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le champ de battaille où sur le terrain?
c'est comment?
êtes vous content d'avoir enfin fini?

2007-03-03 06:03:57 · 13 réponses · demandé par Anonymous dans Politique et gouvernement Armée

13 réponses

oui, au kossovo, et bizarrement du penses plus à la souffrance des autochtone qu'à ta propre sécurité!

2007-03-03 06:44:05 · answer #1 · answered by ? 5 · 2 0

Non, pas du tout, et je ne souhaiterait jamais!
Vive la paix!

2007-03-03 14:15:42 · answer #2 · answered by thomas b 5 · 3 0

Sur le champ de bataille, oui!
Comment c'est,c'est pas facile, mais c'est le métier du soldat, du sous-officier ou de l'officier, selon leur grade, ils sont formés techniquement, tactiquement et psychologiquement pour cela.
Cependant, c'est plus dur pour les uns que pour les autres. C'est pourquoi, la solidarité du combat est trés importante!
Ce n'est jamais fini, sauf lorsque sonne l'heure de la retraite ou de la fin du contrat! Content après, pas forcément, nostalgique, toujours!Quitter les copains, voire en perdre, c'est toujours une perte!

2007-03-03 16:49:59 · answer #3 · answered by serge v 4 · 2 0

non et oui

non car je n'ai jamais participé á une operation militaire

oui car je vis dans un pays qui est dans le top 10 des homicides dans le monde .... 37 000 morts par an par armes a feu (mais il y a quelques milliers aussi a l'arme blanche pour depasser les 40000 par an)...

je n'ai pas de camarades qui sont tombés mais des membres de ma famille ..

le champ de bataille sur lequel j'evolue s'appelle inegalité sociale et ce n'est pas fini

2007-03-06 15:14:21 · answer #4 · answered by de_lege_feranda 4 · 1 0

J'ai servi comme officier juriste au sein du 3ème Régiment d'infanterie de Marine. Dans ce cadre, j'ai été amené à participer à une OPEX (mission d'opération extérieure) en ex-Yougoslavie.

Je suis arrivé avec une unité de la compagnie de commandement et de logistique, un matin du début mai 1995 dans un hercule C130 qui a été arrosé dès son atterrissage par quelques snipers serbes qui tenaient les points hauts de la vallée. Notre Régiment qui est l'une des plus anciennes formations de l'armée de terre devait effectuer plusieurs missions de sécurisation et d’assistance autour de l'aéroport et plus particulièrement du terminal qui regroupait à l'époque le GQG de la FORPRONU.

Notre régiment d'infanterie sur véhicules de l'avant blindés (VAB) était chargé de conduire les personnels des autres unités, les journalistes mais aussi les populations civiles dans des lieux moins exposés.

Sarajevo, à cette époque, était un vrai far-west... Dans certains grands axes, on se faisait canarder de toute part par des snipers plus ou moins aguerris. Nos casques bleus faisaient de sacrées belles cibles d’entraînement et certains camarades n'en sont d'ailleurs pas revenus. Le 15 mai, alors que je revenais d'une patrouille, j'appris la mort d'un 1ère classe du 21ème RIMa.

Je me souviens du jour de l’élection présidentielle française. J'étais très loin de ces préoccupations après avoir passé ma journée avec des membres de la Croix-Rouge Internationale à compter les morts et à tenter d’aider les civils bosniaques victimes d’un bombardement serbe au nord ouest de Sarajevo.

Ce mois de mai 1995 a été sans doute le plus violent de toute notre intervention à Sarajevo. Tout autour de la ville, éclataient de nombreux combats entre les unités bosniaques et serbes au cours desquels, nous étions pris pour des cibles de foire.

Les Serbes s'emparant d'armes lourdes censées être cantonnées dans des points de regroupement des armements. J’ai participé avec le commandement unifié de la FORPRONU à la négociation avec les Serbes afin d’obtenir la restitution des armes. Les Serbes ne le faisant pas, l’OTAN a alors décidé de bombarder tout autour de Sarajevo de jour comme de nuit. Nous n’étions plus que des témoins impuissants d’une situation qui nous échappait.

Le matin du 26 mai, un message tombe à la radio du GQG, 400 soldats de la FORPRONU, 33 observateurs, ont été pris en otage, certains transformés en boucliers humains. Les infos crachaient sur tous les postes, plusieurs français se trouvaient parmi les otages. Je lançai un regard dépité autour de moi, mes hommes faisaient grise mine. Le sergent Le Couric me lança « Nous sommes tous humiliés, mon lieutenant ».
Je crois que c’est ce jour là, j’ai pris conscience de la bêtise de notre posture et de notre impuissance en tant que « soldat de la paix » à la rétablir.

Il fallait donc réagir et réfléchir très vite à ce que pouvait être la réaction des "casques bleus" face à une provocation massive des Bosno Serbes. Le Président Chirac nous a adressé un message le soir même en nous lançant qu'il était absolument nécessaire de "changer la donne militaire". Certains de mes camarades ne manquèrent pas de sourire à l’écoute de ces belles paroles. Les Américains ne souhaitant pas intervenir directement militairement au sol, nous étions là pour faire le « sale boulot » nous lança un officier canadien en poste depuis plusieurs mois.

Le lendemain, même de cette prise d'otages massive, notre régiment a reçu un coup encore plus dur. Le pont de Vrbanja que j’avais encore traversé la veille, était gardé par une unité de notre régiment. Or en ce petit matin du samedi 27 mai, alors qu'une brume légère planait sur les berges et que l'obscurité régnait encore, des soldats serbes qui avaient récupéré des uniformes français, s’approchèrent, par traîtrise, de ce pont reliant Sarajevo à Grbavica. A 4h30, les douze hommes positionnés en protection du site sont encerclés et désarmés par les miliciens serbes ainsi revêtus. Vers 4h40, le capitaine Lecointre n’obtenant plus de réponse à ses appels radio, se rendit sur place avec le sergent Taupaka. Au poste Ouest, à l’autre extrémité du pont, un faux casque bleu lui signifia qu’il était prisonnier des Serbes bosniaque mais il parvint à s’échapper et à donner l’alerte vers 5h45 au colonel Sandhal. Je fus réveillé à 5h55 et convoqué avec d'autres officiers pour aider à préparer un plan de "reconquête".

A 6h45 heures, sur ordre du général Gobilliard, le groupe d’assaut FORBAN 1 commandé par le lieutenant Heluin prend la tête du bataillon organisé afin de récupérer notre position et de venger les outrages se met en marche. Je suis intégré à ce dispositif en soutient du lieutenant Heluin. L'approche se fît à pied dans cette zone "hostile" en avant de la colonne de véhicules blindés afin de reprendre la position le plus brièvement possible. Les Sagaies arrosèrent copieusement les positions serbes longeant la rivière. Nous fîmes rapidement deux morts et quatre prisonniers parmi les serbo-bosniaques. Après de violents combats à la fois contre les musulmans bosniaques, qui nous prirent pour des serbes, puis ensuite contre les serbes, qui balançaient des dizaines d'obus de mortier, nous avons réussi à repousser nos agresseurs vers 9h08. Voyant que les tirs continuaient depuis certains immeubles, le capitaine Lecointre m'ordonna avec quelques hommes de réduire les poches de résistance avec la 12,7 et les tireurs FRF1. Ce que nous fîmes, non sans mal car les serbes armés de dragounov se défendaient comme de beaux diables. A 12h, la zone était "pacifiée".

Mais le bilan humain était lourd. Deux hommes de la 1ere compagnie de combat y sont restés, le 1ere classe Marcel Amaru, qui venait d’avoir vingt-cinq ans, était un jeune gars jovial de Polynésie et le marsouin Jacky Humblot qui n’avait que dix-neuf ans, un gamin bavard qui venait d’Angoulême. On compta aussi dix-sept blessés (dont le lieutenant Heluin) dont deux graves. J'en suis sorti miraculeusement indemne.
Le soir, je réussis à joindre ma famille pour les rassurer après ces deux jours de folie guerrière…

La suite de mon tour OPEX a été tout aussi mouvementée entre bombardement, sniper, aide à la population, assistance d'unités alliées...On n’a pas chaumé.

Concernant cette OPEX, je dois avouer que mes sentiments ont été mitigés, car si sur le plan personnel, j’ai forgé grâce à cette expérience une solide camaraderie et amitié avec mes compagnons. Ces épreuves ont calmé ma fougue et mes élans guerriers. J’ai pris conscience de l’inefficacité de notre commandement FORPRONU et de l’ineptie de certaines missions.

J’ai quitté l’armée en janvier 1997 et j’ai rejoins la vie civile non sans difficulté d’ailleurs. Cependant, avec dix ans de recul et la maturité du trentenaire, je puis affirmer que je ne regrette rien. Ma vie au 3ème RIMa a été une merveilleuse aventure et je resterai toujours un fier marsouin. Vive La coloniale !

2007-03-04 17:42:07 · answer #5 · answered by Nicomaque 3 · 1 0

Je te renvoie ta question : çà a quel goût ?

Et toi, tu vas aux toilettes ?
les WC ou Salle de bains ?
c'est comment ?
es tu content d'avoir enfin fini ?

2007-03-04 03:13:00 · answer #6 · answered by charles 3 · 1 0

Tu commences ou subit le combat avec tes collègues.Tu le termines avec tes camarades, il n' y a rien à ajouter.

2007-03-03 19:07:32 · answer #7 · answered by polo g 2 · 1 0

on pose pas ces questions tocard. si tu veux savoir, tu y vas. il suffit de signer en bas à droite, tu en prends cinq ans, chez les paras, et je te promets que tu vas voir du pays et tu auras des réponses à tes questions pourries.
mais laisse tranquille les soldats, et ravale ta curiosité et ta soif de sensation, si tu n'as pas le courage d'y aller toi même. ou alors prends un bouquin, regarde un film de guerre, ça te fera du bien et te contentera.

2007-03-03 16:35:03 · answer #8 · answered by cédrictres 2 · 3 2

RAS sergent du 2ème REP

2007-03-05 15:49:17 · answer #9 · answered by pa 2 · 0 0

quelle question!!!!oui comme beaucoup j'ai vu les champs de bataille de la grande guerre......ainsi que les plages de debarquement....ce qui m'a impressionné le plus ..c'est ces milliers de tombes.....de ces jeunes qui ont donné leurs vies pour notre liberté..o.k.

2007-03-05 04:44:42 · answer #10 · answered by Patrick de saintchef 7 · 0 0

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