N'est-ce pas en ne voulant pas écouter ses émotions qu'elle prennent le pouvoir?

Answer 1

Revanche du Coeur sur la Raison.
On peut toujours fermer les yeux sur nos émotions, les rejeter, les déguiser, elles resteront tapies dans l'ombre nous donnant l'illusion qu'on a su les dominer.
Mais un jour ou l'autre, elles se réveillent et nous intiment de les écouter, enfin. Ce sont elles qui ont le pouvoir une fois libérées de nous rendre heureux. Qu'elles soient agréables ou douloureuses.

Answer 2

Non, une emotion, est par essence quelque chose qui ne se domine pas!
l'émotion vient de l'âme, c'est l'esprit qui prend le pouvoir!

Answer 3

Je vois ce que tu veux dire : si l'on n'écoute pas ses émotions, elles finissent tôt ou tard par nous tyranniser et nous faire regretter de ne pas les avoir écoutées plus tôt, en prenant la forme d'obsession, de maladie mentale, de TOC, etc. Je pense que c'est en partie vrai.
Je crois de toutes façons que nos émotions négatives sont à prendre très au sérieux. Pour moi, elles nous servent de guide et nous apprennent à mieux nous connaître. C'est comme de se tromper : celui qui ne se trompe jamais ne fait jamais rien, ou bien alors c'est un sacré menteur. Pour apprendre, il faut se tromper. Du côté des émotions, on apprend. On apprend aussi en lisant : J'ai donc appris que les émotions ont un impact sur nos liaisons nerveuses. (voir en neuro-phsyiologie) Ca peut aller très loin... voir extrait de l'article de l'Express ci-dessous, si ça t'intéresse :
L'Express du 07/06/2004
Antonio Damasio
«Oui, il y a une biologie des sentiments»propos recueillis par Dominique Simonnet

Il y a quelque temps encore, on aurait crié à l'hérésie! Une biologie des sentiments? Il était admis que le cœur avait ses raisons à lui, très peu rationnelles, et que les sentiments devaient garder leur part de mystère, loin des préoccupations des scientifiques sérieux… Aujourd'hui, cette étroite pensée cartésienne a du plomb dans l'aile: les chercheurs n'hésitent plus à traquer la tristesse, la joie ou l'amour dans les méandres des cerveaux. Antonio Damasio, directeur du département de neurologie à l'université de l'Iowa, aux Etats-Unis (dernier ouvrage en date: Spinoza avait raison, aux éditions Odile Jacob), est l'un de ces chercheurs audacieux qui tentent de réconcilier le corps et l'esprit. Il l'explique ici: les sentiments sont, eux aussi, les résultats de l'évolution animale. Tenter de comprendre comment nos petits neurones produisent de si belles choses, ou de si vilaines, c'est s'interroger non seulement sur notre nature, mais également sur les fondements mêmes de la culture humaine" fin de citation.