Depuis la destruction du Temple et la dispersion des Juifs par l'Empire romain suite aux révoltes de l'an 70 et de l'an 135, une partie des Juifs expriment le désir de retourner en Terre Sainte[2]. Ainsi pour Maïmonide : « Les Temps messianiques auront lieu lorsque les Juifs regagneront leur indépendance et retourneront tous en terre d'Israël[3] ».
Sous la pression de l’antisémitisme européen et sous l’influence des idéologies nationalistes et d'indépendance nationale, une partie de la population juive européenne (surtout en Europe centrale et orientale, ou l'intégration est difficile) transforme à la fin du XIXe siècle ce désir religieux en un projet politique : le sionisme. Les premières organisations (Amants de sion) apparaissent en 1881. L'Organisation Sioniste Mondiale est créée en 1897.
En s'appuyant sur les ambitions coloniales britanniques au Moyen-orient, le mouvement sioniste obtient par la déclaration Balfour (1917), la conférence de San Rémo (1920) et le mandat de la Société des Nations (1922) un « Foyer National Juif » en Palestine, contre l’avis des Arabes palestiniens qui craignent d'être à terme dépossédés. La Palestine est alors placée sous mandat britannique : on parlera pour cette période de « Palestine mandataire ». Voir aussi le chapitre de Histoire du sionisme : le mandat de la SDN.
De 1918 à 1948, la population juive passe de 83 000 personnes à 650 000. La croissance est due à une forte natalité, mais surtout à une forte immigration due à l’antisémitisme en Europe, lequel culmine dans la Shoa (le génocide juif). Voir l’article détaillé Aliyah.
À compter de 1939, la Grande-Bretagne prend une orientation plus pro-arabe, et arrête l’immigration juive. Après un conflit violent entre 1944 et 1947, les britanniques abandonnent la Palestine. Voir le chapitre Histoire du sionisme : la résurgence de la lutte armée.
En novembre 1947, l’ONU décide du partage de la Palestine entre un État juif (sur 55 %) et un État arabe. Voir l’article détaillé sur le Plan de partage de la Palestine de 1947.
Le nouvel État est proclamé le 14 mai 1948. Voir l’article détaillé Déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël.
Entre la fin 1947 et le début 1949, l’État d’Israël est en guerre contre cinq États arabes qui contestent son existence et envoient leurs armées dans le territoire attribué par le plan de partage de novembre 1947 . Voir l’article détaillé Guerre israélo-arabe de 1948.
les arabes israeliens sont des arabes (catholiques ou musulmans) qui ont la nationalité israelienne (leur maison ou celle de leur parent se trouvait sur un terrain qui maintenant fait parti de l'etat d'Israel)
Quand on parle de ce conflit, il est difficile de rester neutre. En plus du probleme de territoire, il y a un probleme de religion: cette region est la terre sainte pour les 3 grandes religions monothéistes. Suivant sa sensibilité, on dit colonie ou territoire occupé ou Israel.
2007-02-20 20:49:16
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answer #1
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answered by NWA 4
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à la fin du XIXe siècle, en 1870, sur 375 000 habitants, le territoire qui correspond à la Palestine mandataire comportait environ 7000 juifs. Une vieille communauté, parfaitement intégrée au monde arabe, aux préoccupations avant tout religieuses. Le sionisme a voulu faire main basse sur la Palestine. Son arme : l'immigration. Ils ont travaillé le gouvernement britannique, ils ont joué un jeu diplomatique serré entre les Français qui occupaient la Syrie et le roi Abdallah de Jordanie pour contrer les Britanniques. En 1946, sur 1 846 000 personnes, la Palestine comptait 608 000 juifs, sionistes pour la plupart. Ils possédaient environ 7 % des terres de la Palestine mandataire, avaient leurs propres institutions scolaires, administratives, militaires, ils avaient leurs villes, leurs outils de production, leur propre marché intérieur, un véritable État dans l'État. Ils ont réussi à convaincre les occidentaux qu'il fallait partager le territoire entre eux et les Palestiniens. Le plan de partage proposé par l'assemblée générale de l'ONU en 1947 leur donnait un peu plus de la moitié du territoire ! logiquement, si les Arabes se mettaient à immigrer massivement et illégalement en Espagne avec pour but de recréer l'Andalousie musulmane, si après avoir modifié la démographie du pays la communauté internationale décidait de donner la moitié de l'Espagne aux musulmans, les Espagnols auraient légitimement le droit de s'y opposer ! Les palestiniens se sont donc opposés au partage de leur pays. Malheureusement, c'était une erreur tactique, même si elle était fondée sur le droit. Les sionistes étaient bien mieux armés, ils avaient l'expérience acquise pendant la seconde guerre mondiale dans les brigades juives, les grands pays arabes comme la Jordanie, la Syrie ou l'Égypte travaillait contre les intérêts des palestiniens alors que les sionistes étaient soutenus par les Américains, il était clair que la guerre tournerait à l'avantage des sionistes, mais bien entendu difficile de renoncer à la moitié de son pays. Après la guerre, Israël avait agrandi son territoire, 78 % de la Palestine mandataire avaient disparu au profit du nouvel État d'Israël. Les 22 % restants furent administré par l'Égypte et la Jordanie cette dernière annexa la Cisjordanie. Suite à la guerre de 1967, tous les territoires qui avaient fait partie de la Palestine mandataire furent occupés par Israël, en plus du Golan et du Sinaï. Depuis, un grand nombre de palestiniens ont fait le deuil de la Palestine historique. Aujourd'hui, une grande majorité d'entre eux, ainsi que l'OLP ne demande plus que la création d'un État palestinien sur les 22 % restants de la Palestine historique. Les Israéliens, dans leur grande générosité, leur propose un État sur environ 40 % des 22 % en question ! Cela représente environ 10 % de la Palestine mandataire ! Les négociations les plus abouties, celle de Taba, en 2001, sont allés au-delà de 80 % des territoires occupés. Le problème, ce sont les 15 ou 20 % que les Israéliens veulent annexer : Jérusalem (et il est impossible que les palestiniens proclament leur état sans que Jérusalem est ne soit leur capital) et les frontières avec la Jordanie et l'Égypte. Ce dernier point est d'autant plus important qu'avec les frontières, Israël garderait tout son pouvoir sur l'économie et sur les personnes habitant en Palestine : l'exemple de Gaza est flagrant. Sans aucun contrôle sur le passage des personnes et des marchandises, Gaza est un ghetto. La Palestine que proposent les israéliens, c'est une série de ghetto, Gaza, Hébron et Bethléem, Ramallah, Jenine et Naplouse, enfin Jéricho. Inacceptable.
Pour ce qui est des palestiniens d'Israël, ils sont tout simplement les descendants des palestiniens qui ont survécu au massacre perpétré par les armées sionistes entre 1947 et 1948 et qui n'ont pas quitté leurs terres. Ils ont vécu jusqu'à la fin des années 60 sous un régime militaire d'exception et ne sont devenues vraiment citoyens du pays qu'à partir des années 70. Aujourd'hui encore, ce sont des citoyens de troisième catégorie (après les juifs orientaux). Puisqu'ils ne font pas l'armée ils n'ont pas le droit à un certain nombre d'aides sociales, entre autres aux bourses pour les études supérieures, ce qui les handicapent gravement dans un pays où l'enseignement universitaire est payant et extrêmement coûteux. Les municipalités Arabes reçoivent un budget symbolique de l'État qui développe les municipalités juives et les colonies dans les territoires occupés : le cas de Jérusalem est exemplaire. Toute une série de ville, déclaréees « ville juive » sont interdites à ces citoyens non juifs. Ils ne peuvent acheter une maison pour s'y établir. Toute une série de professions « sensibles » leur sont interdites. Des projets de loi visant à limiter leur accès au Parlement sont régulièrement débattus. Le conjoint d'un Arabe israélien ne peut obtenir la nationalité israélienne, comme le pourrait le conjoint d'un juif israélien... C'est tout simplement de l'apartheid.
2007-02-21 12:45:38
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answer #2
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answered by Anonymous
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c simple, après 1945, il fut décidé de donner un pays aux juifs du monde entier, et on a choisi de leur donner les terres d'Israel!
Seulement, les pauvres musulmans qui vivaient là, on leur a pas demandé leur avis, et on les a viré de chez eux, du coup, forcement ils sont pas trop content!
Ps: c'était encore une idée brillante des américains, y sont fort quand même!
2007-02-21 04:32:56
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answer #3
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answered by Anonymous
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Suite à la 2ème Guerre mondiale, il a été décidé d'attrubuer des terres aux Juifs. Les terres choisies étaient la Palestine, à l'époque sous mandat britannique. Afin de régler le problème , l'ONU a proposé un plan de partage en 1947 mais les pays arabes l'ont refusé. Et la guerre a commencé. Les conséquences : 75% du territoire de l'ancienne palestine est devenu Israel en 1948 au départ des troupes britanniques. Le reste à été intégré aux pays arabes proches (Gaza à l'Egypte; Cisjordanie à la Jordanie). Mais il y a toujours des arabes vivant sur le territoire d'israel.
2007-02-21 04:55:52
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answer #4
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answered by ACANTHASTER 7
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Bonjour,
A l'issue de la deuxième guerre mondiale, il a été décidé par les nations unis (résolution en source)de partitionner cette terre en deux états:
Un pour les juifs:
Puisque chassé de partout, et depuis toujours il a été considéré qu'il n'y aurait qu'en s'administrant eux mêmes qu'il ne serait pas systématiquement les boucs émissaires.
Un pour les palestiniens:
Malheureusement, les "cousins" des palestiniens leur ont promis qu'il n'avait pas a prendre cet état par ce qu'il garderait tout ...
Le partage lui même, comme tous les tracés de frontières est un compromis avec les voisins.
Le reste tu le connais sans doute ...
Les palestiniens exigent des Israéliens une reconnaissance alors même qu'il refuse de reconnaitre l'etat d'Israel
(ignorant ainsi la resolution 181 de l'ONU)
Ce qui de facto crée un blocage insurmontable.
La dessus est venu se greffer en 1967 l'OLP qui a décidé de reprendre par les armes ce qu'il considère comme sa terre.
Refusant toujours de respecter la résolution 181...
On accuse souvent Israel de ne pas respecter les résolutions de l'Onu.
Mais il existe de nombreux pays qui siègent aux Nations Unis qui ne respectent pas la résolution 181 puisqu'il ne reconnaisse pas l'état d'Israel (une vingtaine)
Alors que "l'epluchage" du site de l'ONU montre que Israel respecte pas mal les resolutions, pas les recommandations..
Les Arabes Israéliens, sont des citoyens Israéliens, qui ont des députés a l'assemblée nationale...
Ils se sentent marginalisés et n'ont pas une position très enviable d'un certain point de vue.
D'un autre coté ils ont pour certains députés des affinités très marqués avec des mouvements palestiniens radicaux, ce qui ne les empechent pas d'etre elu et actif au parlement Israelien et donc de peser sur la vie politique en Israel. Je ne connais aucun autre pays qui offre cette possibilité.
Il étaient là et on choisi de rester... plus de détail dans le wiki joint.
et tellement d'autre choses à dire ....
2007-02-21 05:11:22
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answer #5
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answered by eelkyd 1
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