la politique n'est pas à confondre avec l'éthique individuelle, encore moins avec la sentimentalité.
La politique, c'est l'ensemble qui permet de gérer au mieux la chose publique. Inutile de dire que c'est vaste : 25 ministères -chacun ayant une spécialité- ne sont pas de trop.
Dans la chose publique, c'est l'état, c'est à dire la nation, constituée des citoyens -personnes physiques-, mais aussi des organismes, sociétés, religions, associations -personnes morales- dont il faut assurer le bien être.
L'état, la collectivité, se décrit comme une personne sans âme, sans morale, sans sentiments, dont la vie nécessite tous les sacrifices.
Cette collectivisation est nécessaire, elle sous-entend que l'intérêt de l'état prime celui de l'individu...pire, dans les systèmescollectivistes, - socialo-communisme, facisme- l'individu ne compte que comme l'âne attaché à la roue qui tourne sans arrêt pour puiser l'eau. Le bien être de l'individu est secondaire par rapport à la réussite de l'état.
Dans les systèmes dits libéraux, l'individu tient une place plus grande, il peut par lui-même devenir ce qu'il veut, mais il n'a d'autre ressource que sa propre volonté, en théorie, il doit se débrouiller seul, et chaque recours à l'état sera à titre onéreux.
On voit que l'on est loin des bons sentiments...une preuve :
-en 1954, sous l'animation de syndicalistes et d'agitateurs politiques, les populations de certaines régions de l'algérie -à cette époque, départements français -si ma mèmoire est fidèle- sont appelées à manisfester, faire la grève...etc.
A Bône, aujourd'hui Annaba, les manifestations tournent mal.
La gendarmerie mobile (comme les crs, mais pour la gendarmerie) ouvre le feu...centaines de morts...
Passons pour la bavure !!! Mais si quelqu'un avait eu un poil de sentiment, un pouième d'intelligence, une once de commisération, c'est à dire un doigt de bons sentiments, il se serait inquiété du pourquoi de cette manifestation, il aurait fini par trouver légitime que nos frères algériens, dont beaucoup nous avaient aidés en 1945 à redevenir libres et autonomes, veuillent, à leur tour, retrouver leur autonomie...
Las, la réponse fut claire : répression, rappel du contingent, envoi de l'armée, déclenchement de ce que nous appelons aujourd'hui "guerre d'algérie".
Quel est le politique sanguinaire qui a osé lancer son pays dans ce merdier ?
Un grand Humaniste ! alors ministre de l'Intérieur d'un gouvernement de gauche ! (pas papon quand même ?) :
Miterrand François... soi-même...
Alors, ne croyez personne, la politique, de gauche, comme de droite ne laisse place, en aucune façon, aux sentiments. Elle brûle ceux qui la touchent.
Elle emmène en enfer ceux qui pensent que l'on peut dîner avec le diable, pourvu que le manche de la cuillière soit long...infiniment long.
2007-02-22 07:05:13
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answer #1
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answered by rolli 7
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Les bons sentiments sont sûrement présents au début de la carrière d'un politique, mais ils sont vite étouffés par les avantages et profits qu'on leur offre sitôt qu'ils détiennent un certain pouvoir, hélas!!
2007-02-22 14:37:58
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answer #3
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answered by Anonymous
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