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2007-03-02 06:56:10 · 4 réponses · demandé par joker 3 dans Arts et sciences humaines Livres et auteurs

4 réponses

Je ne l'ai pas lu, donc je peux donner un avis impartial (c'est fou ce qu'on peut être influencé dès qu'on a lu un ouvrage, ou vu un film etc. cela rend le travail de critique im-pos-si-ble).

Je pense qu'il serait temps de cesser de ressasser un certain passé (attention je ne suis pas du tout négationniste, au contraire) et que ce livre est une oeuvre apocryphe, écrite par un auteur en quête de succès mais qui n'a pas vécu de près ni de loin les faits qu'il évoque -vrais ET faux.
C'est un sujet morbide, et rien n'a été fait pour atténuer ou compenser cela.

2007-03-02 23:29:26 · answer #1 · answered by jacquesh2001 6 · 0 1

violence extrème et froideur glaciale.

l'écriture est aussi dense que les événements dont elle traite.
On en arriverait presque à "reconnaître" la valeur des arguments utilisés, et c'est le plus terrible... comme l'a écrit goldman "et si j'étais né en 17 à Liedenstadt..." Eh bien tout au long du livre c'est cette question-là que je me suis posée, et c'est TERRIBLE .
Littell sait nous obliger à nous remettre en question sans cesse et ce n'est pas la moindre de ses qualités d'écrivain.
Son personnage est un homme plutot sensible, humaniste et pourtant, porté par une foi sans faille dans ses idéaux, il ira plus loin que l'imaginable avec un sang-froid glacial ...
Seul tout petit reproche : trop de termes allemands.

A lire absolument

2007-03-03 05:13:35 · answer #2 · answered by titinou8 3 · 1 0

c'est surement LE roman de 2006. on plonge dans un monde que tout le monde connait mais sous un angle totalement différent pour en ressortir changé. les bienveillantes nous font découvrir que des horreurs peuvent se faire alors que les gens en soient conscient mais qu'ils pensent que son peuple doit en passer par là pour en ressortir meilleur. on comprend comment on peut se faire embrigader, manipuler.
un héros ordinaire qui va vivre une période troublée où l'homme doit faire des choix pour construire un autre monde. que l'on soit humaniste, pacifiste, tout peut changé. l'amour d'un pays peut pousser à faire des anneries mais il y a aussi une fierté d'appartenir à un peuple, à un pays. ce héros voyait l'ambition d'un peuple, pas la sienne.
son pétage de plomb vers la fin du livre est formidable, on s'y croit, on voit ce mélange de douleur et de bonheur dans le chateau. on découvre aussi un autre homme.
son succès commercial est amplement mérité (pour une fois), mais la prochaine oeuvre sera très attendu. nul doute que son style soit encore présent mais arrivera t-il a nous transporter comme il l'a pu le faire avec ce livre? est ce qu'on sera encore la bouche grande ouverte la fin?

2007-03-05 13:54:38 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

C'est un choc! Voici un livre dont on sort hagard et pantelant. Un de ces rares romans appelés à devenir un classique. La quatrième de couverture parle d'ailleurs non pas d'un premier roman mais d'une «première œuvre littéraire», convoquant Eschyle, Vassili Grossman ou Les damnés de Visconti. Rien que ça! Jonathan Littell a trente-huit ans. Il est américain, écrit en français. Son coup d'éclat, un pavé dérangeant et fascinant, interroge le mal historique, le mal idéologique et le mal personnel. Le volume pèse son poids: neuf cents pages (avec appendices) dotées d'une force incroyable, d'une diabolique dimension épique. Un opéra baroque et décadent mêlant réalisme, violence et onirisme.

2007-03-02 15:07:40 · answer #4 · answered by ? 7 · 1 4

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