Elle est caractéristique des périodes de redoux. En effet, comme c'est une avalanche de neige humide elle se produit lorsque la neige se réchauffe ou après qu'il ait plu donc souvent au Printemps.
Leur trajectoire dépend exclusivement du relief et leur vitesse est de l'ordre de 60 km/h. Cependant, malgré leur faible vitesse, la pression exercée par la coulée est considérable dans la mesure où la densité de la neige est importante à l'instar de la quantité de neige déplacée.
2. Avalanche de poudreuse : l'aérosol
Une avalanche en aérosol est un écoulement de particules de neige dans l'air. Ainsi, elle ressemble à un gros nuage de neige qui se déplace très rapidement.
L'aérosol ne naît que lorsque l'écoulement atteint une vitesse assez importante, de l'ordre de 10 m/s (soit 36 km/h) pour une neige poudreuse (donc légère et fine). Ensuite, les structures tourbillonaires qui composent l'aérosol prennent de la vitesse au fur et à mesure de leur évolution pouvant ainsi atteindre des vitesses allant de 30 à 100 m/s (soit de 100 à 360 km/h). Le problème est grave dans la mesure où cette avalanche ne suivant pas le relief elle est très difficile à arrêter, il faut qu'elle ne soit plus alimentée en neige et que la pente diminue.
Cependant, ce type d'avalanche a beau paraître spectaculaire, les dégâts sont très faibles car l'aérosol exerce une pression de l'ordre de 100 kN/m². L'effet destructeur est dû au souffle donc à l'importance des turbulences (donc de la quantité de neige en suspension et de son étendue).
3. Avalanche de plaque
C'est la plus répandue des avalanches avec 80% des cas. L'écroulement ressemble au glissement d'un solide (voir nos expériences) sur un plan incliné et la vitesse semble uniforme ne subissant que très peu de fluctuations.
L'étude mécanique de ce type d'avalanche est particulièrement complexe car de nombreux phénomènes sont toujours mal compris. L'écoulement est issu de la rupture d'une strate du manteau neigeux, et suivant la cohésion de la neige à l'intérieur de la couche, la fracture peut se propager sur plusieurs centaines de mètres alors que l'épaisseur de la couche varie de quelques mètres. Ainsi, la quantité de neige déplacée est conséquente et comme la vitesse qui varie selon la pente peut atteindre 30 m/s (soit 100 km/h), si la masse volumique =m/V est importante, la pression d'impact sur un obstacle peut atteindre un pic de l'ordre de 1000 kPa (soit près de 100 t/m²). Elle est donc très destructrice.
L'arrêt du phénomène est fortement lié à la déclivité, au dessous de 20°, l'avalanche ralentit et s'arrête.
Nous analyserons ce mouvement dans la partie suivante.
2007-02-26 22:09:22
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answer #1
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answered by Ptit Coeur 4
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