Je te comprend, idem, pour bien du monde , le 1 ier
exemple, je crois est la perte de nos parents... Con-
cernant Dieu, c'est " chacun son tour ", personne
n'est immortel, et ça laisse toujours beaucoup de
tristesse de perdre ceux que nous aimons et de
penser que notre tour viendra... Te souhaite un " break " !!
2007-02-24 13:29:24
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answer #1
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answered by ? 7
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Je te comprends moi aussi!
Je suis née, comme mon père m'a dit, par accident. Je suis la 7ième de la famille, et, toutes mes soeurs et 1 de mes frères sont beaucoup plus âgés que moi, il ni avait qu'un frère qui n'avait que 2 ans de différence avec moi.
Lorsque mes parents ont commencé à avoir des problèmes de couples, mes autres soeurs et mon autre frère étaient tous marié.
Mon père avait rencontré une prostituée, dont le mari acceptait que ses amants aillent chez lui. Cette femme avait 6 enfants tous de pères différents, et certains de couleurs différentes. Mon père, pour ne pas éveiller les soupçons de ma mère, m'amenait avec lui, en prétextant à ma mère, qu'il allait jouer aux cartes chez eux amis, et que je m'amuserais avec ses enfants. Naturellement mon père me disait:tu es bien mieux de la fermer, et de ne rien dire à ta mère sinon, tu vas payer le prix cher. Je ne disais rien.
Mon frère vivait lui aussi le rejet de mon père mais avec violence, et il avait commencé bien jeune à prendre des médicaments comme des pilules pour le mal de tête, et à 14 ans, il en prenait 50 et + par jour....il ne voulait pas se suicider, mais simplement se geler assez pour oublier quel père il avait.
Enfin pour faire court, ma mère a deviné, je ne sais pas comment que mon père avait une maitresse, et, elle a commencé à le menacer de se tuer, mais mon père la narguait et puis claquait la porte.
Un jour elle a commencé ses nombreuses tentatives de suicide, et mon père m'a donné le numéro de téléphone de la police et, chaque fois, je devais téléphoner à la police et lui faire faire un lavage d'estomac.
Puis un jour que j'étais à la maison avec mon frère, j'ai entendu crier, c'était ma mère, elle avait mis le feu sur ses vêtements et elle commençait à brûler. Nous avons été assez rapide pour la mettre sous la douche et l'éteindre. Elle n'avait que de légères brûlures, mais mon père l'a fait internée.
Il en a profité pour vendre la maison, et acheter avec les sous, une maison à sa maîtresse et à sa famille, en Gaspésie, sur le bord de la mer, et il est parti avec elle, son mari et 4 de ses 6 enfants. Il a mis mon frère à la rue, et il m'a forcé à le suivre.
Sa maîtresse ne m'aimait pas du tout, car, j'étais la seule faisant encore partie de la vie directe de mon père.
Un jour, elle a profité du fait que mon père et moi mangions tous les deux seuls dans la maison, pour m'accuser de vouloir lui voler mon père et, elle m'a poignardé....
Mon père m'a amené avec lui en auto, et il a téléphoné à la police. Comme le coup de couteau n'avait que perforé la peau, enfin, il avait rentré, mais pas touché le coeur ni l'estomac. Je ne saignais pas horriblement.
L'infirmière du coin, a fait des points de suture, et la police est arrivée, mais ils étaient des cousins de la maîtresse de mon `père.....c'était un patelin où tout le monde était parents avec tout le monde. Ils ont demandé à mon père si il voulait porter plainte, et, il a refusé.
Le lendemain, il m'a mise dans un autobus pour retourner à Montréal avec ma valise. Il m'a dit, va voir tes soeurs et demande à l'une d'elles de te prendre.
Personne de ma famille n'a accepté de me prendre. Ma mère était toujours hospitalisée, alors, je suis allée en placement. J'avais 13 ans, personne ne voulait de moi, mon père m'avait laissé pour contre.
J'ai donc fait plusieurs foyers nourriciers, et puis chez une famille, il y avait beaucoup de violence et celle qui mangeait les coups c'était moi.....je me suis enfuie, et en pleine nuit, une auto noire c'est arrêté devant moi, et un type est descendu de l'auto avec une insigne de la police. Il m'a demandé de le suivre, et d'aller dans l'auto qu'ils me conduisaient au poste de police. Mais, en faite, c'était 2 types qui avaient de fausses insignes. J'ai été séquestrée et violée pendant 17 jours. La police m'a retrouvée, et je suis retournée en foyer nourricier.
La seule personne qui me téléphonait c'était mon frère. Quelque fois même, il a volé une voiture pour venir me voir dans un de mes foyers. J'en ai fait 33, avant de pouvoir enfin travailler.
Je travaillais le soir, de 19hr à 3hr du matin, et j'allais à l'école le jour de 8hr à 14hr.
J'ai fini par avoir mon diplôme en informatique. Mais, comme je n'avais personne pour me loger, j'ai dû travailler dans des maisons pour faire la bonne à tout faire, des emplois du genre...Puis un jour, j'ai passé un examen pour travailler dans mon domaine.
J'ai rencontré un homme de 10 ans mon aîné, je suis tombée amoureuse et nous avons vécu ensemble, mais, je suis tombée enceinte et il m'a mise à la rue.
J'ai tenté de renouer contact avec ma famille mais, personne ne voulait m'aider. Mon frère n'était pas dans une meilleure mesure que moi, et lui non plus ne pouvait pas m'aider.
J'ai rencontré le frère d'une amie de travail, et elle m'a hébergé chez elle. Son frère était très gentil avec moi, et de fil en aiguille nous sommes tombés amoureux, et il m'a demandé de me marier avant la naissance de mon bébé. Ce que nous avons fait, avec joie.
Ma belle famille ne m'a jamais acceptée...sous prétexte que j'étais enceinte avant de connaître leur fils, et que par conséquence j'étais une putain.
Pendant 29 ans, ce fût l'enfer, malgré le fait que j'ai eu 2 autres enfants avec mon mari.
Puis en 2002, le seul oncle que je fréquentais est mort à 82 ans, et puis 5 jours après, mon frère que j'aimais tant, s'est pendu. Au même moment, mon fils aîné à décider de couper les ponts avec moi et mon mari, sans que nous sachions pourquoi, alors que sa femme attendait une petite fille.
Tout ça, après tout ce que j'avais vécu.....je n'en pouvais plus.
Je ne te dis pas que les 4 années qui ont suivi, n'ont pas été difficile. J'ai eu le goût de mourir, et puis mes autres enfants m'ont beaucoup supportés, mon mari aussi....J'ai commencé à sourire.
Aujourd'hui, je suis clouée au lit, à cause de 3 hernies au dos et de la fybromyalgie. Je ne vois pas mon fils aîné et sa famille, car il a maintenant 2 enfants, mais, j'ai mes deux autres enfants dont ma fille qui attend son deuxième enfant, pour la mi-avril. Son fils qui a 2 ans est si gentil.....mon fils cadet aussi est adorable.
Oui.....je pourrais m'arrêter et dire, la vie n'est que de la merde, mais, j'ai encore de l'amour, autour de moi, et, pour eux, je me dois de sourire.
Alors à tous les matins, avant de me lever, le premier geste que je pose, est de sourire.....au cas où!!!
Est ce que Dieu me détestait pour avoir eu une vie si merdique? Je ne pense pas....je crois que tout ça, m'a appris bien des choses, et la première c'est que personne n'est obligé de nous aimer, mais, on se doit de s'aimer, et d'apprendre à vivre pour soi-même avant tout. Et si par chance, il y a des gens qui nous aiment autour de nous, et bien, on est choyée et on se doit de leurs montrer que nous sommes heureux de les avoir et que nous pouvons les aimer parce que, nous savons aimer malgré tout.
Ne perd pas patience, aime toi..souris toi....et puis, les autres viendront te sourire, et t'aimer.
Prend le temps de prendre le temps....
2007-02-24 22:27:15
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answer #2
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answered by megbrise 6
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Bonsoir julie,
la perte d'un être cher est une épreuve terrible, douloureuse, sans doute la pire de toutes.
J'ai personnellement perdu mon frère d'un cancer il y a 2 ans, je l'ai soutenu dans sa maladie, ai été le dernier à lui tenir la main, et je repense souvent à lui.
il a vécu une épreuve terrible.
Mais je me dis aussi qu'il est libéré de sa souffrance, et, où qu'il soit, si l'on admet qu'il y a un "après", j'espère qu'il y est bien, apaisé, heureux.
Je ne veux plus souffrir de ce qu'il a enduré, cela ne sert plus à rien.
Tu sais, je suis croyant, mais non pratiquant.
J'ai lu pas mal de livres sur les religions, sur la spiritualité, et aussi sur les témoignages de vie après la mort.
Ce qui est étonnant, surprenant, c'est que beaucoup de choses se recoupent, et des textes parfois très anciens, hindous, tibétains, musulmans ou catholiques, se rejoignent peu ou prou, seuls les "images" associées aux textes divergent, cultures différentes obligent...
C'est très troublant.
J'en retiens quelques éléments.
1. l'être humain est libre, de ses choix, de son destin : nous sommes sur terre pour nous "définir", pour apprendre, aimer, nous "découvrir" par rapport à nos choix, nos décisions, et décider de qui nous sommes et voulons devenir.
Pour grandir et évoluer en allant vers la plus grande idée que nous avons de nous-mêmes.
2. Dieu (quelque soit notre religion et le nom que nous lui donnons) est le Créateur, mais ne "dirige" pas nos vies : c'est nous et nous seuls qui le faisons, dans un Liberté totale, liberté qu'Il nous a donnée : quel serait un Dieu qui nous obligerait, qui nous "tiendrait" ou déciderait pour nous de nos vies ? Cela est un non-sens complet : cette idée provient de temps très anciens, où les pouvoirs en place, religieux ou despotiques, faisait craindre un dieu sévère et intraitable, pour que ces hommes de pouvoir puissent instaurer leur autorité.
En fait, Dieu n'agit avec nous ni plus ni moins que nous-mêmes avec nos enfants : nous leur donnons des conseils, faisons part de notre expérience : ensuite, ils choisissent... :-)
3. la question de la mort : ce n'est pas Dieu qui "reprend" la vie, simplement parce que la Vie.. ne s'arrête jamais : nous sommes immortels. Ce que nous appelons la 'mort" n'est qu'un passage.
Quand j'étais au fond du gouffre après le décès de mon frère je me suis dit soudainement, après des semaines de dépression : pourquoi pleures-tu vraiment ? Pour lui, ou pour toi-même ?
Je pleurais parce que je l'avais vu souffrir.
Parce que j'étais triste qu'il ne soit plus là, mais pour MOI.
Or, il faut regarder devant.
Et si l'on accepte que la mort n'est pas une fin, alors tout est possible, et beaucoup plus facile.
Or, la mort fait partie de la vie, au même titre que notre naissance.
Donc, nous devons l'accepter; et je pense même que nos "disparus" nous ont dans leur coeur, comme nous les avons encore dans le nôtre : le reste est superflu :-)
Tu dis que Dieu ne t'aime pas.
Pourquoi ne t'aimerait-il pas ?
Lorsque l'un de nos enfants est triste, ou souffre, est-ce que nousl'aimons moins, ou pas ? Nous l'aimons plus.
Dieu n'a qu'une envie : que la vie qu'il nous a créé nous rendent heureux, libres, justes.
Je te dis que Dieu t'aime tout autant, quelques oient tes actes, tes humeurs, tes joies ou tes peines.
Et si tu as un coeur énorme, alors, tout ce que tu fais pour les autres, te reviendra, sans même que tu puisses aujourd'hui t'en douter.
Je garde en tête cette phrase d'un sage, moine bouddhiste, il y a 200 ans : "votre mort sera le plus bel instant de votre vie".
Et une autre, afin de voir la vie telle qu'elle est en réalité (extraordinaire, merveilleuse, si pleine de possibilités) :
"Vous ne pouvez pas ne pas être heureux, mais vous ne le savez pas : tel est le drame de votre condition".
Pris dans son aspect positif, cette phrase est une révélation.
Nous souffrons tous de la perte des êtres que nous aimons : faisons en sorte, quand nous pensons à eux, de nous souvenir des rires, des moments heureux, de tout ce qu'ils Sont (et non pas "étaient"), et de la beauté de notre relation à eux : là est la clé de la libération.
Et chacun de nos moments avec eux, de nos pensées pour eux, sont éternels.
Bien à toi.
2007-02-24 21:58:58
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answer #3
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answered by Skylark 4
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Si tu es croyante, tu sais que tu les retrouveras un jour. Ils t'ont juste précédée, et t'attendent.
2007-02-25 04:31:47
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answer #4
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answered by Anonymous
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Bonjour,
Je comprends ce que vous ressentez car je suis passée par là.
J'ai perdu un être cher, et je me suis retrouvée dans une situation incroyablement difficile. Beaucoup de gens m'ont dit que c'était tellement injuste !
Je suis croyante aussi, et j'ai prié toutes les forces de mon coeur pour tenir le coup. J'ai crié : "pourquoi ?" à tous les coins de la Terre, mais je n'ai jamais su pourquoi Dieu me l'avais pris.
Alors, après un très long travail sur moi-même, je pense avoir compris que Dieu nous envoie parfois des épreuves de ce genre, pour "tester" notre foi ; car, il est toujours facile de Croire quand tout va bien, mais ç'est bien autre chose de continuer à croire lorsque les épreuves vous accablent.
Et, c'est justement là où Dieu nous "attend". Je ne sais pas à quelle religion vous appartenez, mais en tant que chrétienne, j'ai souvent relu l'histoire de Job dans l'Ancien Testament, sa vie et ses souffrances, sa persévérance dans sa foi malgré toutes ses épreuves ; ces écrits sont un encouragement à continuer.
C'est vrai que l'on voit souvent des personnes très gentilles partir et les méchants vivre plus longtemps. Je ne pense pas qu'il faille attribuer cela à une injustice. Dieu reprend qui il veut et Lui ne commet aucune injustice car Il est parfait. Il a ses raisons que notre raison à nous ne peut comprendre car nous sommes humains, donc limités.
Je vous encourage donc à persévérer, et un jour, vous verrez que vous connaîtrez à nouveau le bonheur.
2007-02-24 21:53:02
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answer #5
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answered by Natura 4
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tu sais la mort est une épreuve
dieu nous test si on va tenir le coup et continuer à le louer
ou sombrer dans la tristesse et le haire
dans le premier cas dieu nous récompense soit dans la vie d'ici bas ou bien dans l'au delà
2007-02-25 04:22:32
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answer #6
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answered by Yacine D 2
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http://www.relation-aide.com/dos_description.php?id=148
MEDITE
voilà le vrai visage de Dieu
2007-02-25 00:29:59
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answer #7
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answered by bondieuseries 1
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a dieu ns appartenons et a lui ns retournons,il ns a donné la vie c a lui seul de la reprendre le createur de l'univers
2007-03-04 13:06:12
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answer #8
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answered by newbritish007 5
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C'est une question difficile. Déjà tu dois savoir que nous mourons tous un jour ou l'autre (dire que Dieu reprend ça fait bizarre, j'ai du mal ça donne l'impression qu'il tue les gens). Après ça je suis méchant mais réaliste, mais crois-tu que si tes amis avaient été âgés cela aurait été moins triste? Si la mort est triste c'est parce que nous nous attachons aux gens et que nous croyons avoir un droit sur eux. L'autre n'appartient qu'à lui-même. Est-ce à toi de dire si quelqu'un doit mourir ou pas? Or le véritable amour c'est d'accepter que les choses ne nous appartiennent pas, qu'il y a un libre-arbitre dans l'univers ainsi qu'un hasard. Tout ne dépend pas de nous et ça demande de l'humilité, ce qui n'est pas forcément facile.
Dieu a lancé un monde dans lequel il y a du hasard, donc des accidents imprévisibles, et où il y a le libre-arbitre et Dieu respecte sa création avec amour. C'est dur à comprendre car quand on subit le mal on ne voit pas pourquoi Dieu laisse faire ce mal. Le mal fait par les hommes, c'est la fautes des hommes et Dieu respecte notre libre-arbitre (il a donné les commandements, à nous de les suivre) et le mal innocent (naturel) si Dieu intervenait on s'en rendrait compte du coup tout le monde croirait en Dieu du coup adieu le libre-arbitre.
Le raisonnement est étrange mais logique. J'espère que tu auras quand même un peu de réconfort, la vie est faite pour avancer pas pour regarder en arrière. Pour reprendre confiance, lis les Béatitudes dans l'évangile de Matthieu au chapitre 5 "Heureux ceux qui souffrent, ils seront consolés."
2007-03-04 12:46:44
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answer #9
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answered by Jacques Maar 6
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tu as une preuve de ce que tu avances?
2007-03-04 05:05:48
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answer #10
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answered by Anonymous
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