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Etude sur l'inquiètude
de nos habitudes d'hébétude
7 ème magnitude de non bravitude

2007-02-26 18:24:15 · 15 réponses · demandé par zéphyr 5 dans Arts et sciences humaines Philosophie

15 réponses

La ville est une société malade de surpopulation et d'entassement, d'anonymat, de rejet des plus faibles.

Je ne suis pas d'accord avec Philo qui dit qu'à la campagne c'est aussi possible...
Une preuve s'il en est besoin d'une : l'été de la sécheresse 2004, la campagne n'a pas laissé crever ses petits vieux dans la solitude la plus terrible.
Je vis en femme seule à Paris depuis 10 mois et ça relève du cauchemar.
Les gens sont dans leur bulle, centrés sur eux même et n'ont rien à donner... Ils ont oublié ce que veulent dire des mots comme aimer et vivre. Ils sont en état de survie !

J'ai mis 3 mois à ce que les commerçants de mon quartier répondent à mon bonjour. Et 8 mois pour que des liens se tissent un peu avec quelques clients du petit bar où je vais boire un café tous les jours à midi. Une femme seule et qui parle aux gens autour d'elle, c'est suspect ! **** off !

Alors continuer chacun de regarder vos pieds pour soit disant vous protéger, je refuse d'adopter vos méthodes, je continuerai d'aller frapper de temps en temps à la porte de ma voisine de palier pour tenter de me présenter à elle, même si elle n'ouvre pas parce qu'il est 19h passés et qu'elle n'attend personne !

Je veux encore avoir la liberté de passer voir un ami pour un café sans avoir à prendre rdv 15j à l'avance !

Et quand je croise un autre être humain, je veux pouvoir continuer de le regarder dans les yeux pour reconnaissance mutuelle. Dois je me priver d'un de mes sens ?
Et si vous avez encore besoin de protection, allez à l'extrême, faites comme aux Etats Unis, armez vous et tirez peut être !

Pouah, je frôle l'écoeurement, le dégoût. C'est ça la société du futur que nous construisons chaque jour ? chacun de nous est responsable...

2007-02-26 21:13:31 · answer #1 · answered by marie france 5 · 5 0

La foultitude décuple l'effet solitude..
Un trop de stimulation agresse.
Trop d'odeurs de couleurs de gens de bruits différents de temps pris dans les déplacements.
mon esprit sans répit sollicité hébété sature.
Lassitude et inquiétude naissent de ce trop pompeur d'énergie.
Il y a danger quand mon territoire joue la peau de chagrin.
Repli stratégique
quand l'équilibre est rompu souffler une bulle isolante est un réflexe vital grégaire, une nécessaire protection.
La protection, légitime sollicitude, devient habitude.
La solution le problème.

La platitude?
de l'ordre du ressenti personnel.
Un pas de côté suffit parfois à donner du relief en changeant d'angle de prise de vue.
Au niveau collectif de belles choses se mettent en place par le biais d'associations de quartier, d'initiatives individuelles.
Au niveau personnel réapprendre à créer du lien. S'investir dans la cité.
Oser dire et demander pour rompre l'isolement.
Dire son besoin.
7 ème magnitude?
OUI braver la peur, tomber le masque, se dire et dire j'ai besoin
de l'autre aussi.

2007-02-27 03:42:50 · answer #2 · answered by ^^^^^^^^ 5 · 3 0

Je n'ai que souvenirs ...
Avant ma naissance, au coeur d'Avignon, où habitaient mes
ancêtres, les soirs d'été on sortait les chaises dans la rue
et l'on s'installait avec tout le voisinage pour des soirées où
chacun pouvait mener un récit, entreprendre une longue
conversation, pendant ce temps, les enfants turbulents riaient,
jouaient en poussant des cris joyeux..
A chaque fête familiale toute la rue était là, de l'épicier au
coiffeur, on dressait des tables au milieu de la place St
Didier....
Lorsqu'il y eût de graves inondations...les plus hauts perchés
ont accueilli ceux du bas...lits et tables en commun...

2007-02-27 01:18:03 · answer #3 · answered by PINEDE 5 · 2 0

la nuit lorsque je regarde la cité endormie , je ne peux m'enpêcher de penser à toutes ces âmes prisonniéres de leurs tours d'érains, soliloquants immobiles derriéres leurs prismes cathodiques. N'y a-t-il pas de rêve qui se terre derriére les connections synaptique de l'homme-machine. Des flots de multitudes embrasent le silence de ces connections éthériques. Il n'y a pas d'issue. Juste quelques certitudes. Juste le vacarme de mots qui semblent interragir avec la foule des coeurs qui battent à l'unisson au rythme des silences échangés , derriere les portes closes des appartements feutrés.
Dans une ville de silence, soumis au feu sacré des complaintes éclatées , le coeur d'érain attend son heure, déséchant sa diurne mélancolie sur des lettres blanches et noires .
Pourquoi , ne pas BRISER les portes du souvenir et laisser transgresser les fantasmes et les pensées oniriques. Dans une evanescence musquée, faite de parfum d'interdit et de dialogues impossibles, n'y a t-t-il pas une place , pour les ailes du désir. Je me sens si loin, et si proche de toi , inconnue au visage diaphane. Toi qui claquemurée dans des silences inquiétants ne quitte ta robe diaphane de contrition et de soumission à dame ville. Toi qui dérriere les murs semble toujours fuir silencieuse vers d'autres terres imaginaires. Il n'y a plus d'ailleurs, plus de présent, juste un mélange de confessions et d'atermoiments qui se deversent en flots cathodiques sur les terres déséchés et arrides des rencontre incertaines. Déja la nuit semble s'endormir, chatte fatiguée par les souffrances qui hantent la toile d'arachnée. Il me faut repartir dans mon manteau de pluie en quête d'illusions dans la colonie pénitenciaire que l'on nomme travail.

2007-02-26 21:05:06 · answer #4 · answered by Hades et Persephone 7 · 2 0

Tu as la parole en tude ce matin toi

2007-02-26 18:34:03 · answer #5 · answered by Anonymous · 1 0

Peut-être faudrait-il voir du côté d'Étienne de la Boétie, ami de Montaigne, qui écrivit un « Discours de la servitude volontaire ».
.

2007-02-26 19:58:55 · answer #6 · answered by Sabine B 5 · 0 0

Désolée, ça me fait penser à une chanson : nuits de solitude, JJ Goldman du temps de Taï phong. Et je me demande si Sardou n'a pas chanté un truc comme ça aussi, les villes de solitude... Je suis à côté de la plaque ? oui, je sais, c'est mon état normal, bye.

2007-02-26 18:53:02 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

Habitude !

2007-02-26 18:36:04 · answer #8 · answered by Anonymous · 0 0

Dès que les animaux n'ont plus besoin d'avoir peur les uns des autres, ils tombent dans l'hébétude et prennent cet air accablé qu'on leur voit dans les jardins zoologiques. Les individus et les peuples offriraient le même spectacle, si un jour ils arrivaient à vivre en harmonie, à ne plus trembler ouvertement ou en cachette ». Sous-entendu : la relation harmonieuse avec ce qui est serait nocive, dévitalisante et la disharmonie de la peur est vitalisante, la peur maintient la vigilance, l’absence de peur serait hébétude. Comme s’il était nécessaire de tenir l’homme éveillé avec le moyen de la peur. Ce qui veut dire que sans cela, il retomberait dans la torpeur. Alors il en est de la peur comme du café, de l’alcool, des stimulants, des euphorisants, du sport et des drogues dures : elle contraint à la vigilance, elle interdit le repos et maintient la tension de la vigilance sur le qui-vive.

2007-02-26 18:34:03 · answer #9 · answered by ? 7 · 3 3

tu as mange du bitume ce matin....?

2007-02-26 18:28:18 · answer #10 · answered by les yeux ouverts provok adher 3 · 0 0

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