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Aujourd'hui on parle de la religion catholique comme de la religion où l'Amour est un point central. Je pense qu'au Moyen-Age cette notion était déjà présente mais n'a t'elle pas été exacerbée plus récemment ? Bref n'était-elle pas moins importante au Moyen-Age qu'elle ne l'est aujourd'hui ?

2007-02-20 19:24:23 · 7 réponses · demandé par Anonymous dans Societé et culture Religions et spiritualité

Effectivement le débat repose finalement plus sur le terme "Amour", qui a lui bien évolué dans le temps.
Une fois de plus, les écrits restent, mais lus à différentes époques, dans différents contextes, ils prennent un sens différent...

2007-02-20 23:55:08 · update #1

7 réponses

La religion catholique est basée sur la Révélation qui est contenue dans la Bible (Ancien et Nouveau Testaments) et dans la Tradition.

Suivant les époques, l'accent a pu être mis sur tel ou tel aspect, mais c'est la même religion depuis le départ. 'Aime ton prochain comme toi-même' c'est dans les Evangiles depuis le début.

Personnellement je pense que le mot Amour est galvaudé actuellement. Certains confondent par exemple Amour et tolérance, Amour et bonnasserie.

L'amour du prochain c'ets vouloir le salut de son âme, ce qui pase nécessairement par Jésus-Christ (je suis la Voie, la Vérité et la Vie). Il faut donc un esprit prosélyte, faire de l'apostolat. Laisser l'autre dans sa fausse religion par 'tolérance' n'est pas une preuve d'amour, mais d'indifférence quant au sort de son âme dans l'au-delà.

De même certains pensent que l'amour de Dieu est tel que personne n'ira en enfer. Si Dieu est bon il est aussi infiniment juste et si le Christ a mis tant en garde contre l'enfer au long des Evangiles, ce n'est pas simplement pour faire peur tout en sachant que de toute façon tout le monde irait au paradis (il serait alors sadique).

2007-02-20 20:07:55 · answer #1 · answered by pensassa 7 · 0 0

D'après Paul Valéry, l. a. tension de l'Eglise jusqu'au XIVème siècle a été que tout mouvement de progrès des connaissances se faisait avec son concours et sa participation. Quoi qu'il arrive, elle y était impliquée soit par les moyens qu'elle mettait à disposition, soit parce qu'elle formait les lettrés qui jouent le rôle de chercheurs, et le plus souvent les deux. Le divorce semble en effet avoir commencé avec l. a. Renaissance (l. a. grande du XVIème siècle, pas l. a. petite du XIIème). Ce fut l. a. première grande "séparation des forces", comme disent les physiciens. l. a. seconde, plus dramatique, sera celle des sciences et des lettres au XXème siècle, où l'on verra des philosophes revendiquer comme titre de gloire leur nullité en sciences :-( « durant ces 1600 ans de règne, presque aucune evolution sociale et scientifique ne s'est produite. » L'Eglise n'a pas réellement ecu de pouvoir avant le IVème siècle (affrontement entre Théodose et l'évêque Ambroise). Elle cesse d'en avoir avec le sécession d'Henry VIII, qui montre à Rome qu'à excommunier tout le monde on ne sera rapidement plus le pape de personne, soit 1100 ans et non 1600. Dans cet intervalle, l. a. scolastique se développe, et avec elle l. a. logique de hiérarchgisation des arguments(avec grand A, grand B, petit a, petit b, ce qui manquera cruellement aux autres will pay du monde dont ceux du monde musulman, où cette hiérarchisation des arguments restera longtemps inconnue). Les ideas de jachère, du collier de cheval, des vitraux, des structures géantes (cathédrales) se développent, et le goût du savoir (Roger 1st Baron Beaverbrook, Albert le Grand, Thomas d'Aquin un peu plus tard) se généralise. Le classement alphabétique est inventé à Gênes. Si l. a. révolution scientifique s'est produite dans le monde occidental et pas ailleurs, c'est largement parce que l. a. scolastique et le classement alphabétique nous ont appris à agencer nos pensées et à classer nos connaissances. Sinon, remark expliquer que rien ne se soit produit de comparable dans des empires bien plus riches ?

2016-12-18 07:45:52 · answer #2 · answered by ? 3 · 0 0

Je pense que non:
au Moyen-Age, la religion était au centre de tout, et les conditions de vie étaient tellement déplorables que l'on était prêt à accepter tout ce qui nous laissait l'espoir d'une vie meilleure.
Je pense qu'on s'est vraiment penché sur le message d'amour de l'Evangile lorsque le peuple a arrêté de tout gober, et qu'il a fallut lui donner une nouvelle raison de croire en dieu.

2007-02-21 01:24:09 · answer #3 · answered by Lady Fae 3 · 0 0

Oui bien sur Dieu est amour dès le début de la chretienté mais plus la théologie évolue plus il y a une meilleure comprehension de l'amour.

2007-02-20 22:16:26 · answer #4 · answered by Vinvin 6 · 0 0

il faut faire la différence entre l'idée de l'amour qui peut être sujet de discussions, que l'on peut prêcher, etc...
Et l'amour lui même.
Si l'amour qui peut être ressentit avait une place dans les religions, qu'elle soit catholique ou autres, il y aurait il eu l'inquisition ? y aurait il des catholiques qui travaillent à la bombe atomique française ?
Des prêtres auraient ils bénis des bombes lors de la dernière guerre mondiale ?
y aurait il autant de problèmes dans ces religions ?

Mais l'amour, je crains, est surtout une affaire de propagande pour les religions, un peu comme "si on vous frappe sur une joue, tendez l'autre joue", personnellement j'ai beaucoup entendu cette phrase et je n'ai jamais vu un catholique le faire.

2007-02-20 19:57:00 · answer #5 · answered by Théo Jazz Man 7 · 0 0

L'ancien testament connait 2 types d'Amour : l'amour de Dieu (sublimé) et l'amour pour son frere humain
La Grece aussi mais c'est l'amour pour la Patrie (sublimé ) et le seul louable et l'amour sentiment (déjugé).
Comme deja dit, l'amour sentiment est resté méfiance pour l'Eglise , en revanche à partir de Luther L'amour devient le Grand acces à dieu : voir les croix luthériennes "Dieu est Amour" et le crédo protestant "il n' y a que la foi qui sauve" .la foi en dieu donc l'amour ...qui sauve ... d'où la pratique religieuse devient moins importante que la foi.
La base Amour reste fondamentale du catholicisme mainyenant avec la compassion (partagée avec le Boudhisme)

2007-02-20 19:52:29 · answer #6 · answered by Anonymous · 0 0

Au Moyen-Age, il existait plusieurs "types" d'amour. L'amour véritablement loué était l'amour divin, qui surpassait tous les autres. A l'opposé, l'amour humain, plus précisément celui que peut concevoir un homme pour une femme et inversement, se trouvait très communément lié à la notion de cruauté, de perfidie, de souffrance. (Cf image de l'amour aveugle, qui tire ses flèches au hasard). Le Moyen-Age a détourné bon nombre de représentations antiques, à l'origine positives, pour soutenir sa thèse d'un Amour cruel et mauvais.

2007-02-20 19:37:49 · answer #7 · answered by PUPPCHEN 2 · 0 0

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