C'est une excellente question. En fait, c'est même LA question à se poser. Bien plus intéressante et lucide que les branlotages pathétiques des militants ségolâtres, sarkophiles ou bêê-routistes qui encombrent ce blog de leurs niaiseries bien-pensantes...
Tout le monde peut y aller de son pronostic, évidemment. Mon opinion est la suivante : à l'horizon 2010-2015, une crise financière très grave va probablement survenir, parce que le système français est aujourd'hui structurellement déficitaire. Et parce qu'il est impossible d'inverser la tendance.
Tant que cette crise n'aura pas eu lieu, le système se maintiendra, parce qu'il y aura encore assez de gens qui auront quelque chose à perdre et qui, donc, se tiendront à peu près peinards. Fonctionnaires, assistés de tous poils, etc. Tous ceux qui vivent, ou qui survivent, des miettes que leur abandonne le pouvoir.
En revanche, dès que la crise financière aura eu lieu, tous ces types perdront leur rente. Et avec elle, ils perdront leur intérêt à maintenir le système. A part leur alloc du mois, ils n'ont plus AUCUNE raison de défendre le système, qui ne les représente pas, qui les nie, qui les humilie, qui les opprime. Donc quand le système, ruiné, ne pourra plus leur verser leurs allocs, leurs petits salaires de fonctionnaire, etc., eh bien ça va chauffer terrible.
Et là, ce sera soit la guerre civile interethnique, soit la révolution sociale, soit un mélange des deux, d'un seul coup. En quelques mois, ce sera le chaos intégral.
Il faut s'y préparer. Tout le reste, les papotages ségo/sarko/bayrou, c'est de la bouillie pour les chats.
Bravo pour ta question.
2007-03-03 08:09:00
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answer #1
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answered by micheldraclauteur 3
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Oui. Cette fois je pense vraiment que oui. Mais les gens ne descendront pas dans la rue. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, il n'y aura pas de révolution. D'ailleurs, on l'a bien vus en 2005, les émeutes restent confinés aux banlieues défavorisées et des émeutes ont lieu régulièrement dans les banlieues défavorisées de tous les pays développés (Birmingham en Angleterre, Los Angeles aux Etats-Unis, Copenhague aujourd'hui). Même dans les pays ou la misère sociale est beaucoup plus développée, la police et les gouvernements arrivent à confiner la violence dans certains quartiers (voir le Brésil pour un cas extrème); Voilà, désolé pour le grand soir.
Le président élu, de droite ou de gauche, aura encore une dernière chance de changer les choses, il faudra juste qu'il ait le courage de ses options politiques, car, soyons clair, aucun des deux n'est un dictateur.
Mais si il échoue, droite et gauche classiques seront balayées définitivement en 2012... par les urnes.
2007-03-03 08:05:11
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answer #2
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answered by Xonk Iengo 3
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La question mérite d'être posée effectivement. Par ailleurs il convient de remarquer que la France n'a jamais pu avancer autrement qu'après une révolution, une guerre ou une guerre civile.
Malgré tout cela n'est pas souhaitable et la démocratie directe pourrait être une solution pour éviter cette issue.
Je ne crois pas en effet que quiconque, autant Sarkozy que Royal ou Bayrou, pourra imposer les réformes dont la France à besoin sans déclencher d'importantes crises sociales.
En misant sur le fait que les Français peuvent faire preuve de bon sens (hypothèse incertaine je l’admets) le referendum d'initiative populaire permettrait au moins de faire passer ces réformes, ou pas d'ailleurs, en préservant la paix sociale.
2007-03-03 08:35:56
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answer #3
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answered by Marc B 3
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tout dépend de ce qui s'organise entre les citoyens. Le mouvement antilibéral qui s'est constitué après le non à la constitution européenne en est un exemple.
ta question est bien, donne de l'espoir aussi.
mais cette question s'est posée (pas sur Q/R et pour cause) avant la dernière présidentielle.
2007-03-03 08:34:18
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answer #4
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answered by concombre 3
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s'il fait beau au mois de mai seulement !! les gens ont besoin de beau temps pour se revolter
2007-03-03 08:02:31
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answer #5
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answered by Anonymous
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