ben on sait pas comme le besson a quitté le ps :
Eric Besson avait, le 14 février, justifié sa démission du secrétariat du parti par "des raisons personnelles". Revenant ensuite sur les "raisons exactes" de sa démission de ses fonctions de secrétaire national à l'Economie, il affirme qu'il "n'adhère pas à la façon dont est conduite la campagne de Ségolène Royal".
2007-02-21 03:31:34
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answer #6
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answered by president.. 4
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Je doute que ce soit pour réellement savoir. Si c'est le cas...
« La loi Fillon a commis la faute majeure d’ignorer la négociation sociale »
« La loi Fillon (…) a commis la faute majeure d'ignorer la négociation sociale. Ma démarche est à l'inverse : je crois à l'intelligence collective des salariés et des citoyens pour adapter et préserver notre système par répartition. Je ne crois pas qu'il faille clore la discussion avant de l'ouvrir. La gauche a mis en place le Conseil d'Orientation des Retraites, dont les travaux associent les partenaires sociaux, au fait des enjeux.
Pour les retraites comme pour l'assurance-maladie, le meilleur chemin est de construire ensemble, pour le pays, des solutions garantes d'un contrat juste et durable. Encore une fois, les bonnes décisions procèdent des bonnes méthodes. M. Fillon vient de nous donner un nouvel aperçu de sa manière provocante. Je préfère accorder, dès 2007, la priorité au dialogue indispensable sur l'avenir de nos retraites. »
Le Nouvel Observateur, 5 octobre 2006
La loi sur les retraites de la droite pénalise les femmes…
« L’allongement de la durée des cotisations pénalise très fortement les femmes dont les périodes de travail ont été interrompues à cause de l’éducation des enfants ou minorées à cause du travail à temps partiel forcé, c’est à dire souvent les catégories les moins qualifiées. Il faudra donc traquer l’ensemble des inégalités et des injustices créées par cette loi. »
RTL, 7 juin 2006
… et a oublié les retraités modestes…
« J’ajoute que la question des retraites pose aussi celle du pouvoir d’achat des petits retraités. Vous savez, je suis parlementaire et, dans ma circonscription, je vois de plus en plus de personnes qui vivent des petites retraites issues de leur travail – et je ne parle même pas des personnes âgées au minimum vieillesse – et qui ne font qu’un repas par jour. Parce que je vais vous dire : avec l’augmentation du coût de l’énergie donc du chauffage, eh bien les petits retraités sont obligés, pour pouvoir se chauffer, de moins s’alimenter. Quand on voit, dans une société comme la France, cette paupérisation des petits retraités, on se dit que le dispositif n’est pas juste. »
RTL, 7 juin 2006
« Ouvrir une consultation générale avec les syndicats »
« Pour réformer sereinement la question des retraites qui, en effet, aujourd'hui n'est pas réglée puisque la Loi Fillon n'est pas financée et que si les Français nous font confiance en 2007, nous aurons ce problème-là à régler, nous devons le faire non pas en dénonçant du doigt un certain nombre de catégories en dressant les Français les uns contre les autres, mais en ouvrant - comme le dit le projet socialiste - une consultation générale avec les organisations syndicales, qui permettra à la fois de résoudre un certain nombre d'inégalités, en particulier le pouvoir d'achat des petites retraites, de regarder où l'on peut trouver un certain nombre de financements, et surtout - je l'espère - de relancer la croissance parce que c'est là que se trouve la clef du financement des acquis sociaux et des protections sociales, en général »
RTL, 14 septembre 2006
« Ce travail (réforme des retraites) devra se faire en négociation avec les organisations syndicales parce que, comme je l’ai dit tout à l’heure, gouverner aujourd’hui un pays moderne, c’est s’appuyer sur les intelligences collectives, sur les gens qui sont tous les jours au contact des problèmes, soit qu’ils les vivent, soit qu’ils y réfléchissent. Les dirigeants n’ont pas la science infuse mais s’ils prennent un peu de temps pour faire confiance à leurs interlocuteurs et réfléchir avec eux, alors ils sont collectivement intelligents ».
RTL, 7 juin 2006
« Pour les retraites comme pour l'assurance-maladie, le meilleur chemin est de construire ensemble, pour le pays, des solutions garantes d'un contrat juste et durable. Encore une fois, les bonnes décisions procèdent des bonnes méthodes. M. Fillon vient de nous donner un nouvel aperçu de sa manière provocante. Je préfère accorder, dès 2007, la priorité au dialogue indispensable sur l'avenir de nos retraites. »
Le Nouvel Observateur, 5 octobre 2006
« Je crois à l'intelligence collective des salariés et des citoyens pour adapter et préserver notre système par répartition »
Le calcul de la durée des cotisations doit prendre en compte la pénibilité des tâches et l’espérance de vie :
« Pour calculer la durée des cotisations, il faudra (…) ne pas imposer à tout le monde la même règle. Parce que si vous imposez à tout le monde la même règle, vous commettez des injustices. Il faut tenir compte de la pénibilité des tâches et de l’espérance de vie. Si on tient compte de ces deux critères, on peut adapter intelligemment la durée des cotisations pour être juste ».
RTL, 7 juin 2006
Nos régimes de retraites ne peuvent pas ignorer l’évolution démographique :
« Notre système par répartition est un contrat fondé sur un partage du temps entre vie professionnelle et retraite. Il doit être équitable entre les générations et au sein d'une même génération. L'allongement de la vie - un trimestre de plus tous les ans - est une bonne nouvelle, mais nos régimes de retraite ne peuvent ignorer cette évolution démographique : d'ici à 2050, les plus de 60 ans seront deux fois plus nombreux. Pour aborder de façon sereine le partage entre activité et retraite de cette augmentation de la durée de vie, il faut le plein-emploi car trop de salariés ont des carrières incomplètes et trop de jeunes doivent attendre des années avant d'entrer dans la vie active. Il faut aussi tirer toutes les conséquences de la pénibilité du travail. »
Le Nouvel Observateur, 5 octobre 2006
Le nécessaire aménagement des fins de carrières :
« Je crois aussi que beaucoup de salariés souhaitent un passage moins brutal de l'activité à la retraite et une plus grande liberté de choix individuel. Jaurès, déjà , tenait pour «barbare» le fait que «jusqu'à un certain mouvement imperceptible d'une aiguille sur une horloge, l'homme est surmené et qu'aussitôt que l'aiguille a appuyé sur une petite marque noire il passe dans le néant du travail». On doit pouvoir choisir de partir progressivement, en cumulant une partie de sa retraite avec une activité à temps partiel. On doit aussi avancer résolument dans la redéfinition et l'aménagement des fins de carrière, métier par métier ».
Le Nouvel Observateur, 5 octobre 2006
Les régimes spéciaux :
« Je pense qu'il y a un chantier d'harmonisation à conduire dans le système de réforme des retraites. Mais je pense qu'il y a dans notre pays, des inégalités bien plus criantes que celles-ci ; et une fois de plus, penser que l'on peut réformer un sujet aussi difficile que les retraites en clouant au pilori - parce que c'est bien de cela qu'il s'agit - un service public, une entreprise publique et les salariés qui ont des acquis sociaux depuis longtemps. »
RTL, 14 septembre 2006
2007-02-21 03:27:37
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answer #8
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answered by Yves C 4
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