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le chiffrage est, par définition, statique, et non dynamique. "N'importe quel chercheur sait qu'il faut prendre en compte deux cas : la situation telle qu'elle évoluerait sans les mesures ; la situation une fois les mesures réalisées" ....

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-868824@51-813555,0.html

2007-02-20 22:51:55 · 9 réponses · demandé par vince 4 dans Politique et gouvernement Élections

Imagine :

Evite le "Surtout Sarko" c'est petit et ne fait rien avançé ... Royal et Sarko sont au même niveau de démagogie sur le sujet

2007-02-20 22:59:56 · update #1

9 réponses

Oui, c'est évident !

2007-02-20 22:54:41 · answer #1 · answered by Observateur 4 · 1 2

Oui les politiciens peuvent être tentés de se moquer de nous et je ne pense pas qu'ils se retiennent!
Ils savent pertinemment que les marges d'erreur qui entourent le chiffrage de leur programme sont telles qu'il ne faudrait leur accorder aucun crédit; C'est seulement un moyen de faire croire que leur travail a été fait de façon rigoureuse.
Autant les techniques de modélisation économétrique utilisées à bon escient par des chercheurs sont précieuses et utiles aux décideurs, autant elles peuvent être dangereusement détournées de leurs buts, une fois tombées entre les mains manipulatrice des politiciens.

2007-02-21 09:38:29 · answer #2 · answered by JoJo 3 · 1 0

Le chiffrage en France c tout un poeme
La France est le pays le plus en retard au niveau de l union europeenne en ce qui concerne la transparence des finances.
Un politicien genial(dont je ne citerai pas la nom) a meme invente la "commission consultative".
C est une commission qui vous explique que oui, vous avez le droit de voir combien depense tel ou tel ministre.
MAIS elle ne possede AUCUNE information
ensuite si l administration ne vous donne pas les papiers libre a vous de vous plaindre aupres d un tribunal administratif et rdv dans 10 ans.
Donc le chiffrage d un programme electoral est un subtil equilibre entre demagogie et realisme economique.
En gros c du bluff et on y va a la degonfle
le premier qui annonce un chiffre trop aberent a perdu :)

2007-02-21 07:07:20 · answer #3 · answered by Fau5T 6 · 1 0

Salut a Tous

pour répondre a cette question ...deux articles a lire ...

http://www.telos-eu.com/2007/02/presidentielles_le_chiffrage_p.php

le deuxieme critique plus specifiquement Segolene...mais il suffit de substituer le prénom Segolene par Nicolas ou tout autre prénom de candidat ... et on arrive a des résultats identiques :-)

il suffit de répéter l'aphorisme apocryphe attribué a Chirac : "les promesses n'engagent que ceux qui les entendent"

A+

http://www.telos-eu.com/2007/02/royal_demandez_le_programme.php

Royal : demandez le programme !
Elie Cohen
15 février 2007

Ségolène Royal avait placé la barre très haut. Après un long silence troublé par quelques déclarations approximatives, elle devait délivrer un programme articulé et exhaustif, fidèle aux orientations du PS, inspiré des débats participatifs. Autant dire une mission impossible, tant les contradictions entre ces trois orientations étaient manifestes. Pourtant, à en croire les commentateurs, elle a franchi cette redoutable épreuve avec compétence, émotion et autorité. Ségolène Royal aurait-elle gagné en un discours cette « capacité présidentielle » qui semblait lui faire défaut ? Pour en juger, il faut s'interroger sur le programme, sa réception, et son éventuelle mise en œuvre.

En dénonçant la dette insoutenable, les déficits explosifs, la perte de compétitivité, la stagnation industrielle et la panne de l’investissement, Ségolène Royal a surpris. On ne l’attendait guère sur ce registre familier aux libéraux. Pas plus qu’on ne l’attendait sur la réhabilitation de l’entreprise innovante et créatrice d’emplois, de l’entrepreneur qui risque, s’endette et donne son patrimoine personnel en gage. De la part d’une candidate qui, quelques jours plus tôt, n’avait pas de mots assez durs contre l’argent qui corrompt, avilit et qui entendait, quelques mois plus tôt, terroriser les patrons délocalisateurs, une telle conversion pouvait déboucher sur un programme appelant aux sacrifices pour le redressement. On connaît depuis Mendès-France les traits de la réforme éclairée : lucidité dans l’établissement d’un diagnostic partagé, identification des marges de manœuvre et exploration de solutions alternatives, choix politiques combinant rigueur et équité.

La chute n’en est que plus brutale à la lecture d’un programme que Laurent Fabius aurait volontiers qualifié de « statolâtre et dépensophile » et que les tenants de la social-démocratie d’ancien régime auraient qualifié d’Etat Providence du « berceau au tombeau ».

Rien n’échappe à la volonté protectrice et redistributrice de la candidate, ni la petite enfance, ni l’adolescence, ni la condition de jeune adulte, ni la vieillesse bien sûr. Dans chaque cas, pour chaque problème, une indemnité, un revenu de substitution, une garantie, une caution sont proposés. L’Etat distribue des emplois, des logements, des personnels, des subventions, des droits opposables… L’Etat impose, réquisitionne, se substitue aux élus défaillants. Cet Etat sait reconnaître ce qu’est un logement spéculatif et ce qui ne l’est pas. Cet Etat se propose même de garantir à vie le pouvoir d’achat des salariés et leur logement.

On reste interdit devant cette vision démiurgique de l’Etat, la plus extrême en Europe. Alors que la candidate nous alerte sur les bouleversements de la planète, l’irruption de nouvelles puissances, le vieillissement, le changement climatique, l’affaiblissement économique de la France, elle n’avance comme solutions que la France, son Etat ou une Europe peinte aux couleurs de la France.

Le fossé entre le diagnostic et les solutions proposées oblige à considérer que la candidate a décidé de s’affranchir des règles communes de cohérence pour adopter celles, plus classiques, des discours électoraux. Ce qui importe dans ce type d’exercice est que chaque segment de la population soit reconnu et que sa demande soit entendue. Il faut mobiliser l’attention, créer de l’empathie, bref séduire avant de convaincre. A cette aune, force est de constater que Ségolène Royal réussit le tour de force de paraître en phase avec les attentes des Français tout en reprenant les propositions du Programme socialiste.

Si la contrainte de cohérence ne s’applique pas à madame Royal, c’est que Nicolas Sarkozy joue sur le même registre. L’une comme l’autre dénoncent le décrochage français, recourent aux mêmes simplifications sur « la vie chère », désignent les mêmes boucs émissaires (les patrons voyous et la BCE) et promettent de dépenser sans limites (entre 40 et 50 milliards d’euros).

Des programmes également déconnectés des réalités économiques et financières peuvent se comprendre à partir des exigences de la politique démocratique, il n’en reste pas moins que l’électeur aimerait savoir ce que le candidat élu mettrait en œuvre comme politique.

S’agissant de Ségolène Royal, l’alternative est simple : soit le scénario 1981 : application - pause – trahison ; soit le scénario 1995 : gestion - réforme - trahison.

On se souvient que parvenu au pouvoir sur un programme de rupture avec le capitalisme en 110 propositions, François Mitterrand avait rapidement dû décréter la pause qui est devenue la parenthèse puis l’étape de montagne avec à l’arrivée la défaite et l’accusation de trahison des idéaux de la gauche. Nul doute que Ségolène Royal connaîtrait un scénario de ce type mais en accéléré si elle avait la velléité d’appliquer ses 100 propositions. Le contexte actuel est moins favorable qu’en 1981 avec une dette publique dont le poids par rapport au PIB a triplé, avec une consommation vigoureuse qui n’a pas besoin d’être stimulée, avec des comptes sociaux délabrés et des comptes extérieurs en dégradation rapide. C’est une politique de l’offre qu’il conviendrait de mettre en œuvre et non une politique de redistribution tous azimuts.

L’urgence sociale de 2007 n’est pas sans rappeler la fracture sociale de 1995. Si Ségolène Royal présidente venait à marcher dans les pas de Jacques Chirac en oubliant rapidement ses promesses par réalisme économique et si de surcroît elle mettait en oeuvre ses projets de réforme (la nouvelle régionalisation), alors le discrédit s’installerait rapidement et les accusations de trahison refleuriraient au sein même du PS.

N’y a-t-il donc le choix qu’entre deux formes d’échec ?

Ségolène Royal incarne une nouvelle génération en politique et par bien des aspects elle renouvelle le débat et les pratiques politiques. La démocratie participative, la logique des droits et des devoirs, un nouveau partage des pouvoirs entre le centre et la périphérie, une autorité décomplexée constituent autant de manifestations d’un changement d’ère. Ségolène Royal dénonce dans son discours-programme les marchands d’illusions qui cherchent à séduire les électeurs par la « magie des promesses qui n’engagent que ceux qui les reçoivent ».

On ne peut donc exclure que Ségolène Royal contribue à moderniser la politique tout en réformant à chaud le PS. A la lecture de son discours-programme on trouve nombre de traits critiques contre le vieil Etat jacobin, colbertiste, bureaucratique. Par ailleurs on sait qu’elle est séduite par les social-démocraties nordiques et qu’elle souhaite promouvoir le contrat. Mais voilà, même si on ne peut exclure qu’elle se révèle au pouvoir, on ne peut que constater à ce stade que la rhétorique du « désir d’avenir » masque mal un vieux discours fourbu. Reprendre le programme du PS jusque dans ses traits les plus caricaturaux (le pôle public de l’énergie EDF-GDF) n’est pas de bon augure. On ne s’engage pas impunément à distribuer ce qu’on n’a pas. On ne peut faire comme si la France était seule ou pire encore comme si elle dictait ses lois à l’Europe. Les programmes engagent. Lorsque les discours de protection ne sont pas suivis d’effets, ils aggravent le sentiment d’insécurité et le rejet est alors d’autant plus violent.

Elie Cohen est directeur de recherche au CNRS et membre du Conseil d’analyse économique.

© Telos, Agence intellectuelle

2007-02-21 07:02:36 · answer #4 · answered by de_lege_feranda 4 · 1 0

Je crois effectivement qu'ils ne nous donnent que quelques chiffres très fantaisistes et que ce qui compte pour eux, c'est de faire beaucoup de promesses (toujours plus que l'autre)...

2007-02-21 06:56:53 · answer #5 · answered by Dirk Pitt 3 · 2 1

sa couteras bien plus cher que sa

2007-02-21 06:56:36 · answer #6 · answered by mike m 1 · 2 1

je présume que tu as mieux?

Il faut bien un chiffrage pour discuter! Mais heureusement que les politiques des deux bords se penchent sur les chiffrages d'en face pour corriger les aberrations, sinon on aurait un programme à Sarko à 30 milliards au lieu de 120...
(et un programme à Ségo à 30 au lieu de 50)

2007-02-21 06:56:57 · answer #7 · answered by Renaud3394 7 · 1 1

Surtout Sarko avec ses 68 milliards de réduction de prélèvements. Pour Ségolène, on est plus à 50 qu'à 35 milliards. Mais tout dépend de la croissance. Et la gauche est meilleure (voir 1997/2001) que la droite de 2002 à 2006 pour la croissance.

2007-02-21 06:56:45 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 2

non sa s'appelle la politique

2007-02-21 06:55:12 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 1

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