Au théâtre :
comédie : pièce destinée à provoquer le rire par la peinture des moeurs, des caractères ou par la succession d'événements inattendus. ( cf Feydeau par ex, el le théâtre dit "de boulevard")
farce : du 10e au 12 e siècle, intermède comique dans la représentation d'un mystère. (mystère = drame mettant en scène des épisodes de la vie des Saints ou la Passion du Christ).A partir du 13e siècle, petite pièce comique, peinture satirique des moeurs et de la vie quotidienne. (ex : la farce de Maître Pathelin - anonyme).
Au 17 e siècle, arrive la Comedia D'ell Arte. Molière a travaillé ce genre. (farce codée jouée avec des masques).
tragédie : le sujet est emprunté à la mythologie ou à l'histoire. Mise en scène de personnages illustres. Action destinée à susciter terreur ou pitié par le spectacle des passions et les catastrophes que suscitent ces passions.
Le ou les héros de tragédie sont sous la coupe du Destin (le Fatum latin) et n'ont aucun choix dans l'action. Ils sont condamnés d'avance, souvent dans le sang, même si Racine n'a pas toujours respecté cette dernière règle.
Corneille a écrit plutôt des tragi-comédies, ainsi nommées parce qu'elles ne finissaient pas dans le sang.
2007-02-28 05:01:49
·
answer #2
·
answered by Kalydoug 7
·
0⤊
0⤋
Comédie :
http://www.cafe.edu/genres/n-comedi.html#3
". Définition et fonction dans la société.
Le mot de comédie (en français) a d'abord servi à désigner le théâtre en général (XIV-XVIe siècles). A partir de la Renaissance, on lui a attribué un sens plus restreint et plus précis: il renvoie désormais à un genre dramatique qui se distingue à la fois de la tragédie (forme noble du théâtre) et de la farce (forme populaire du théâtre). La comédie est un genre protéiforme, donc difficile à saisir. Il y a quand même des constantes: il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose et destiné à provoquer le rire (l'humour peut être aussi bien innocent que grinçant); on y retrouve une intrigue (souvent amoureuse), une peinture psychologique ou sociale, de la fantaisie (autant dans les mots que dans l'action); le texte met en scène des personnages tirés la plupart du temps de la vie ordinaire (contrairement à la tragédie); le ton est en général léger, enjoué. La comédie se fonde sur la dualité essentielle entre la vie et sa représentation; son principe (qui est celui du comique en général) est un principe de contradiction: le rire naît d'un événement triste ou désagréable. Alors que le drame ou la tragédie amplifie les événements, la comédie les atténue, tout en les mettant en relief. Son rôle est de dédramatiser, de désacraliser même. Elle se tourne toujours vers l'aspect ridicule des êtres et des choses, elle en souligne le caractère insignifiant; elle cherche à faire descendre l'homme de son piédestal (la tragédie vise le but inverse). L'idée de jeu est à la base de la comédie: elle joue avec les êtres et les choses, elle se joue d'eux allègrement. Ce jeu (entendu à la fois comme amusement et comme distance prise par rapport au monde) représente un moyen efficace et fécond de traiter des problèmes des hommes et de la société. Certains auteurs de comédies s'en sont avisés et ont ainsi proposé, par le biais du rire et d'une écriture ludique, une critique de la société, une satire des moeurs qui régissent la vie des hommes (ex.: Aristophane, Molière, Beaumarchais); ils ont fait de la comédie un miroir qui reflète la réalité, mais en la déformant, en la grossissant, en la transformant (ex.: création de types comiques). Le théâtre, avec sa grande portée, a permis à ces écrivains une diffusion très large de leurs idées. Les auteurs de comédies (les plus grands) sont donc profondément engagés dans la vie de leurs contemporains; la comédie, pour eux, est bien plus qu'un simple divertissement: c'est un moyen d'agir sur le réel. Cependant, la plus grande partie du public (de toutes les époques) n'a souvent été sensible qu'au côté agréable, divertissant de la comédie; il est arrivé d'ailleurs que des rois, des seigneurs engagent des auteurs de comédies pour être divertis (ex.: Molière a été au service de Louis XIV). Depuis sa création, la comédie a toujours joui d'une grande popularité, mais surtout auprès du peuple; l'élite de la société l'a souvent boudée, la considérant comme un genre mineur".
Tragédie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die
Farce :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Farce
Si cela a pu t'aider...
Cordialement.
2007-02-28 04:57:46
·
answer #3
·
answered by annieclaude 3
·
0⤊
0⤋
Comédie :
Le mot de comédie (en français) a d'abord servi à désigner le théâtre en général (XIV-XVIe siècles). A partir de la Renaissance, on lui a attribué un sens plus restreint et plus précis: il renvoie désormais à un genre dramatique qui se distingue à la fois de la tragédie (forme noble du théâtre) et de la farce (forme populaire du théâtre). il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose et destiné à provoquer le rire (l'humour peut être aussi bien innocent que grinçant); on y retrouve une intrigue (souvent amoureuse), une peinture psychologique ou sociale, de la fantaisie (autant dans les mots que dans l'action); le texte met en scène des personnages tirés la plupart du temps de la vie ordinaire (contrairement à la tragédie); le ton est en général léger, enjoué. La comédie se fonde sur la dualité essentielle entre la vie et sa représentation; son principe (qui est celui du comique en général) est un principe de contradiction: le rire naît d'un événement triste ou désagréable. Alors que le drame ou la tragédie amplifie les événements, la comédie les atténue, tout en les mettant en relief. Son rôle est de dédramatiser, de désacraliser même. Elle se tourne toujours vers l'aspect ridicule des êtres et des choses, elle en souligne le caractère insignifiant; elle cherche à faire descendre l'homme de son piédestal (la tragédie vise le but inverse). L'idée de jeu est à la base de la comédie: elle joue avec les êtres et les choses, elle se joue d'eux allègrement. Ce jeu (entendu à la fois comme amusement et comme distance prise par rapport au monde) représente un moyen efficace et fécond de traiter des problèmes des hommes et de la société. Certains auteurs de comédies s'en sont avisés et ont ainsi proposé, par le biais du rire et d'une écriture ludique, une critique de la société, une satire des moeurs qui régissent la vie des hommes (ex.: Aristophane, Molière, Beaumarchais); ils ont fait de la comédie un miroir qui reflète la réalité, mais en la déformant, en la grossissant, en la transformant (ex.: création de types comiques). Le théâtre, avec sa grande portée, a permis à ces écrivains une diffusion très large de leurs idées. Les auteurs de comédies (les plus grands) sont donc profondément engagés dans la vie de leurs contemporains; la comédie, pour eux, est bien plus qu'un simple divertissement: c'est un moyen d'agir sur le réel. Cependant, la plus grande partie du public (de toutes les époques) n'a souvent été sensible qu'au côté agréable, divertissant de la comédie; il est arrivé d'ailleurs que des rois, des seigneurs engagent des auteurs de comédies pour être divertis (ex.: Molière a été au service de Louis XIV). Depuis sa création, la comédie a toujours joui d'une grande popularité, mais surtout auprès du peuple; l'élite de la société l'a souvent boudée, la considérant comme un genre mineur.
Tragédie :
La tragédie a souvent été considérée comme le plus grand genre dramatique, le plus noble, par opposition à la comédie. elle élabore en effet un monde textuel (" s'incarnant " par la suite dans une mise en scène) qui crée une distance par rapport à la réalité quotidienne, prosaïque. Cet effet de distance s'obtient de plusieurs façons: par le choix du sujet, emprunté soit à l'Histoire, soit à la légende (mythologie gréco-romaine ou chrétienne); par le choix des personnages (lié évidemment à celui du sujet), qui sont toujours illustres, nobles (rois, princes, héros, etc.); par le choix de grands thèmes: le pouvoir (problème de sa légitimité), la justice, l'honneur, l'amour-passion, etc.; par le recours à un langage châtié, à un style élevé (noblesse de l'alexandrin, beauté des images, etc.). Le fait que la tragédie se joue à distance a pour conséquence d'agrandir, d'amplifier, de sacraliser même ce qui y est représenté.
L'action que représente la tragédie est toujours pathétique et tragique (le tragique n'est pas inséparable de la tragédie: cf. 6): elle est propre à émouvoir le spectateur, à susciter chez lui la pitié ou la terreur (c'est la " catharsis " d'Aristote, concept que du reste l'on n'a jamais réussi à définir clairement). Mais cette action a ceci de particulier qu'elle est toujours liée à la présence d'une transcendance, d'une puissance qui domine le personnage tragique et sur laquelle celui-ci n'a pas de contrôle. Cette transcendance peut être figurée par une divinité (v.Eschyle et Sophocle), par une passion (v.Euripide, Shakespeare et Racine) ou par des valeurs imposées par un ordre social (v.Corneille). Elle provoque la perte, la déchéance du héros; elle le condamne à une existence fermée, sans d'autre issue que la mort. S'il veut combattre, c'est en pure perte: il n'a pas de prise sur les événements, il ne peut agir sur eux; ce sont plutôt eux qui agissent sur lui, révélant par le fait même son impuissance et sa misère (dans les tragédies grecques, les personnages sont punis pour avoir commis une faute, à cause de leur " hybris ", leur orgueil, leur démesure; dans les tragédies anglaises et françaises, la faute semble plutôt originelle, les personnages sont condamnés de naissance). La tragédie met donc à nu la vanité, la misère irrémédiable de l'homme, tout en cherchant à sacraliser cette misère selon une esthétique de la distance.
Dans la tragédie, il n'est pas permis d'espérer, les jeux sont faits, tout est sous le signe de la fatalité. C'est là une des caractéristiques qui la distingue du drame (historique ou romantique). Dans l'univers du drame, le héros a la possibilité de modifier le cours de son existence, il y a une ouverture, un espoir; son combat n'est pas inutile; il n'agit pas sous l'emprise d'une instance supérieure, mais selon sa volonté, son désir. L'Antigone de Sophocle n'agit pas pour elle, mais pour faire respecter les lois archaïques des dieux; par comparaison, Hernani, héros romantique, lutte pour lui-même, non pour être fidèle à des principes, des valeurs qui lui ont été imposés de l'extérieur.
Farce :
La farce n'a pas de prétention psychologique : caricature, jeux de scène et jeux de mots. Personnages types (valet rusé, soldat fanfaron, avare…).
2007-02-28 04:53:54
·
answer #6
·
answered by Bip bip 4
·
0⤊
0⤋