Le travail il y a 35 ans, enfin pour moi, était plus facile qu'aujourd'hui. On était engagé pour faire une chose et on nous appérciait, si on la faisait bien.
Je me souviens que j'étais engagée pour travailler comme responsable de vendeurs locateurs de boîtes téléphoniques, et mon travail était de surveiller les demandes, de vérifier la rentabilité, et de donner mon accord pour que les entrepreneurs fassent l'installation de celle-ci.
C'etait en 1970.
Lorsque mes enfants sont tous devenus assez grands pour tous aller à l'école, je me suis remise au travail. J'étais réceptionniste dans une clinique dentaire. Enfin je devais n'être que cela, et puis, la comptabilité s'est ajouter, puis la prise de radiographie des dents des patients, et puis le développement des radiographies. Après on a ajouté à mon travail la stérilisation des surfaces dures entre chaque patient, puis ce fût la stérilisation des instruments et la préparation des patients et des instruments...Puis, on m'a demandé d'assiter le dentiste à la chaise.
A la fin je remplissais les dossiers, je faisais les rappels des patients, je m'occupais de couler les empreintes des prothèses, etc.....
Mais, au bout de 2 ans, je travaillais 74hrs par semaine, et, j'ai commencé à me relâcher dans certaines de mes fonctions, comme le rappel, j'étais moins productive. Mon patron m'a reproché de me traîner les pieds....et il a engagé une jolie jeune fille de 20 ans, qui ne savait pas le quart de ce que je savais, et sans pré-avis, il m'a congédié.
On demande que les employés soient très polivalents aujourd'hui. On ne peut pas se permettre de ne savoir qu'une seule chose, et de plus, il faut accepter des horaires plus longues, différentes.
Un de mes fils, est électro-mécanicien, mais, il doit faire encore plus que tout ce qu'il avait appris, sans compter qu'il fait 3 semaines de soir, et puis 2 semaines de jour....Et, ses patrons considèrent comme normal, que mon fils se chavire les sens, à changer des horaires de nuits de jours....
Mon autre fils est ingénieur informaticien, et il doit parcourir le Canada, un jour il est à Toronto, le lendemain, à Vancouver, et puis le sur lendemain à Montréal.....il ne voit pas ou presque jamais ses enfants sur semaine, ni sa femme. Et tout cela, c'est tout à fait normal pour ses patrons.
Et il me disait, nous ne sommes plus indispensable, tout le monde peut être remplacé du jour au lendemain.
C'est comme ça....
2007-02-20 18:44:05
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answer #1
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answered by megbrise 6
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Oui en général le travail est moins pénible ...mais ca dépend pour qui ,nous nous sommes une famille de marin-pêcheur et le travail à très peu changer por nous ,il est d'autant plus pénible pour eux que pour la famille...quant à ma mère qui ouvrière en conserverie de poisson en bretagne...c'est loin d'être le paradis
2007-02-21 02:27:13
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answer #2
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answered by lilllie 4
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Je trouve pas qu'il soit plus penible que celui de mes parents au contraire. On est plus protégé par la loie (le prudhomme), les avantages sociaux sont plus presents (surtout les fonctionnnaires).
Par contre que le travail est plus complexe oui. La France n'est plus un pays de manoeuvre mais de services. Par consequent, on travaille plus dans un bureau, c'est plus fatiguant psychologiquement et moins physiquement. Le travail est plus complexe car les outils bougent et les entreprises evolue pour faire face à la concurence et le develloppement interne.
Le soucis, c'est que la France ne produisant plus vraiement de richesse. Si un jour nous n'avons plus d'industrie propre à la France et nos pays "amis" ne nous fournissent plus de matiére premiere. On sera vraiement dans la merde.
2007-02-21 03:34:49
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answer #3
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answered by Anonymous
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Le travail devient de plus en plus pénible car la pression devient énorme.
Tu sais pas si l'année prochaine tu feras encore partie de la boite!
Tu es pratiquement certain que toute promotion appartient au passé.
Et pour finir tu n'as pas la certitude que les jours fériés le resterons.
Le lundi de pentecôte on bosse pour financer les maisons de retraite qui font déjà payer les vieux.
Tous les acquis sociaux sont remis en question.
Et pour finir on traite les travailleurs de fainéants et ont leurs demande de bosser davantage.
Et ceux qui trouvent pas de boulot sont aussi des fainéants.
Donc je pense que le travail devient de plus en plus pénible.
2007-02-21 02:37:44
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answer #4
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answered by Bruno L 3
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le travail est peut être moins physique pour certains encore que.... mais c'est davantage spychologique. nous vivons davantage dans une société de consommation ou l'argent règne en maitre. Dans les années 60, cétait plus cool de ce point de vue là et puis tous les jeunes avaient du boulot. notre facteur n'était pas diplomé bac + 5 et inconstétablement il le vivait mieux.
2007-02-21 02:34:01
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answer #5
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answered by jean37 4
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le travail était plus pénible physiquement peut être mais beaucoup moins sur lr plan du stress
2007-02-21 02:29:55
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answer #6
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answered by Anonymous
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Demande aux maçons, par exemple.... Les pelles sont plus légéres et les sacs de ciment, au lieu de faire 50000 gr, ils ne pésent plus que 50 kg !!!!
A 70 ans devant la bétonnière, les élus de l'UMP iront les aider....
Dans la même veine, mettons l'apprentissage à 14 ans et faisons les bosser jusqu'à 70 ou plus.... Ceux-là ils auront cotisé pour les autres...Parce que l'espérance de vie, en ce qui les concerne......
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2007-02-21 02:26:19
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answer #7
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answered by caro_line 4
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Le travail n'est plus pénible physiquement grace à l'automatisation et aux machines.
En revanche il y a une pression psychologique accru: risque de chomage, cadence soutenu, violence physique plus présente...
Alors oui la période actuel n'est plus aussi agréable. Et je ne pense pas que les 35H soit une amélioration. En effet il pousse de plus en plus le salairés à se désintéresser de son entreprise. S'il vient bosser c'est dans le seul but de toucher un salaire peu importe le travail qu'il fait d'une certaine manière.
Redonnons gout au travail en lutant contre les vrais causes du mal être: la peur de la perte d'emploi du au chomage de masse, une flexibilité des périodes de travail pour éviter des cadences soutenus et une justice forte qui punira les patrons esclavagistes ou les syndicalistes j'en foutistes ou les enfants terrorisants leurs camardes et leurs professeurs
2007-02-21 05:49:18
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answer #8
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answered by cube 3
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Ton analyse est globalement bonne. Je dirais qu'autrefois, le boulot était plus dur physiquement, maintenant, c'est speed à cause, entre autre, du manque de personnel.
Pour la police et les enseignants, il y a les insultes, certes, mais il ya tout ce qui au quotidien génère une grande tension nerveuse. Imagine le prof qui arive le matin à reculons tout en sachant qu'une fois de plus il ne va pas pouvoir tenir sa classe, et qu'en prime sa hiérarchie va lui tomber dessus. J'imagine bien qu'il y a de quoi péter un plomb.
Ou le cas d'un policier qui se trouve en mission avec sa brigade dans un coin chaud, qui sait qu'il va s'en prendre plein la tête, des insultes mais aussi des projectiles, qu'il risque sa vie, mais que si pour se défendre, il blesse malencontreusement l'un de ses agresseurs, c'est encore lui qui va faire de la taule... Là aussi il y a de quoi péter un plomb.
2007-02-21 02:41:47
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answer #9
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answered by Katioucha Maslova 7
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Pour l'éducation nationale et la police, tu te plantes complétement. Mais peut-être ne sais-tu pas ce que c'est d'avoir un idéal. De te faire croire pdt tes années de formations que tu vas transmettre un savoir, ou que tu vas rendre service aux autres, et une fois sur le terrain...rien, même pas le soutient de tes chefs.
2007-02-21 02:31:03
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answer #10
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answered by Ichabod 2
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