quelques infos sur les sondages :
Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Lundi sont parus deux sondages réalisés au même moment (23 et 24 février), sur le même type de panel (1 005 et 957 personnes, méthode des quotas), et donnant des résultats totalement différents.
Dans l'un, réalisé par LH2 pour RMC, Royal s'envole de 4 points au 2e tour et égale Sarkozy, qui chute lourdement d'autant, à 50-50.
Dans l'autre, réalisé par Ifop pour le très sérieux hebdomadaire Le Point, Royal ne grignote plus qu'un petit pour cent et reste, à 47 %, à six points derrière Sarkozy, à 53 %. Six points, dans une présidentielle, ce sont près de deux millions de voix. Une paille.
Cette hétérogénéité des résultats sondagiers n'est pas nouvelle. Mais elle semble revêtir en ce moment une particulière acuité. En témoigne la publication hier d'un autre sondage, Ifop toujours mais pour Paris-Match cette fois-ci, réalisé deux jours plus tard, le 26 février, sur un panel équivalent de 952 sondés (ci-contre). Il voit Sarkozy en hausse de 1,5 point au 2e tour à 52 %, Royal chutant à 48 %. C'est moins le résultat final qui détonne que la tendance puisqu'ici Sarkozy repart à la hausse. Et l'on sait que, dans les sondages, c'est la tendance qui compte.
Pour expliquer ces différences, qui ne se limitent pas bien sûr à ces trois dernières enquêtes, les têtes pensantes des instituts ne tarissent pas d'explications.
« C'est une campagne un peu folle, avec beaucoup d'indécis, environ une personne sur deux », gémit Frédéric Dabi, de l'Ifop, dans Libération, qui pointe tout de même une certitude : la faiblesse de la gauche et la surprise d'un Bayrou... qui peinerait toutefois à « arrimer » ses électeurs. Prudence, prudence.
Pour Jérôme Sainte-Marie, de BVA, la campagne se « dépolarise » et devient « plus relative» avec le phénomène Bayrou, certes « très fragile » mais « très perturbateur » car « il survient au centre ».
François Miquet-Marty (LH2) évacue lui aussi la responsabilité propre des instituts, notant que « 56 % des sondés pensent pouvoir changer d'avis », avec un fort taux d'intérêt. « Si vous combinez ces deux paramètres, explique Miquet-Marty, vous avez des électeurs influencés par les émissions politiques ».
Résultat évident à qui suit les sondages jour après jour : c'est plus la durée d'« exposition médiatique » des candidats que la teneur de leur discours, qui semble déterminer hausses et baisses. Les épisodes de l'investiture de Sarkozy à la Porte de Versailles, puis de celle de Royal à Villepinte, chacun suivi d'une forte remontée, l'illustrent.
En ces temps d'hypnose audiovisuelle généralisée, le choix politique serait-il réductible au seul temps d'antenne, comme les ventes de café à la longueur des linéaires occupés en hypermarché ?
2007-02-28 01:23:52
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answer #1
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answered by Constance Marie Stephane T 4
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Tu peux aussi comparer à 2002. Depuis 1995, le fameux "3eme homme" se retrouve au second tour et c'est un des 2 favoris qui n'y est pas. Verra t on la même chose cette fois????
Et malgré les sondages, n'oublions pas Lepen en 4eme position actuellement qui peut aussi malgré tout être au second tour.
2007-02-28 01:26:01
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answer #2
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answered by zarkan78 5
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