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Cette question m'a longtemps trotté dans la tête, et je me suis dis que c'était peut-être la religion ou la science.

2007-03-03 07:21:07 · 8 réponses · demandé par skiter46 3 dans Arts et sciences humaines Histoire

8 réponses

Le racisme est une idéologie basée sur une croyance qui postule une hiérarchie entre les êtres humains selon leur origine ethnique, qui est alors parfois dénommée « race ». Plus généralement, le racisme désigne la croyance que les différences biologiques innées conditionnent inévitablement l'accomplissement culturel et individuel. Le racisme peut alors se traduire par des actes d'hostilité ou de discrimination envers les personnes selon leur origine ethnique, et prendre la forme de xénophobie ou d'ethnocentrisme.

Certaines formes d'expression du racisme, comme la discrimination, sont considérées comme des délits dans un certain nombre de pays, notamment occidentaux. Les thèses racistes ont servi de support à certaines idéologies politiques pour pratiquer des discriminations sociales, des ségrégations ethniques et commettre des violences, dont des actes de génocides.

Histoire du racisme

Historique
Le racisme a causé au cours de l'Histoire de nombreux massacres et traitements discriminatoires, au nom de diverses croyances :

L'esclavage était couramment pratiqué dans l'Antiquité.
Les Grecs n'admettaient pas les étrangers comme citoyens. Ceux-ci étaient qualifiés de métèques.
L'esclavage était couramment pratiqué dans le monde arabe à l'encontre des populations européennes et africaines, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours (Soudan ...). Voir l'article traite musulmane.
Le christianisme médiéval, même s'il entretenait l'antijudaïsme, n'a pas développé de racisme à proprement parler. Les médiévistes considèrent que l'esclavage n'existait pas au Moyen Âge. Du reste, il y avait très peu de présence de non occidentaux en Europe à cette époque, et le problème ne se posait pas. Cela dit, certains auteurs comme Jared Diamond (Collapse) estiment que ce sont des préjugés racistes qui ont amené la société viking établie au Groenland à partir de la fin du Xe siècle à disparaître à la fin du XVe, en l'empêchant d'adopter les techniques qui ont permis aux Inuit, qui arrivent au Groenland au XIIe siècle, d'y survivre jusqu'à nos jours.
À partir de 1535, l'Inquisition espagnole délivra des "certificats de limpidité de sang" aux personnes ne possédant pas d'ancêtre juif ou musulman. Ces certificats furent non seulement exigés pour l'accès à l'armée espagnole, aux charges du Saint-Office, l'entrée des universités, mais aussi demandées par les familles à la veille des mariages. Il s'agit d'un antijudaïsme ou d'un anti-islamisme plutôt que de racisme à proprement parler, mais il est indéniable que ces idées ont contribué à l'apparition du racisme moderne.
L'esclavage apparut dans l'ensemble des colonies occidentales au XVIIe siècle (commerce triangulaire) et se maintint jusqu'au XIXe siècle, avec une interruption en France à la Révolution. Napoléon le rétablit.
Le racisme apparut au siècle des Lumières dans les ouvrages du suédois Charles Linné qui affirmait la supériorité des Blancs. Buffon énonce sans honte que "le Nègre serait à l'homme ce que l'âne est au cheval"[1]. Voltaire explique qu'"il n'est pas improbable que dans les pays chauds des singes aient subjugué des filles"[2]. L'Encyclopédie de Diderot note que "Les Nègres de Guinée sont pour la plupart enclins au libertinage, à la vengeance, au vol et au mensonge" [3].
Au XIXe siècle, le public parisien et londonien se passionne pour les zoos humains qui exposent des êtres humains comme des bêtes de foire.
En 1853-1855, le Français Joseph Arthur de Gobineau publie son Essai sur l'inégalité des races humaines qui spécule sur l'existence de races supposées « pures » et la supposée dégénérescence dûe au métissage.
En 1871, Ernest Renan développa également des idées racistes.
Nazisme : Le nazisme est une théorie politique en partie raciste prônant l'extermination entres autres des juifs et des tziganes, ne descendant prétendument pas des aryens à l'inverse des peuples germaniques. La mise en application de cette doctrine par le IIIe Reich allemand a provoqué la mort de 6 millions de juifs. (voir l'article détaillé sur la shoah)
Génocide des Arméniens, population endémique du Caucase par les Turcs originaires des steppes d'Asie centrale.
Apartheid en Afrique du Sud. Dans les années 1980, des scientifiques afrikaners imaginent le Project Coast et élaborent une substance stérilisante destinée aux Noirs. Elle pouvait être répandue dans l'eau ou les produits de consommation courante [4].
En Australie, les Aborigènes ont été décimés par les maladies infectieuses, les migrations forcées, à l'instar des Amérindiens. Certains historiens soutiennent qu'ils ont été victimes d'un génocide. Ils ont obtenu le droit de vote en 1967, bien après les autres citoyens australiens.
Ségrégation des Noirs aux États-Unis (jusqu'au XXe siècle)
Interdiction d'accès à la prêtrise dans le Mormonisme (1844-1978)
Les épurations ethniques modernes (Nigeria, Biafra, Kosovo, Rwanda)
Conflit du Darfour, au Soudan.

Les précurseurs du racisme
Antérieurement au racisme européen des siècles derniers, d'autres théories utilisent la notion de transmission héréditaire pour justifier des discriminations. Parmi celles-ci :


Les distinctions entre classes sociales
l'hindouisme : qui fonctionne selon un système de castes héréditaires absolument imperméables, l'appartenance à une caste fixant les droits de chacun. Ainsi les personnes naissant hors-castes nommées les Intouchables ne disposent d'aucun droit et sont donc traitées de façon humiliante.
les cultures antiques grecque et romaine (systèmes de castes simplifiés) ;
les anciennes monarchies et la noblesse : l'organisation de la société est basée sur l'hérédité, dont dépendent les droits des personnes.
le saint-simonisme a lui aussi développé une certaine idée de transmission héréditaire. Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon fit des études généalogiques selon lesquelles il descendait de Charlemagne. Ces idées furent à l'origine des nouvelles classes sociales au XIXe siècle. Aux anciennes classes sociales de la féodalité et de l'Ancien régime allaient succéder trois nouvelles classes : les savants, la bourgeoisie, et la classe ouvrière. Ces formes de distinction sociale influencèrent également le marxisme.

Le racisme "scientifique"
Le racisme est généralement assimilé à une idéologie se fondant sur l'hypothèse scientifique erronée du racialisme qui classifie les êtres humains d'après leurs différences morphologiques en application d'une méthode apparentée à celle de la zoologie pour justifier la mise en place de législations ségrégationnistes et la discrimination politique.

Historiquement, cette considération a été liée au droit (et même au « devoir », selon Jules Ferry) pour une race supérieure d'en dominer au moins temporairement une ou plusieurs autres, notamment dans un cadre colonial.
Charles Darwin a écrit un livre intitulé "De l'origine des espèces" (avec comme sous-titre: "La préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie"). Il n'y eut pour Hitler qu'un petit pas à faire, lui qui était un fervent évolutionniste, pour aller du concept de "survie" à celui de "domination" des races
Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier le colonialisme, l'eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie considère légitime que les « races humaines » et les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre. Ernst Haeckel. Voir Race humaine.
De nos jours, le darwinisme social inspire encore certaines idéologies d'extrême droite. À l'école d'anthropologie de Paris, on pèse les cerveaux pour classer les individus dans une hiérarchie des races.
Le comte Joseph-Arthur de Gobineau fait publier en 1853-1855, l'Essai sur l'inégalité des races humaines. Il apparaît comme la théorisation d'idées racistes prégnantes dans la France du XIXe siècle. Dès le premier chapitre, il écrit : « Toute civilisation découle de la race blanche, aucune ne peut exister sans le concours de cette race. » À l'école d'anthropologie de Paris, on pèse les cerveaux pour classer les individus dans une hiérarchie des races. Dans le dictionnaire Larousse de 1866, l'article « Nègre » affirme que le cerveau des Noirs est moins volumineux que celui des Blancs. Ce racisme violent a justifié les exactions de l'armée coloniale française.
Ernest Renan ne cacha pas ses sympathies pour les théories de Gobineau, et publia des écrits allant dans le sens de la supérioté de certaines races.
Soulignons qu'indépendamment de toute comparaison de la valeur de ces races, le racisme a également désigné le droit pour un groupe de pratiquer un eugénisme visant à se « protéger » contre les conséquences supposées néfastes pour les générations futures d'un métissage.


Le racisme aux États-Unis
Dans un discours télévisé prononcé en 1963, le président américain John Fitzgerald Kennedy aborde de front la question de la discrimination raciale aux États-Unis :

Le bébé noir qui naît aujourd'hui en Amérique, quelle que soit la région du pays dans laquelle il voit le jour, a environ la moitié des chances de terminer ses études secondaires dont bénéficie un bébé blanc, né au même endroit le même jour ; le tiers de ses chances de terminer ses études universitaires ; le tiers de ses chances d'exercer une profession libérale ; deux fois plus de chances de se retrouver au chômage ; un septième environ de ses chances de gagner 10 000 dollars par année. Son espérance de vie est plus courte de sept ans et il doit envisager la perspective de gagner deux fois moins.
C'est essentiellement à un problème moral que nous avons à faire face. Il est aussi ancien que les Écritures et aussi clair que la constitution des États-Unis. Le cœur du sujet est de savoir si tous les Américains doivent se voir octroyer des droits égaux et des chances égales, si nous voulons traiter nos concitoyens comme nous voulons être traités. Si un Américain, parce que sa peau est sombre, ne peut déjeuner dans un restaurant ouvert au public, s'il ne peut envoyer ses enfants dans la meilleure école publique, s'il ne peut voter pour les hommes qui le représentent, si, en bref, il ne peut jouir de la vie pleine et libre que nous voulons tous, alors qui donc, parmi nous, accepterait de changer de couleur de peau et de prendre sa place ? Qui donc, parmi nous, accepterait les conseils de patience et de temporisation ? Cent ans se sont écoulés depuis que le président Lincoln a affranchi les esclaves ; pourtant, leurs descendants, leurs petit-fils, ne sont pas encore libres. Ils ne sont pas encore libérés des entraves de l'injustice. Ils ne sont pas encore libérés de l'oppression économique et sociale, et notre pays, en dépit de tout ce qu'il espère et de tout ce dont il se targue, ne sera pas complètement libre tant que tous ses citoyens ne seront pas libres.
Nous prêchons la liberté date nous sommes sincères, et nous la chérissons la liberté dont nous jouissons ici, mais dirons-nous au monde, et, ce qui est beaucoup plus important, nous dirons-nous les uns aux autres que ce pays est celui des hommes libres à l'exception des noirs ? Que nous n'avons pas de citoyens de seconde classe à l'exception des Noirs? Que nous n'avons pas de système de classes ou de castes, que nous n'avons pas de ghetto, pas de race supérieure, excepté en ce qui concerne les noirs ?
John Kennedy, le 12 juin 1963

En 1959, le journaliste et écrivain John Howard Griffin fait l'expérience de la ségrégation raciale dans le sud des États-Unis en teignant sa peau en noir, qui donne lieu à un livre-témoignage, Dans la peau d'un Noir, en 1961.


Le racisme en France
Établi dans le but de régir la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises des Antilles, le Code noir, par Colbert, a institutionalisé le racisme en justifiant la mise en esclavage des déportés africains sur les colonies des Antilles et de Guyane. Aboli par la Constituante en 1794, rétabli par Napoléon Ier en 1802, l'esclavage est resté en vigueur en France jusqu'en 1848.

Pour que la population française accepte mieux la colonisation de l´Afrique et de l´Asie, les milieux d´affaires français qui exploitaient les colonies ont mis en place avec l´État français une propagande raciale (affiche, film, exposition) qui présentait les populations colonisés comme des sauvages, sous-hommes, plus proches des animaux que des humains. Aujourd´hui, des Africains et des Maghrébins originaires des ex-colonies sont discriminés dans l´emploi et le logement. Si les drapeaux nazis sont interdits, il en va tout autrement des drapeaux sudistes ou des croix celtiques.


Le racisme aujourd'hui
Aujourd'hui le terme de race reste toujours d'usage courant dans certains milieux et le racisme se manifeste toujours sur les cinq continents sous des formes plus ou moins directes ou indirects.


Racisme individuel
Le racisme à l'échelle des relations individuelles, c'est accomplir des actes racistes envers d'autres individus. C'est-à-dire accomplir des actes tout ou partie en raison de son appartenance ou de sa non-appartenance théorique à une certaine "race".

Depuis quelques années, le racisme individuel se développe en Russie : des adolescents s'en sont pris à une famille tadjike en février 2004 et ont tué une fillette de 9 ans. Un jeune Vietnamien, Vu An Tuan a été assassiné le 13 octobre 2004 à Saint-Pétersbourg. Les meurtriers d'un étudiant congolais en septembre 2005 ont été acquittés[5].


Racisme d'État
À l'échelle de la cité cela peut s'exprimer de différentes façons. Cela peut être explicite comme les différences légales de traitement des citoyens en fonction de la notion théorique de "race"(cas de l'Apartheid). Ou alors informel, ce qui peut être lié à la pression sociale ; qui embaucherait un vendeur que les clients rejetteraient ?

De nombreuses institutions publiques estiment que l'appartenance à une catégorie physiologique ou ethnique influent sur le comportement des individus

Aux États-Unis, les disparités sociales entre groupes d'origine culturelle/ethnique différentes font partie des priorités gouvernementales et il convient donc de les évaluer statistiquement. Ainsi en 2000, le recensement aux États-Unis classait les personnes selon la notion théorique américaine de race : blanche (caucasian (white)), hispanique (hispanic) - NB: un Espagnol d'Europe entrant dans la catégorie caucasian (white) tandis qu'un Mexicain d'origine espagnole irait dans la catégorie hispanic -, noire ou afro-américaine (black, african american), amérindienne ou natifs d'Alaska (american indian, Alaska natives), asiatique. Il faut néanmoins préciser que le mot anglais race n'a pas en l'occurrence une conotation biologique. Cela est mis à profit dans le cadre de programme de discrimination dite "positive", où les effets attribués à un racisme passé sont ainsi contrebalancés. Les native american jouissent par exemple d'un statut fiscal privilégié ou bien les african american bénéficient de filières d'entrées privilégiées au sein des universités américaines. (voir l'article en anglaisen:Race (U.S. Census)).

La loi française fait référence à la notion théorique de « race » ; par exemple dans l'article 211-1 du Code pénal, le génocide est une atteinte « tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».


Racisme politique
En raison de la connotation très négative du mot en occident, peu de parti politiques se revendiquent ouvertement comme racistes. De nombreux partis d'extrême droite ont cependant été accusés de véhiculer des discours de ce type à travers des positions xénophobes. L'apologie du racisme étant condamnée, ils peuvent promouvoir des doctrines dérivées comme l'ethno-différencialisme ou le racialisme. Voir : mouvements racistes


Lutte contre le racisme
La lutte contre le racisme peut être entendue à différents niveaux.


Réfutation des races humaines
Après des études et recherches diverses au sein de la génétique, la théorie de l'existence des races humaines a été définie par des scientifiques comme arbitraire, subjective et non pertinente, du fait de l'impossibilité de classifier telle ou telle personne dans une race présupposée.

La publication de la « déclaration sur la race » en 1950 par l'UNESCO encouragera nombre de biologistes à rappeler régulièrement l'absence de validité scientifique de la notion de "races humaines".

À noter que la génétique a clairement montré que les différences entre individus considérés comme faisant partie d'une même ethnie peuvent être supérieures à celles entre individus appartenant à des ethnies différentes (et donc ayant une couleur de peau différente). Cela s'explique par le fait que la portion du génome humain relative à l'expression des caractères morphologiques, en l'occurrence le gène codant la production de la mélanine, ne représente qu'une infime partie de l'ensemble de ce génome (trois gènes commun aux divers vertébrés sur les 36 000 du génome). Cf. à ce sujet, l'article Couleur de la peau.


Lutte contre la ségrégation
Voir l’article Ségrégation raciale.
Il s'agit de dénoncer la possibilité, l'utilité, voire la nécessité de mettre en place des distinctions légales ou privées sur la base de l'appartenance à un quelconque groupe. On peut distinguer ici encore deux grand types d'attitudes, que l'on schématise ici :


Panneau affichant que seuls les Blancs peuvent utiliser un lieu public.D'une part, les partisans de l'intégration. Ils considèrent que les différences entre les groupes constituent un problème (théorie politique proche du « jacobinisme »). Leur réponse est donc la recherche de l'homogénéité maximale et l'assimilation des minorités à la culture dominante. Il est en effet frappant de remarquer que l'intégration est toujours présentée comme un mouvement à sens unique et non comme une fusion des cultures, même si c'est ce qui se produit en réalité.
D'autre part, les partisans du multiculturalisme. Ils refusent les ségrégations de toute nature mais considèrent que les différences de groupe constituent une richesse. Leur réponse est donc la recherche de la diversité maximale et de la meilleure entente entre les différents groupes. Avec le risque de proposer des solutions (cloisonnement culturel) que des racistes ne renieraient pas.

Statistiques françaises
D'après les renseignements généraux, il y a eu 1513 faits racistes et antisémites, dont 361 violents en France en 2004. Ils étaient 833 en 2003 et 1313 en 2002. Les faits antisémites sont les plus nombreux (950 en 2004) dont 199 actes violents. La région parisienne est la plus affectée. Les actes antimaghrébins ont connu une forte augmentation en 2004 (563 faits parmi lesquels 162 violents). Les profanations de cimetières et les atteintes aux mosquées se sont multipliées. (source : Le Monde du 19/01/2005) D'après un sondage mené sur 1011 personnes entre le 17 et le 22 novembre 2005 par l'institut CSA, 1/3 des Français se déclarent racistes, sans toutefois préciser dans laquelle des trois acceptions de ce terme[6]. Toujours selon la même enquête, 63% de la population pense que "certains comportements peuvent justifier des réactions racistes". 56% des Français déclarent que la présence étrangère est trop importante[7].


Législation
Les pratiques racistes constituent une violation des droits de l'Homme et sont réprimées par de nombreux pays.

Pour la plupart des pays occidentaux, la discrimination et le racisme sont beaucoup plus que des délits, punis pénalement, ils représentent également une atteinte aux valeurs qui fondent la démocratie. Celle-ci reconnaît l'égale dignité de chaque citoyen à participer à la chose publique, à poursuivre son bonheur et son épanouissement indépendamment de sa naissance.

En France, par exemple, le législateur n'a cessé au fil du temps, et particulièrement après la Seconde Guerre mondiale, de compléter le dispositif législatif afin de réprimer plus efficacement toutes les formes de racisme, d'antisémitisme, de xénophobie. Il a pour cela créé un certain nombre d'incriminations d'une part dans le code pénal, d'autre part dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et dans la loi relative à la communication audiovisuelle. Comme l'ont montré les accords de Nouméa, en matière de lutte contre le racisme, le législateur peut être fortement influencé par l'histoire coloniale du pays.

2007-03-03 07:27:01 · answer #1 · answered by chaxay 7 · 0 1

Le racisme provient de l'ignorance

2016-11-19 14:29:57 · answer #2 · answered by Odile 6 · 0 0

D'après moi? Lorsque différents peuple se son finalement croisés, et pour des questions inconnues (donc, stupides) ont comencés à détester l'autre peuple.. sans raison évidante.

Sauf, peut-être la couleur de peau. Encore là, ça reste un débat énorme, qui est -malheureusement- encore présent dans notre monde.

2007-03-03 15:31:28 · answer #3 · answered by Heymilie 2 · 0 0

selon mes lectures ca a commencé dans l'epoque ou l'islam n'etait pas encore venu et quand les riches achetait les noirs en les considerant des serveurs et alors a debuté ce sal racisme mais quand l 'islam est venu et que le prophete mohamed et venu on dit que ca a disparu des pays arabo-musulmans et que ca existe ds les aytres pays!
c l'histoire mais pour moi le racisme exsiste toujours dans le fond de l'homme c peut etre un instinct!!

2007-03-03 07:49:30 · answer #4 · answered by loli20250 2 · 0 0

à mon avis c'est un manque d'éducation

2007-03-03 07:35:13 · answer #5 · answered by nounou 4 · 0 0

tout ce qui différencie un groupe de personnes d'un autre groupe
en effet c'est tout cela : religion, race, couleur de peau...

2007-03-03 07:26:28 · answer #6 · answered by tahimus 3 · 0 0

Ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est la connerie.

2007-03-03 07:26:02 · answer #7 · answered by Lectrice 6 · 0 0

c'est le manque de maturité chez certaines personnes

2007-03-03 07:24:57 · answer #8 · answered by Océan 6 · 0 0

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