il soit bon aux commandes du pays.
(je n'ai pas dit que je voterai pour lui non plus).

Answer 6

T'es pacsé avec lui pour connaitre sa véritable nature? Sinon campagne d'intox pas vrai...

Answer 7

Je pense qu'il se force à cela parce que l'un des principaux reproches qu'on lui fait, c'est d'être trop mou. Il veut durcir son image. De plus, il n'est pas prétentieux, c'est normal qu'un outsider affirme sa confiance (ce serait différent s'il était premier)

Answer 8

La preuve qu'il se laisse griser par les sondages c'est qu'il a estimé que celui-ci lui permettait d'obtenir 20 minutes de questions en plus pendant l'émission de TF1. Comme si les sondages lui donnait une légitimité qu'il n'a pas autrement à ce jour. Que TF1 ait accepté m'a encore plus dégouté!

Answer 9

A partir de maintenant, les balles vont siffler autour de Bayrou. Il est monter haut alors il faut l'abattre. Mais au bout du compte, ça le servira.

Ce que je préfère c'est quand PS et UMP essaye de le faire passer pour un Sarkozy masqué de pacotille. Un de droite, un vrai. C'est bien connu, le monde est fait de deux chaises et pas une de plus.

Les methodes des politiques sont grotesques ! Vivement la grande claque par les urnes...

Answer 10

ce n,est pas de la vanité mais il a pris confiance en lui. Tu ne crois pas que tu en aurais autant? Pourquoi toujours critiquer...

Answer 11

Entre impasse et arrogance Béarnaise

Il n’y a strictement rien à attendre de Bayrou du fait de l’impossibilité technique de la mise en pratique de son programme liée à la nature de notre système politique et de notre système partisan qu’il ne pourra évidemment pas bouleverser entre une hypothétique victoire le 6 mai 2007 et les Législatives de juin. Il incarne le candidat de la « posture » plus que celui qui avance des propositions réalistes. On a beau jeu de faire un battage médiatique faramineux sur le financement des programmes des candidats (qui dépend essentiellement de la croissance et de la conjoncture économique de la future législature, qui a d’ailleurs permis l’efficacité conjoncturelle des 35h entre 1998 et 2001), on ferait mieux de se pencher sur la mise en pratique institutionnelle et politique des programmes. Et sur ce point, Royal comme Sarkozy sont bien plus crédibles que Bayrou
En effet, tout plaide à croire que la mise en pratique technique de ces idées passe par une victoire de Ségolène Royal à la présidentielle et un bon score de l’UDF aux législatives qui obligerait le PS à composer un gouvernement avec lui, comme ça a failli être le cas en 1988, ou le PS ne bénéficiait que d’une courte majorité relative de 13 députés grâce aux 25 députés communistes.
Une victoire de Bayrou en mai ne peut vraisemblablement se penser pour le moment que sur un duel remporté face à Nicolas Sarkozy au second tour, ce qui ne serait possible sans un report massif des voix de la gauche du premier tour, décidant plus « d’éliminer » Sarkozy que de « choisir » Bayrou. Une telle hypothèse, dynamique de l’entre deux tours oblige, suppose une cuisante défaite de la gauche aux Législatives, comme ce fut le cas en 2002. M.Bayrou se trouverait alors dans une position inédite, et malheureusement pour les doux rêveurs, d’une difficulté inextricable: sa légitimité présidentielle serait partie liée à la gauche et aux voix du PS, mais il devrait composer avec une Assemblée Nationale à majorité bleu claire UDF-UMP, au sein de laquelle il serait vraisemblablement mis en minorité du fait du scrutin majoritaire qui ne pourra être réformer entre le 6 mai et le premier tour des Législatives.