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Souvent, lorsque quelqu'un s'emporte et qu'il blesse autrui, il peut rétorquer, regrettant, qu'il ne "pensait pas ce qu'il disait"... Mais se peut-il vraiment que nos propos soit parfois indépendants de notre pensée? ...

Gros bisouille mes amis Quristes, :-><
Bon dimanche à vous tous! :)

2007-03-04 01:04:07 · 19 réponses · demandé par ♥Funny♥ ♥(^_^)♥ ♥.·:*¨¨*:·.♥ 4 dans Arts et sciences humaines Philosophie

19 réponses

Oui, je pense que c'est tout à fait probable.

Par définition une impulsion est un trouble psychique caractérisé par une tendance, qui échappe au contrôle du sujet, à exécuter des actes satisfaisant un besoin impérieux, déchargeant un état de tension émotionnelle.

L'émotion est une conduite réactive, réflexe, involontaire vécue simultanément au niveau du corps d'une manière plus ou moins violente et affectivement sur le mode du plaisir ou de la douleur.

On est donc pas dans le domaine du raisonné (cadre logique et rationnel).
Alors effectivement, la pensée peut-être altérée par la confusion émotionnelle et induire des propos qui se révèleraient antinomiques.

2007-03-04 01:46:24 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 0

pour cela la langue francaise possède le verbe regretter.

2007-03-04 09:08:14 · answer #2 · answered by dUssel Hubert 1 · 2 0

Je te conseille de visionner un film génial d'Akira Kurosawa: Roshomôn. La conclusion du moine, à la fin, c'est "parler, c'est mentir".

Le langage (et même la parole, dont il est question dans ta question) est éminemant plastique. Le mensonge est le signe de cette plasticité: on dit quelque chose en sachant pertinement que cette parole est fausse et travestit la vérité. De même, voyant son ami mourrant est-on tenté d'alléger sa douleur par quelque mensonge destinés à lui cacher la gravité de son état.

Le travestissement de la pensée par la parole n'a rien d'exceptionnel. Le lapsus est du même ordre: on dit quelque chose qui dépasse la pensée.

Mais à tout bien considérer, ce travestissement trahit la pensée autant qu'il trahit quelque chose de la pensée (une intention, un intérêt, etc.). En effet, il trahit quelque ressort secret de la pensée, des mobiles, des mécanismes inconscients, etc.

2007-03-05 03:39:23 · answer #3 · answered by Gally Léo 5 · 1 0

Quand la raison ne maitrise plus nos actes ou nos pensées, ces derniers peuvent devenir incontrolables et illogiques par rapport à notre attitude habituelle ou nos valeurs...
Ainsi on assiste à une escalade des mots blessants sans s'en rendre compte en réponse à l'autre pour sortir ses frusrations ou pour faire réagir l'autre en lui montrant indirectement des choses qui le touchent.
La personne ne pense pas dans ces cas là ce qu'elle dit, mais elle le dit par rapport à un contexte ou une situation qu'il lui échappe et qu'il l'énerve. Malheuresement souvent au lieu de s'en prendre à la situation directement, elle blesse une des personnes qui en est responsable. Bien souvent dès que ces mots durs sont sortis, on les regrette et souvent on se sont con de les avoir dit...
Je pense que la meilleure attitude dans ces cas là est de prendre conscience des répercussions de nos actes ou pensées sur l'autre, de les assumer et de demander pardon à la personne blessée.

2007-03-05 03:21:47 · answer #4 · answered by baca_67 4 · 1 0

Peut-être que, dans l'instant, on pense ce qu'on dit, parce que ce qu'on vient d'entendre va complètement à l'encontre de notre opinion et qu'on réagit très rapidement par des paroles dont l'objectif est d'atteindre leur cible en plein centre.
Ces paroles ont donc pour vocation d'être percutantes. Elles sont volontairement provocatrices pour susciter une réaction chez le récepteur. "des mots durs comme des cailloux"
Avec le temps qui passe, et après une réflexion plus approfondie sur le sujet du conflit, il se peut qu'on se rende compte que ces paroles n'avaient pas été suffisamment réfléchies et qu'elles ne reflètent pas vraiment le fond de notre pensée.

2007-03-04 09:57:53 · answer #5 · answered by Solene S 3 · 1 0

C'est vrai , la colère nous fait dire des choses que l'on ne pense pas.
On est tellement irrité qu'on veux faire du mal par des paroles.
Un proverbe dit : Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.
Un seul remède : cultiver la maîtrise.

2007-03-04 09:16:44 · answer #6 · answered by thierry vatin 3 · 1 0

non , mais je pense que quand on s'énerve on exagère ce que l'on pense

2007-03-04 09:08:59 · answer #7 · answered by lapetitemisssarde 1 · 1 0

Il faut corriger un peu c'est pas forcement des propos blessants mais aussi certaine réponse qui peuvent nous surprendre nous même. Le cerveau est beaucoup trop complexe et selon l'usage qu'on n'en fait peut lui faire acquérir certaine capacité étonnante. Avancer des propos inconsciemment n'est pas surprenants mais la mauvaise fois prend le pas sur la bonne....

2007-03-07 10:11:40 · answer #8 · answered by tuteuff B757-200 4 · 0 0

sans être indépendant dans la pensée, les mots peuvent en effet exprimer autre chose que ce que l'on pense.
cela réside davantage dans le but:
blesser quelqu'un, l'éloigner de soi, le manipuler...

2007-03-05 13:18:35 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 0

Oui et même faire ce qu'on ne voulait pas
Ces claques qui partent quand parent on est excédé par les "mômes"!
Nos pensées et nos actes sont les nôtres
Si! Il faut assumer,
mais ils sont portés par des énergies un peu trop rouges!
Et puis le calme revient après la tempête
et on regrette de s'être laissé emporter

2007-03-04 14:52:11 · answer #10 · answered by zéphyr 5 · 0 0

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