Le pont Mirabeau
Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
poèmes de Guillaume Apollinaire
2007-02-22 08:26:18
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answer #1
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answered by ratapéla 7
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mon coeur balance entre desnos, eluard, aragon et prevert, ça dépend des instants...Là tout de suite je te dirais ...
Le jardin
Des milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassèe
Un matin dans la lumière de l'hiver
Au parc Montsouris à Paris
A Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre
2007-02-24 04:11:37
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answer #2
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answered by jeleanne 2
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L'invitation au Voyage de Baudelaire
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
2007-02-23 08:37:04
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answer #3
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answered by Mélina Sel 1
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J'adooore le poème de Rudyard Kipling "Si..."
En gros tout le texte est magnifique, et détaille les épreuves de la vie, a traverser dignement afin de mériter l appellation d Homme..
A découvrir peut etre, j espere qu il vous plaira :-)
2007-02-22 20:53:18
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answer #4
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answered by crystalline13 2
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"" Heureux qui comme Ulysse "" de Joachim du Bellay
"" Demain dés l'aube "" de Victor Hugo
"" Pour ma mère "" de Maurice Carême
Il y a plus de fleurs
pour ma mère en mon coeur
que dans tous les vergers;
Plus de merles rieurs
pour ma mère en mon coeur
que dans le monde entier;
Et bien plus de baisers
pour ma mère en mon coeur
qu'on n'en pourrait donner.
2007-02-22 11:25:49
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answer #5
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answered by Régine D 5
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demain dès l'aube de Victor Hugo sans aucun doute !! une vraie merveille !
2007-02-22 10:06:56
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answer #6
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answered by constance 1
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"souvenirs" de LMARTINE
parce que j'ai aimé profondément un homme avec qui rien n'était possible, faute à la différence de culture, et à l'éloignement.
2007-02-22 09:08:44
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answer #7
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answered by Anonymous
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Un livre. Le seul qui a su me faire rire aux éclats et pleurer quelques pages après.....
Les Bouffons.
De Miguel ZAMACOÏS
Une beauté vraiment exceptionnelle.
Et....je suis écrivain!
2007-02-22 08:25:57
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answer #8
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answered by osera 4
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jz fais souvent ce reve etrange et penetrant....
2007-02-22 08:25:06
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answer #9
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answered by Anonymous
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J'adore L'Horloge de Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !"
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison
Trois mille six cents fois par heure la Seconde
Chuchote: Souviens-toi!- Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember! Souviens-toi! Prodigue! Esto memor!
( Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi,
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
La gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide,
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même ( oh! la dernière auberge! ),
Où tout te dira : Meurs vieux lâche! il est trop tard
2007-02-22 08:24:54
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answer #10
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answered by Anonymous
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