Combien ont réussi ? Tout est relatif. Mais beaucoup se font des illusions avec le mythe à la mode en période électorale. La réalité est différente des discours.
Les Français installés en Grande-Bretagne sont peu nombreux (95 000 en 2001). Les personnes qui entrent en Grande-Bretagne le font davantage pour leurs études que pour le travail. Celles qui quittent la Grande-Bretagne sont d'âge actif et très peu sont des retraités.
Une désinformation insidieuse veut nous faire croire que les jeunes Français quittent la France pour trouver ailleurs un emploi qu'ils ne trouvent pas chez eux, en particulier pour aller en Angleterre. Dans l'autre sens, seuls les retraités viendraient s'établir en France. Les partisans du libéralisme économique trouvent des médias très complaisants pour diffuser cette propagande, bien différente de la réalité.
Comme le montrent les statistiques britanniques, lors du recensement de 2001, les Français ne sont pas très nombreux en Grande-Bretagne : 95 100 (38 100 à Londres). En proportion de la population française pour 2001, seulement 0,16 pour cent des Gaulois se trouvent chez les Grands-Bretons, à comparer avec 0,32 % pour les Goths. Les pays présentés comme des modèles de réussite ont une proportion plus importantes de leurs nationaux en Grande-Bretagne : Danemark (0,35 %), Pays-Bas (0,25 %), Suède (0,25 %), de même que l'Allemagne (0,35 %) qui a longtemps été présentée comme un modèle.
L'Irlande est un cas particulier (14,11 %) et les mérites tant vantés, mais artificiels, de l'économie irlandaise n'incitent guère les Irlandais à retourner dans leur pays.
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Le principal motif est les études (26,4 %) pour ceux qui vont en Grande-Bretagne et pas le travail (22,3 %), alors que le principal motif est le travail (25,2 %) pour ceux qui quittent la Grande-Bretagne, les études comptant très peu (3,0 %).
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Si l'on examine l'âge des migrants, ce ne sont pas des cohortes de retraités qui quittent la Grande-Bretagne mais pour l'essentiel des personnes d'âge actif. Les retraités ne sont que 2,6 % parmi ceux qui quittent la Grande-Bretagne (retraite à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes). La plus grande proportion d'entrées entre 15 et 24 ans provient d'une beaucoup plus grande proportion d'entrées pour les études.
Lire http://travail-chomage.site.voila.fr/britan/gaulois.htm
pour plus d'informations, avec tableaux statistiques des migrations.
2007-03-02 05:40:30
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answer #1
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answered by coccinelle 3
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ne connais pas du tout Londres et suis un peu allergiques aux Anglais, donc n'ai aucune expérience à te raconter, mais en lisant ton parcours, je trouve ça franchement super !
L'audace d'aller vers l'inconnu et au final de réussir, je te tire mon chapeau !
2007-03-01 02:59:32
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answer #3
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answered by Lapin C 3
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