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2007-02-26 07:42:47 · 8 réponses · demandé par Hades et Persephone 7 dans Arts et sciences humaines Philosophie

8 réponses

c'est une excellente question qui mériterait + un long débat avec des personnes "éclairées" que quelques "réponses rapides" ici, même si des réponses rapides en disent long parfois.

de mon point de vue c'est une question d'éthique donc obligatoirement ça engage des croyances diverses et variées sur l'être. Et donc doit-on faire rentrer dans le débat les croyants déistes de tous poils ou non, peut-on traiter cette question en dehors de Dieu: il me semble que oui, c'est une question de "choix" des personnes "éclairées".

ta question, Dieu mis à part sera sûrement plus passionnante, mais "Dieu" obligatoirement doit y entrer, enfin je pense qu'entre guillemets déjà ce serait assez logique; question d'ouverture mais aussi que l'éthique ne peut exister (mon avis) que dans un système ouvert et non fermé uniquement sur l'être humain.

faut-il faire un procès à la raison parce qu'il y a quelques centaines d'années les femmes étaient infiniment plus violentées que maintenant, par exemple? : on comprend mieux pourquoi les femmes d'aujourd'hui, n'ayant pas dans le passé la force physique de l'homme, sont beaucoup plus résistantes psychologiquement (de nos jours), qu'elles vivent plus longtemps de même, leurs défenses (résistances) physiques sont plus fortes...(généralité, donc des exceptions cependant).

ce qui est "amusant" c'est que ce procès procéderait donc d'une raison supérieure à celle (raison inférieure) pour crime contre l'humanité? comme ainsi dire "la raison supérieure" évoluant avec le temps et n'existant que parce que son ancêtre provient d' une "raison inférieure" et beaucoup plus barbare, voudrait lui faire un procès pour toutes les folies du passé? C'est un peu (et même beaucoup) comme si nous condamnions nos ancêtres des cavernes de choses horribles alors que de toutes ces souffrances, douleurs sont nées, avec le temps et les générations successives, des êtres humains de plus en plus heureux (en statistiques).

Point important: le libre arbitre me semble proportionnel au temps qu'on a à pouvoir l'utiliser (et d'autres facteurs psychologiques); dans un monde très très dur ou la survie est de tous les instants le libre arbitre n'est qu'une peau de chagrin.

donc maintenant que nous aurions plus (+) de libre arbitre nous aurions envie de faire un procès à ceux qui n'en avait pas ou quasiment pas? (tout en imaginant pour beaucoup que la raison du passé est la même que celle d'aujourd'hui!).

ta question est géniale même si d'apparence anodine pour la plupart des gens, pourtant même eux peuvent s'y pencher et se poser une foultitude de questions sur éthique & histoire, et en retirer sûrement beaucoup de sagesse, d'enseignements.

amitiés et douce nuit à toi.

2007-02-26 10:26:34 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 1

Ou plutôt faire un procès à l'amour-propre qui consitue la motivation de tous les actes (thèse de La Rochefoucault).
La raison pratique ou la conscience morale est l'antithèse de l'antinomie "l'Immorale" : être immoral c'est s'octroyer des privilèges moraux.
S'attaquer à la Raison c'est se poser le problème moral qui est au centre de la réflexion philosophique : c'est le problème des valeurs, du Bien et du Mal dont on peut faire le principe et la fin de la philosophie.

2007-02-26 17:16:06 · answer #2 · answered by Grapho 3 · 3 0

Pour poursuivre dans ton sens "RV" si tu me le permet ?
de La Rochefoucauld il était dit de lui « ce Frondeur n'a pu faire des moulinets avec sa plume qu'après en avoir fait avec son épée »

mais ces mots ont deux sens philosophiques bien différents , ils désignent cette connaissance ou ce sentiment de la propre existence qui accompagne tous les états intérieurs ou les changements d’état.
Certains projets et actions en blâme d’autres et ou ce trouvent le procès ?
Peut-on dissocier le projet de la raison ?
Par une analyse heureuse, les docteurs du moyen-âge reconnaissent dans la conscience éthique un élément intellectuel (distinction du bien et du mal) et un élément sentimental (penchant vers le bien, recul devant le mal)
qu’ils nomment « syndérèse »
Malheureusement les siècles nous ont fait une conscience bien contradictoire !!

2007-02-26 20:22:12 · answer #3 · answered by J-P 3 · 1 0

oui mais c'est inutile

2007-02-27 19:14:33 · answer #4 · answered by omar o 4 · 0 0

Pourquoi?

La raison technique gère des quantités, des informations. Elles sont substituables entre elles. Hume disait "il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction de l'humanité à une égratignure à mon doigt".

La raison calcule, ordonne, organise. On put pas lui reprocher de ne pas faire cas de l'humanité. Enfin, sauf si comme Kant on distingue entendement et raison, et qu'ainsi on fait de la raison une instance régulatrice de l'action. Dans ce cas, c'est ^plutôt à l'entendement qu'il faudrait reprocher ces crimes.

2007-02-27 05:09:58 · answer #5 · answered by Gally Léo 5 · 0 0

Nous respectons la raison, mais nous aimons nos passions.
Alain

2007-02-27 03:21:59 · answer #6 · answered by Eurydice 7 · 0 0

Fais en plutôt un à sa perversion - le totalitarisme - et à l'obscurantisme. La raison - la vraie - engendre la tolérance (cf Kant ou Rousseau).

2007-02-26 15:46:59 · answer #7 · answered by luigipol1 1 · 1 1

Gorbet djan,

Voici une question pertinente, qui aura certainement du mal à rassembler la foule autour d'elle.

Ta question, met en évidence, la difficulté de l'interprétation du mot Raison.

Il serait donc judicieux de connaître la philologie, et la sémantique, pour accéder aux définitions de ce terme.

Mais en étant succinct, nous pourrions dire, qu'il est nécessaire de "justifier" la Raison, pour connaître les raisons de ces déviations.

Pour cela tu nous conduis à définir ce qui est "Juste", et cela engage une des plus grandes difficultés philosophiques.

L'exigence d'un tel procès serait l'objectivation de l'homme, ce qui jusqu'aujourd'hui tient de l'impossible.

Aussi, je serai terriblement méfiant de ceux qui veulent intenter un procès à l'homme, pour le simple fait qu'il est ce qu'il est.

En revanche, je ne disconviens pas qu'il est nécessaire parfois de "jauger" les actes, afin d'en apprendre les conséquences, et de tenter d'améliorer le devenir de l'homme.

2007-02-26 19:45:36 · answer #8 · answered by hiram abif 3 · 0 1

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