Un célèbre dicton populaire prédit qu'un bon bâilleur en fait bâiller sept.
Pourtant, certaines personnes y résistent. D'où vient cette différence de réaction entre les individus ? Des chercheurs américains ont montré que les personnes qui avaient du mal à s'identifier à d'autres, qui restaient en retrait du monde, étaient "immunisées" contre ce mal.
Des études antérieures avaient montré que 40 à 60 % des personnes étaient enclines à bâiller lorqu'elles observaient quelqu'un le faire, mais jusqu'à présent, on ne connaissait pas les causes de cette contagion. Selon Steven Platek, auteur de travaux et professeur à l'Université Drexel à Philadelphie ( Pennsylvanie), ce phénomène serait similaire à celui du hoquet.
Il est coutumier de parler de contagion. Il semble plus précis de parler d'imitation comportementale, de synchronisation d'actions, de réplication comportementale.
"Comment se déclenche cette réplication ?
A la fin des années 1980, le psychologue Robert Provine, de l'Université de Maryland, aux Etats-Unis, a mené des expériences pour tenter de répondre à cette question. Par exemple, il a projeté à des volontaires un film où se succédaient 30 bâillements : certains sujets bâillaient au bout de quelques secondes, d'autres au bout de cinq minutes, et 55 % des sujets étaient victimes de la contagion. Quand un dessin animé (qui simplifiait les expressions faciales) retraçait le film, aucun sujet ne bâillait plus. Certaines personnes sont si sensibles à la "contagion" qu'elles bâillent en lisant un récit qui évoque le bâillement, d'autres seulement en y pensant ! En revanche, quand les sujets ne voient qu'une partie du visage, même si c'est la bouche, la contagion n'a pas lieu. Il n'est pas nécessaire de voir un bâillement pour que la contagion se déclenche, puisque les aveugles subissent le phénomène.
En août 2003, Steven Platek, de l'Université Drexel de Philadelphie, a mené des expériences sur le profil psychologiques des personnes sujettes à la contagion ou résistantes. Il a montré que les individus sont d'autant plus sensibles à la contagion qu'ils sont capables d'empathie. L'empathie, c'est-à-dire la capacité de ressentir ce que ressent autrui, de se mettre à place, se fonde sur la perception de l'expression faciale des émotions ; elle nécessite un traitement analytique des informations et sous-tend des mécanismes cognitifs élaborés. La contagion du bâillement s'apparente au décryptage d'une émotion ou d'un état de vigilance d'autrui, mais à niveau automatique, non conscient.
La réplication du bâillement permettrait une synchronisation de l'état de vigilance entre individus, qualifiée d'empathie instinctive involontaire. Cette capacité à entrer en résonnance avec des affects inconscients repose sur une communication implicite, dont les mécanismes neurobiologiques commencent à être élucidés."
2007-03-01 00:17:43
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answer #1
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answered by Fleur de saison 2
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on dit qu'un bon bailleur peut faire bailler 7 personnes autour de lui
2007-03-01 00:12:32
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answer #3
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answered by Mamie Blue ..... 7
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c'est naturel je crois en plus moi je baille en faisant une voix hihihihi:)
2007-03-01 00:11:50
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answer #4
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answered by ninette 2
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