Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
2007-02-25 20:03:16
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answer #1
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answered by ♀♂ton magicien♫♪ 5
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je ne s8 pa vector hugo pour te dir tes mot et je ne s8 pa verlain pour te dir dé poemes mais je reste moi meme pour te dir JE T'AIME.
2007-02-25 19:23:07
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answer #2
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answered by Mado 6
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Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
2007-02-26 04:53:13
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answer #3
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answered by HOU LALA 4
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Je ne connais pas le titre, mais il commence par ces vers:
la vie est triomphante et l'idéal est mort
Et voila que, criant sa joie au vent qui passe
Le cheval enivré du vainqueur broie et mord
Nos frères, qui du moins tombèrent avec grace....
Et nous que la déroute a fait survivre, hélas
Les pieds meurtris les yeux troubles, la tete lourde
Saignants, veules, fangeux deshonorés et las
Nous allons, étouffant mal une plainte sourde,
Nous allons au hasard du soir et du chemin
Comme les meurtriers et comme les infames
Veufs orphelins, sans toit ni fils ni lendemain,
Aux lueurs des forets familières en flammes
Ah ! puisque notre sort est bien complet, qu'enfin
L'espoir est aboli, la défaite certaine,
Et que l'effort le plus énorme serait vain,
Et puisque c'en est fait, même de notre haine,
Nous n'avons plus, à l'heure où tombera la nuit,
Abjurant tout risible espoir de funérailles,
Qu'à nous laisser mourir obscurément, sans bruit,
Comme il sied aux vaincus des suprêmes batailles.
Je suis en train de rechercher la suite.
Et vous saviez que Verlaine a vécu et est mort (je crois) à Metz?? J'ai failli habiter dans l'immeuble où il a vécu.
Comme ça se voit, j'ai trouvé la suite, et le titre, il s'agit du poème "les vaincus".
Et il est bien plus long que ça parce qu'il est en 4 parties et que là il n'y a que la 1ère.
2007-02-25 20:51:46
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answer #4
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answered by Mnémo 5
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Préferé?
impossible de répondre, mais:
"Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie:
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie!
Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien...
O la triste histoire!
Je suis un berceau
Qu' une main balance
Au creux d' un caveau:
Silence, Silence!"
2007-02-25 20:27:12
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answer #5
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answered by Anonymous
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"Crimen Amoris" c'est la fête aux 7 péchés...
2007-02-25 19:41:09
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answer #6
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answered by Eusebio 4
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Demain dès l'aube....
2007-02-25 19:31:26
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answer #7
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answered by ? 5
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d'ailleurs en ces temps léthargique
sans gaieté comme sans remord
le seul rire encore logique
c'est celui des têtes de mort
je crois que c'est de verlaine, au pire de raimbaud, en tout cas j'aime beaucoup
2007-02-25 19:31:16
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answer #8
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answered by jodo 1
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celui ci
http://poetes.com/verlaine/ariet1.htm
bonne lecture...
2007-02-25 19:29:31
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answer #9
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answered by Anonymous
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A la promenade
Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d'ailes.
Et le vent doux ride l'humble bassin,
Et la lueur du soleil qu'atténue
L'ombre des bas tilleuls de l'avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein.
Trompeurs exquis et coquettes charmantes,
Cœurs tendres mais affranchis du serment,
Nous devisons délicieusement,
Et les amants lutinent les amantes
De qui la main imperceptible sait
Parfois donner un souffle qu'on échange
Contre un baiser sur l'extrême phalange
Du petit doigt, et comme la chose est
Immensément excessive et farouche,
On est puni par un regard très sec,
Lequel contraste, au demeurant, avec
La moue assez clémente de la bouche.
Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
Qui font souvent le bien et peuvent tout le mal,
Et ces yeux, où plus rien ne reste d'animal
Que juste assez pour dire : " assez " aux fureurs mâles.
Et toujours, maternelle endormeuse des râles,
Même quand elle ment, cette voix ! Matinal
Appel, ou chant bien doux à vêpres, ou frais signal,
Ou beau sanglot qui va mourir au pli des châles !...
Hommes durs ! Vie atroce et laide d'ici-bas !
Ah ! que du moins, loin des baisers et des combats,
Quelque chose demeure un peu sur la montagne,
Quelque chose du coeur enfantin et subtil,
Bonté, respect ! Car, qu'est-ce qui nous accompagne
Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il?
2007-02-25 19:22:31
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answer #10
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answered by Dany 7
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