les problèmes d'eau en Espagne
Au cours de notre enquête nous avons découvert que l'Espagne, pays voisin de la France et appartenant à la Communauté européenne, est confronté à un grave problème de l'eau.
L'Espagne est souvent présentée comme un pays sec. Hélas, comme d'autres pays, elle est menacée par la désertification, les incendies de forêts, l'érosion, la pollution... Nous savons aussi qu'il existe des zones désertiques en Espagne. En général, les fleuves, alimentés par les eaux de pluie, ont un débit irrégulier, souvent modeste.
Cependant les ressources en eau seraient globalement suffisantes pour répondre à la demande.
De fait, la répartition géographique des précipitations est inégale. Dans sa frange nord ( depuis la Galice jusqu'au Pyrénées occidentales ) une Espagne tempérée et humide jouit d'un climat océanique avec des précipitations régulières ; l'Espagne méditerranéenne, frange côtière, aux étés arides et aux hivers doux reçoit les précipitations du printemps et de l'automne ( qui surviennent parfois en situation de " gota fría ", sous forme de pluies torrentielles provoquant crues et inondations ); l'Espagne continentale aux hivers très froids et aux étés torrides, privée de l'influence marine, et l'Espagne aride, au sud de la frange méditerranéenne, reçoivent très peu de pluies.
Cette mauvaise répartition pose souvent dans plusieurs régions des problèmes d'approvisionnement en eau qui sont aggravés par des périodes de sécheresse.
Or la demande en eau s'est accrue récemment dans le sud et l'est du pays où se sont développés conjointement l'agriculture irriguée et le tourisme.
Nous avons appris que le gouvernement espagnol prévoit des mesures exceptionnelles dans le cadre d'un Plan Hydrologique National, présenté le 5 septembre 2000 et approuvé par le parlement le 21 juin 2001.
Mais une forte opposition à ce projet se dessine dans la population espagnole. Beaucoup de gens se mobilisent et proposent d'autres solutions.
Des tensions interrégionales apparaissent, auxquelles viennent s'ajouter des tensions avec un pays voisin, le Portugal.
Il faut mentionner que, par le passé, l'Espagne a connu des politiques de grands travaux d'aménagement hydrologique. Elle est le pays d'Europe actuellement le plus équipé en retenues d'eau.
http://coll-ferry-montlucon.planet-allier.com/enquete.htm
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QUESTION 1: les pluies dans la péninsule ibérique
Climat et Conditions
La péninsule ibérique est un monde en soi, de multiples manières. Elle est coupée du reste de l’Europe par une puissante barrière montagneuse, difficile à passer sauf à ses extrémités. C’est aussi un pays de violents contrastes. Le sud-est et le nord-ouest possèdent des chaînes de montagnes à l’échelle des Alpes, dépassant la ligne des neiges. Parmi ces montagnes se nichent de riches et charmantes vallées.
Par contraste, la grande plaine centrale ou Meseta, à l’altitude moyenne de 600 m, présente une étendue énorme d’une désolante uniformité avec des températures extrêmes — fournaise en été et glacière en hiver. Le bord Est, le long de la Méditerranée, jouit d’un climat égal, dépourvu d’hiver au sens propre du terme. Le long de la côte ouest, au nord de Lagos, à Coruña, les vents lourds d’humidité de l’Atlantique pénètrent en profondeur à l’intérieur des terres auxquelles ils confèrent une extrême fertilité. L’Espagne méridionale, surtout l’Andalousie, et le Portugal, ont des hivers chauds et des étés torrides. La distribution des pluies et leur caractère présentent des contrastes aussi accusés, que le pays lui-même. Le nord-ouest de la péninsule a des précipitations moyennes de 710 mm et plus, avec 1776 mm à St Jacques de Compostelle — ce qui équivaut à ce que nous avons à Buckfast — et 30,5 mm et moins dans le sud-est de l’Espagne, mais 901 mm dans la région de Gibraltar. Les pluies, dans le nord-ouest, rappellent en type et intensité ce que nous avons en Angleterre. Le jour où nous étions à Vigo et, quelques semaines plus tard, dans le nord du Portugal, nous recevions une pluie en tout point aussi persistante et torrentielle que ce à quoi le Devon nous a accoutumé. Dans les parties arides d’Espagne, les pluies sont réservées à l’automne et à l’hiver mais sont spasmodiques et très incertaines. Puis surviennent de courtes et violentes averses qui, souvent, semblent tomber d’un ciel serein. Des averses de ce genre ne peuvent pénétrer la dure croûte du sol et n’ont guère pour effet que d’emporter ce qu’il peut y avoir de couche fertile superficielle. Lorsque la pluie vient à manquer, ce qui n’arrive que trop fréquemment, la misère est à la porte.
http://perso.fundp.ac.be/~jvandyck/homage/books/FrAdam/voyages/3voy/1fr.shtml
Les pluies dans la péninsule Ibériqxie. — Une nouvelle carte des pluies vient d'être dressée pour l'ensemble du territoire de la péninsule Ibérique, avec des courbes de 100 en 100 mm., appuyées sur un reseau particulièrement dense de 961 stations2. La figure qui en résulte est bien plus complexe que celle de la carte de Reger, qui date de 1903 3, malheureusement es clniïres qui lui servent de fondement donnent des moyennes qui ne serrent pas la réalité d'assez près. La péninsule ne compte que trente-six stations dans lesquelles les séries recueillies sont suffisantes pour l'établissement de moyennes « vraies ». L'auteur, par un louable souci de précision géographique, a été conduit à sacrifier la précision météorologique ; pour utiliser le plus grand nombre possible de stations, il s'est contenté des observations de cinq ans (1916-1920) ; et encore, il n'a disposé que de 376 séries quinquennales complètes, à un ou deux mois près, et il a dû compléter les autres (dont, il est vrai, aucune n'était inférieure à un an) suivant la méthode habituelle. Quijano a d'ailleurs fait lui-même la critique de sa carte, en calculant, dans les trente-six stations-types, l'écart de la moyenne quinquennale et de la moyenne vraie. Cet écart est apparu considérable pour chacune des stations, et il n'est pas toujours de même signe ; ainsi, alors qu'à Santander la valeur fournie par les chiffres de cinq ans est plus élevée, 1 189 mm. contre 839, à Murcie, elle est au contraire beaucoup plus faible, 280 contre 537 mm. La nouvelle carte accentue donc les contrastes, mais elle ne perd rien de son intérêt et mieux que celle de Reger elle ait ressortir influence relief Les fortes précipitations au-dessus de 1m. au lieu être aux terrasses du Haut-Portugal et de la Galice une part une zone des Pyrénées occidentales et centrales autre part intéressent bande de territoire large et continue de la Sierra de Estrella aux orientales où par endroits surgissent des îlots qui re oivent plus de eau Les régions de précipitations moyennes 500 000 mm. apparais sent plus étendues on ne pensait elles bordent la côte de Barcelone au cap de la Nao et se poursuivent sans interruption Lisbonne par les Sierras de Castille elles débordent enfin de la Betique sur la plaine Andalousie et la Sierra Morena là aussi on des maxima qui dépassent Les régions sèches où la somme des précipi tations est inférieure 500 mm. sont divisées en deux groupes celui Nord correspond au plateau de Vieille-Castille et au bassin de Ebre massif de Catalogne celui du allonge du cap Palos au cap Saint-Vin cent sur la plaine de Murcie la Nouvelle-Castille Estremadoure et garve Ainsi exception de cette dernière province tous les territoires se trouvent en Espagne après les calculs de Quijano la moyenne générale des précipitations qui dépasse légèrement celle de la France au Portugal avec 837 mm. abaisse en Espagne 649 mm Mais si on envisage le régime Espagne apparaît encore plus défavorisée car la plus grande quan tité de eau annuelle tombe en quelques mois sinon en quelques jours sous la forme averses torrentielles qui ne profitent guère aux cultures En maints endroits la tranche eau enlevée par évaporation est de beaucoup supé rieure celle ont fournie les pluies HAUTEUR DE PLUIE EVAPORATION DIFF RENCE Province de Saragosse 1900-1914 327 mm 1586 mm 1259 mm Albacete 1905-1914) 317 mm 93 2199 mm 20 1880 mm 67 Par là explique insuffisance des récoltes Alors avec 300 mm eau utilisés chaque année on devrait récolter 24 hl de blé hectare la Granja Agr cola de Saragosa en dix ans de 1893 1903 enregistré un maximum exceptionnel de hl 22 en 1897-1898 et durant trois ans 1895- 1896 1899-1900 1900-1901 elle perdu ses semailles1 irrigation est une nécessité pour Espagne
http://www.persee.fr/articleAsPDF/geo_0003-4010_1927_num_36_202_8902/article_geo_0003-4010_1927_num_36_202_8902.pdf;jsessionid=B8DC4BE710E66BFC12C1FC707AF7C47C.vesta
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QUESTION 4:grand projet hydraulique
En septembre 2000, le gouvernement espagnol a présenté son Plan Hydrologique National (PHN). Ce plan prévoit la bagatelle de 119 milliards de francs d'investissements durant les huit prochaines années, avec la construction de 118 barrages. 28 milliards de francs supplémentaires serviront pour le transfert de 1.050 hectomètres cubes par an depuis l'Ebre vers l'arc méditerranéen. On envisage également le transfert de l'eau du Rhône vers la Catalogne et Barcelone, condition imposée par le gouvernement catalan pour soutenir le projet.
http://www.rivernet.org/Iberian/planhydro_f.htm
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en complément: L'Espagne face à son "hydroschyzophénie"
http://www.unesco.org/courier/2000_12/fr/planet.htm
BON COURAGE
Réponse à Mademoiselle Aude: ici on est sur yahoo Q/R:
faire des recherches pour répondre aux questions c'est un peu le but.
On peut quand même aider à trouver les infos... on n'a pas fait le devoir... on a juste un peu aidé :-)
2007-02-21 15:11:54
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answer #1
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answered by Chocolat 7
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salut gamin: quelques infos:problemes de secheresse en espagne, y compris en hiver, car tres peu de pluies en hiver egalement(froid sec)...pluie abondantes au nord ouest (ocean atlantique "mar cantabrico")toute l annee, a l est climat mediterraneen, au centre climat continental, pluie oceaniques arretée par le relief montagneux de l espagne(cf carte)..dans l est forte consomatio d eau, car agriculture intensive(fruits et legumestoutel annee), barrages construits par franco(dictateurde 1939a1975)pour developper l agriculture...regions les plus arides: le centre (madrid), l andalousie(extreme sud) et extremadura, qui comme son nom l indique est extreme (extrema) et dure (dura)...graves problemes de secheresse, interdiction diverses en ete mais parfois aussi en hiver (manque de pluie, malgré le froid) pour economiser (remplir les piscines, reduire l arrosage, ne pas laver les voitures, preferer des agricultures qui necessitent moins deau (par exemle, le mais requiert=necessite beaucoup d eau))...
2007-02-22 15:25:43
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answer #5
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answered by Frederic S 1
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Tu trouveras toutes les réponses à tes questions sur le site : http://www.rivernet.org/Iberian/planhydro_f.htm
Extrait tiré du site :
En septembre 2000, le gouvernement espagnol a présenté son Plan Hydrologique National (PHN). Ce plan prévoit la bagatelle de 119 milliards de francs d'investissements durant les huit prochaines années, avec la construction de 118 barrages. 28 milliards de francs supplémentaires serviront pour le transfert de 1.050 hectomètres cubes par an depuis l'Ebre vers l'arc méditerranéen. On envisage également le transfert de l'eau du Rhône vers la Catalogne et Barcelone, condition imposée par le gouvernement catalan pour soutenir le projet... (suite à lire sur le site)
Si c'est insuffisant, voici, ci-dessous, d'autres liens pour mieux connaître le climat ibérique.
2007-02-21 23:16:12
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answer #6
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answered by Anonymous
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