les Druzes croient à un imam caché, un guide vivant spirituellement ou physiquement qui les conduit. Ils attendent son retour et demeurent donc dans une espérance messianique. Cet imam est Al-Hakim, le calife fatimide ; un jour, il reviendra pour effectuer la discrimination entre les croyants et les hypocrites. C'est Dieu lui-même ou « quelque chose » qui émane depuis toujours de l'Un qui s'est incarné en Adam, puis dans les prophètes, puis dans Ali, et enfin dans la race des califes fatimides descendants d'Ali – ce qui ne signifie pas que se trouve dans leur pensée quelque chose qui ressemble à du polythéisme, qui nie l'unité de Dieu, qui vise à une diffusion confuse de la divinité : les manifestations peuvent être innombrables, mais le principe demeure unique qui réapparaît sous des formes différentes, en diverses personnalités. Seuls, au demeurant, les initiés – uqqal – peuvent comprendre le mystère et pratiquer convenablement la vraie religion : c'est de leur rang que sortent les parfaits – adjawib –, les seules autorités. Il convient de montrer une pleine compassion pour les non-initiés, les ignorants – djahhal – et ne pas leur demander plus qu'ils ne peuvent. Seuls les initiés, reconnaissables à leur turban blanc, participent aux cérémonies religieuses qui se déroulent dans le temple le vendredi, à l'abri des regards indiscrets. Le principe de la taqiya les incite à se comporter comme des musulmans sunnites quand ils sont en milieu musulman, comme des chrétiens, dans un cercle chrétien. Ce grand repli sur soi-même s'accompagne donc d'une incontestable disposition à l'ouverture sur les autres, d'un refus du fanatisme. L'opposition à l'islam conservateur, à la charia – la loi islamique – qu'ils méprisent passablement, les rend progressistes et les rapproche des chrétiens, et plus encore des autres sectes chiites, dans la mesure où eux aussi sont soumis aux pressions musulmanes. Par ailleurs, ce qui a concouru à leur rapprochement avec les chrétiens a été leur installation au Liban, où ils sont devenus les voisins très proches des chrétiens maronites. On a supposé qu'au temps des croisades ils avaient établi de bons rapports avec les Francs, qu'ils avaient initiés à leurs mystères ; certains d'entre eux les auraient rapportés en Écosse (chevaliers de la Royale Hache), où ils auraient jeté les fondements de ce qui deviendrait la franc-maçonnerie. Quoi qu'il en soit de cette hypothèse hardie, on ne peut qu'être frappé par les similitudes qui existent entre les structures de la franc-maçonnerie et celle des Druzes.
2007-02-20 05:59:53
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answer #1
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answered by ? 4
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Druzes voilà un lien c'est plus simple
2007-02-20 13:51:44
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answer #2
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answered by joss randall 6
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J'ai rien à dire aprés alexia,sauf peut-ètre qu'ils sont plus à l'écart des musulmans et plus renfermés sur eux.
2007-02-20 15:01:18
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answer #3
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answered by larabe 3
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Les Druzes sont un ethnie de la montagne libanaise
Il n'y a pas de religion druze
2007-02-20 13:51:20
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answer #4
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answered by Micdal 7
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