Le Symposium Scientifique International de Paris de septembre 1989 concluait que le Linceul de Turin était un authentique linceul et non un objet produit par un faussaire. Une semaine plus tard, le Professeur Tite, coordinateur de la datation au carbone 14, envoyait une lettre au Professeur Gonnella lui indiquant qu'il n'avait jamais considéré que la datation au C14 montrait que le Suaire de Turin était une contrefaçon. Cette nouvelle approche du Suaire était confirmée le 23 août 1990 par une lettre du British Museum ; celui-ci avait procédé à une exposition laissant supposer que le Suaire de Turin était un faux et avait été contraint de rectifier le catalogue de l'exposition en supprimant toute allusion à une falsification.
L'authenticité du Linceul de Turin en tant que linceul était donc admise par la totalité du monde scientifique depuis 1990. Le Linceul de Turin était donc un vrai linceul, mais quel cadavre avait-il donc contenu ?
C'est à cette question qu'a répondu le Symposium Scientifique International de Rome en 1993. Sa conclusion, obtenue à l'unanimité des membres du CIELT, organisateur du Symposium, est claire : "l'homme du linceul est bien Jésus de Nazareth".
Donc, depuis juin 1993, le monde scientifique est absolument certain que le Suaire de Turin est bien le linceul de Jésus de Nazareth. La datation erronée par le C14 est donc enterrée : les résultats publiés étaient pour une raison ou une autre entachés d'erreur.
Il est extrêmement dommageable pour tout le monde que la passion ait pris le pas sur la raison et que des scientifiques de renom aient – par imprudence ? par parti pris ? par goût du sensationnel ? - ignoré la plus simple des démarches scientifiques : comparer ses résultats avec ceux déjà validés.
2007-03-02 21:26:06
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answer #1
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answered by Walter 3
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"A votre goût"? Qu'est-ce que votre goût vient faire dans la vérité ou la fausseté de quelque chose? Croyez-vous que la réalité se plie à vos désirs? Le suaire de Turin est un faux, ou bien une vraie relique, je ne sais, que cela vous plaise ou non.
2007-03-02 21:15:10
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answer #2
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answered by Anonymous
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Moi, ce que je ne comprends pas, c'est QUI s'acharne à vouloir authentifier une "relique" à laquelle l'église catholique elle-même ne croit pas. Il me semble qu'un pape au Moyen Age a fait faire une enquête sur le suaire en question, et que l'enquête a conclu à un objet de fabrication récente.
2007-03-02 21:02:08
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answer #3
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answered by Anonymous
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Je n'en sais rien et c'est tant mieux.
2007-03-02 20:38:56
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answer #4
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answered by Crépuscule 6
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Bien entendu, et les pyramides ont été construites par des extraterrestres. Tout le monde sait cela, voyons.
2007-03-02 20:26:10
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answer #5
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answered by ? 7
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Après des analyses il a été montré que l'image a été crée à partir d'ocre rouge et de vermillon, des pigments courant au moyen age. On a même une lettre d'un eveque envoyé au pape qui avoue que le linceul a été créé dans le seul but de soutirer de l'argent au pelerins.
Quand aux arguments "la communauté scientifique est d'accord pour dire que le linceul est un vrai et qu'il a contenu le corps de Jesus de Nazareth" on nous fait encore du Goebbels.
2007-03-02 22:22:30
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answer #6
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answered by Anonymous
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Ceux qui ne croient pas que le saint suaire puisse être authentique évoquent généralement la datation au carbone 14.
Notons toutefois toutes une série d'anomalies dans cette expérience scientifique.
- au départ un long protocole d'expérimentation avait été établi. 7 laboratoires devaient doser le tissu parmi d'autres échantillons de tissus anciens (test dit 'en aveugle': le laboratoire ne sait pas quel tissu il dose). Une spécialiste des tissus anciens doit prélver 40 mg de tissu pour chaque laboratoire. Les laboratoires devont travailler simultanément mais sans communiquer les résultats entre eux. Ils devront remettre leurs résultats sous pli cacheté.
Toutefois le cardinal Casaroli modifie le protocole: 4 laboratoires sont éliminés, notamment ceux qui possèdent la technologie la plus récente en matière de datation. Raison invoquée: réduire la surface de tissu détruit dans l'expérience. Mais finalement il s'avère qu'au lieu de prélever les 280 mg qui auraient été nécessaires au 7 labos, on a prélevé 300 mg. La spécialiste des tissus anciens est également éliminées. Le prélèvement est uniquement organisé par le British Museum (Dr Tite). Le contrôle de l'Académie pontificale des sciences est également supprimé.
Les représentants des labos sont présents lors du prélèvement ce qui pose question sur le secret de l'essai en aveugle. Par ailleurs on communique aussi aux labos l'âge des autres échantillons fournis pour le test.
Le dr Tite avait demandé à une autre personne de lui trouver un tissu dtant du 13e ou du 14e siècle. Une chape provençale est trouvée, mais tard. Contrairement aux autres échantillons enfermés dans des petits récipients, les échantillons de ce tissu daté des environs de 1290 sont placés dans une enveloppe.
A cela s'ajoute des imprécision concernant le poids d'échantillons prélevés: la somme des poids des trois échantillons reçus est supérieure au poids du morceau dont ilssont censés provenir. Une explication tordue est alors trouvée pour dire qu'un échantillon était un peu plus léger que les deux autres et qu'on lui a donc ajouté un morceau supplémentaire provenant d'un deuxième morceau de l'échantillon global. Toutefois, même s'il était plus léger que les autres, le 3e échantillon était déjà plus de 10mg (25%) au-dessus du poids nécessaire pour l'analyse.
Pas moins de trois versions différentes ont été proposées pour expliquer les différents poids ! Pour une expérience scientifique rigoureuse, ça commence bien !
La simultanéité des travaux n'est pas non plus respectées. Le 3e labo ne donnera ses résultats qu'une fois que les résultats des 2 premiers sont connus.
Les résultats donnent 1260-1390. Mais en fait les deux premiers labos donnaient une fourchette entre 1353 et 1384 (moyenne 1370). Mais le linceul était connu avec certitude historiquement depuis 1353. Les dates sont donc un peu trop proches. Le 3e labo, qui a donc publié après les deux autres donne 1260-1390 (moyenne 1325). Qui s'y connait un peu en mathématique verra facilement que de tels résultats ne peuvent provenir d'un même échantillon (test du khi carré: 957 chances sur 1000 que le 3e échantillon soit d'une autre origine).
Notons encore que concernant la discrétion pendant les analyses, un labo collabore avec un partisan de la thèse du faux médiéval et qu'un autre labo accueille un autre adversaire de l'authenticité et propose même un film à la BBC.
Signalons encore qu'un ds trois labos avait daté une corne viking du 21e siècle.
Remarquons finalement que cette seule expérience qui contredit toutes les autres expériences, elles aussi scientifiques, menées sur le suaire est bizarrement la seule à être retenue.
Toutefois depuis un manuscrit médiéval a été retrouvé : une enluminure y présente le saint suaire de façon caractéristique car 4 petites brûlures en forme de L y sont représentées. Ce manuscrit (Codew Pray) est antérieur (avant 1200) à la date proposée par la datation au carbone 14.
Concernant le rapport d'un évêque, il a été suggéré que les moines de Lirey qui exposait le suaire, n'exposait en fait qu'une copie, ce dont se plaignait l'évêque. Le pape qui lui a répondu a dit que l'on pouvait continuer les ostensions.
Parmi les autres indices en faveur de l'authenticité:
- traçabilité historique: une trace de la conservation du tissu dans l'évangile apocryphe des hébreux (2e s.), puis réputation du mandyllion d'Edesse (6e s., suaire plié dont on ne voyait que la tête), ostensions à Constantinople, disparition au moment des croisades, ostension à Lirey fief d'un seigneur croisé.
- natte de long cheveux noués dans le dos comme les juifs pieux de l'époque, détail probablement inconnu au Moyen Age.
- clous dans les poignets et non dans les mains contrairement à tous les crucifix du Moyen Age (un faussaire prendrait-il une telle liberté par rapport à ce que les gens attendaient ?)
- traces de flagellation au flagrum romain (lanières de cuir lestées de petits haltères de plomb, laissant dse marques caractéristiques)
- parallèlisme avec l'iconographie du Christ Pantocrator des premiers siècles (yeux globuleux, goitre (en fait un pli du drap), mèche de cheveux (en fait trainée de sang sur el front), pli entre les yeux, pomettes saillantes (joue tuméfiée), un sourcil plus haut que l'autre, barbe à deux pointes,...). L'iconographie du Christ au temps du supposé faussaire avait entretemps évolué. Pourquoi le faussaire serait-il retourner vers ces ancienens représentations. C'est plutôt le suaire qui a servi d'exemple à ces représentations anciennes.
- traces de pollens caractéristiques du moyen orient.
- traces de terre semblable à celle de Jérusalem (aragonite).
- sang serait de groupe AB, rare dans le monde mais très représenté dans la population juive.
- pièces sur les yeux selon l'ancien usage juif.
- absence de production semblable
- réalisme par rapport à ce qui se fait à l'époque (voir par exemple les gravures de Dürer sur une ostension)
- image tridimensionnelle
- pas d'imprégnation des fibres en profondeur (ce qui serait le cas par imprégnation, tamponnage, etc)
- pas de traces de coup de pinceaux
- etc
Concernant les traces de vermillon (pigment de peinture) elles ont été retrouvées à des endroits sans rapports avec l'image formée et en traces trop faibles pour pouvoir être responsables de la coloration. Pourquoi alors la présence de traces de ce pigment ? On avait en fait l'habitude d'étendre les copies peintes sur la relique elle-même dans une sorte de bénédiction de l'oeuvre réalisée. Cette information apparaît sur au moins 3 copies.
Par ailleurs la personne responsable de la très médiatique thèse de la peinture (W. Mc Crone) est connu pour ses erreurs (notamment la carte du Vinland). Les traces de fer retrouvée correspondent au fer de l'hémoglobine du sang.
2007-03-02 21:21:24
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answer #7
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answered by pensassa 7
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le vrai miracle( cf pretresse..)..c'est qu'on a été au moins cinq personnes à repondre a cette question de troll..
MOI y compris..MDR..
je me demande encore pourquoi je suis la dessus..
mais j'ai une excuse..chuis un vieux con..
2007-03-02 20:26:37
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answer #8
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answered by Anonymous
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Ouais, et selon moi, Casimir habite vraiment sur l'île aux enfants...
2007-03-02 20:19:33
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answer #9
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answered by Dispater 5
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Le suaire de Turin est un fond de commerce, un point c'est tout. L'église est très forte à ce sujet, larmes de San Gennaro à Naples, apparition de la vierge par des illuminées etc ...
2007-03-02 21:21:29
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answer #10
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answered by danylamothe13 2
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Le suaire de Turin est manifestement un faux, c'est du folklore, rien à voir avec la spiritualité
2007-03-02 21:20:32
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answer #11
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answered by Anonymous
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