Face à la souffrance, je pense qu'il y a deux grands types de comportement (avec sûrement des intermédiaires):
Ceux que la souffrance a fait réfléchir, prendre du recul sur la vie, regarder au delà des apparences. Je crois que ceux là ne peuvent plus faire le mal, en tout cal le mal volontaire. Mais dans le fond, auraient ils pu, avant, faire le mal? Je crois que non, ils deviennent surtout plus attentifs et sensibles à la souffrance des autres.
Et ceux que la souffrance aigrit. Ceux là pensent qu'en faisant le mal, ils "rattrapent" ce qu'ils considèrent comme une injustice. C'est un aveuglement, car ils deviennent incapables d'aimer, de pardonner, et par là prolongent eux même cette souffrance qui est à la base de leur comportement.
Et parfois, ces deux personnes là peuvent être els mêmes, selon les circonstances.
En résumé, je crois que selon le caractère de chacun, ou les circonstances de la vie, la souffrance peut faire entrer dans un cercle vertueux (je comprends mieux, donc je pardonne) ou un cercle vicieux (je souffre, donc je veux faire payer quelqu'un).
2007-02-27 17:07:17
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answer #1
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answered by piertiteuf 4
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Quand on a souffert on oubliera que l'on peut faire souffrir de la même façon car l'être humain à la mémoire qui le desert au mieux de ses intérêts.
2007-02-28 02:58:48
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answer #2
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answered by Algor 3
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Le retour de manivelle...
Tu m'as fait je te fais....
je suis aigrie par ta faute tu vas payer....
Pourquoi moi encore et encore?....
A quoi bon continuer je n'en serai pas plus heureuse...
Cela me demande plus d'énergie que la paix...
La paix pourtoujours et je serai heureuse...
Tu ne changeras jamais je ne peux rester à tes côtés...
Voilà des phrases que l'on prononce en cas de conflit...
TOUT est ds la nuance ds la personnamité de chacun et surtout du degré de la douleur...
"Le bien et le mal doivent leur origine à l'abus de quelques erreurs.".
Eluard (Eugène Grindel, dit Paul)
Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité; le bien est toujours le produit d'un art.
Baudelaire (Charles)
A MEDITER CARPE DIEM
2007-02-27 17:17:15
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answer #3
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answered by Anonymous
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dans certains cas pathologiques, c'est même sa raison de vivre...triste mais réel...
2007-02-27 16:47:46
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answer #4
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answered by Lutine 6
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Celui à qui la souffrance est épargnée doit se sentir appelé à soulager celle des autres.
Albert Schweitzer
2007-02-27 21:06:40
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answer #5
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answered by Eurydice 7
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Bien sûr. Cela s'appelle le ressentiment. Vouloir que l'autre goûte à la même souffrance que soi (lui faire payer ses propres souffrances). C'est de la naïveté que de croire que celui qui souffre n'inflige pas de souffrances à autrui. Surtout si le souffrant en question se persuade que cette souffrance est normale (donc une norme). La preuve? Chauqe fois que l'on a affaire avec un givré, on cherche la souffrance du passé qui a pu causer ce délire.
2007-02-27 18:17:39
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answer #6
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answered by Gally Léo 5
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c'est le meilleur moyen de souffrir plus encore
faire le mal n'apporte pas le bien... JAMAIS
2007-02-27 17:11:58
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answer #7
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answered by Anonymous
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Peut être mais pas forcément, ça dépend de son entourage et de son caractère et puis heureusement le temps qui passe atténue les souffrances passées.
2007-02-27 16:58:22
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answer #8
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answered by carmen 3
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celui qui a connu la souffrance, peut comprendre celui qui souffre, mais faire du mal est une pulsion commandée par de sentiments de révolte de vengeance de jalousie.......
2007-02-27 16:53:30
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answer #9
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answered by italiano 6
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s'il est foncièrement mauvais oui !
2007-02-27 16:33:49
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answer #10
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answered by tpgb 4
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