comment jeûne les chrétiens pendant leurs carem?

Question

est ce qu'ils ont gardés cette pratique religieuse? et celui qui ne la pratique pas qu'elles sont les conséquences du point de vu religieux?!

au fait il ne s'agit pas seulement de repas, mais aussi, la vie qutidienne, qu'en ai -il des relations hommes- femmes, "sexualité" ?

moi je note positivement chaque réponse,

Answer 1

Le carême est une période de quarante jours précédant Pâques dans le calendrier chrétien. Alors que la fête de Pâques, qui commémore et célèbre la résurrection du Christ, est la fête des fêtes de la chrétienté, le carême se conçoit comme un temps de préparation à celle-ci. Selon les confessions, il commence par le mercredi des Cendres ou par le Lundi pur et se termine pendant la Semaine sainte.

Le carême est un temps de pénitence, de prière et de partage. Particulièrement, c'est l'ultime temps de préparation pour les baptêmes d'adulte, traditionnellement célébrés le jour de Pâques. La pénitence peut être marquée par le jeûne ou l'abstinence, comme l'abstention volontaire de viande et laitage, et parfois de nos jours de dessert et de sucrerie. En Europe, le carême a perdu beaucoup de son caractère rituel, au même titre que de nombreux événements religieux, en raison de la sécularisation de la société ; toutefois, de nombreux chrétiens tiennent encore compte du carême de façon plus personnelle. Dans d'autres régions du monde, le carême est marqué de diverses façons : ainsi, sur certaines îles des Antilles, les discothèques n'ouvrent pas pendant le carême.
De nos jours, le jeûne en tant que tel est presque complètement écarté des pratiques du carême, sauf les jours du mercredi des Cendres et du Vendredi saint. Cependant, la tradition de manger maigre -- c'est-à-dire de s'abstenir de viande et de plat à base de graisse animale -- le vendredi se perpétue. Plus généralement, le carême est l'occasion de s'abstenir d'être gourmand et il revient à chacun de savoir ce que cela signifie pour lui.

Alors que les rites du carême tendent à tomber en désuétude, l'accent est surtout mis à présent sur le caractère spirituel du carême et le jeûne est davantage perçu comme un jeûne spirituel.

La couleur liturgique est le violet.

Chaque jour du Carème à une messe propre en souvenir de la période où, à Rome, on célébrait la messe quotidiennement, dans une église chaque jour différente appelée "station". Celle du mercredi des Cendres se fait à Sainte-Sabine.

L'allélluia est suprimé à la Messe, même aux messes des saints, et est remplacé par un trait, chant ayant un caractère plus pénitenciel. Le même trait est utilisé pendant tous le Carème les lundi, mercredi et vendredi "domine, non secundum peccata nosytra quae fecimus nos neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.

V Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrárum antiquárum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.

V Adiuva nos, Deus salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, líbera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum."

Trait Ps102, 10 – 78, 8-9

Seigneur, ne nous traite pas selon les péchés que nous avons commis, et ne nous rends pas ce que méritent nos fautes.

V. Seigneur, ne te souviens pas de nos fautes passées; que ta miséricorde nous prévienne plutôt, car nous sommes devenus pauvres à l’extrême.

V. (on fléchi le genou) Aide-nous, Dieu notre sauveur, et pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous, et pardonne-nous nos péchés pour la cause de ton nom

Answer 2

le jeune pendant le Carême est encore d'actualité.... Il ne suffit pas toujours de supprimer un repas ou un aliment mais on peut supprimer une certaine quantité de cigarettes, de temps passé devant l'ordinateur dans le simple but de partager et de passer un peu plus de temps auprès de Dieu. Voici ci dessous un texte paru sur la toile qui me parait être très intéressant au porte d'un nouveau Carême qui débute demain par le mercredi des Cendres (il nous permet de nous rappeler que nous sommes nés de la poussière et que nous finirons poussière)
temps de carême: plaidoyer pour le jeûne
"Est-il toujours à propos de s'astreindre au jeûne ? Si oui, de quelle façon ? Si non, pourquoi l'a t'on fait parle passé ? Et vous le pratiquer vous ?"demande Jean, Montréal, Canada
La réponse à Jean de Jacques Nieuviarts, prêtre assomptionniste
Plus que jamais, le jeûne est d’actualité. Certains le pratiquent comme un mode de remise en forme, esthétique avant l’été, ou comme l’on se remet au footing ou au sport. D’autres le pratiquent par souci écologique, par souci d’équilibre de vie touchant à la fois le corps et le mental, l’esprit et le respect de la nature. D’autres le pratiquent par solidarité avec ceux, nombreux sur la planète, qui ne mangent jamais à leur faim.
Une mise en alerte ou en disponibilité
L’idée que le jeûne soit lié au partage est familière à la Bible, qui rassemble traditionnellement la prière, le jeûne et l’aumône.
Reliés ensemble, ces trois éléments s’éclairent mutuellement, car qu’est-ce que le jeûne, si ce n’est une sorte de mise en alerte, ou pour prendre une image plus douce, une mise en disponibilité, c’est-à-dire une ouverture consentie de ma vie à l’autre, l’autre que je rencontre et celui qui est au plus profond de mon désir : Dieu lui-même.
Je m’allège
Ainsi jeûne, prière et aumône (on pourrait aussi dire partage) se complètent. Par eux, je m’allège de ce qui m’encombre, pour être disponible à la rencontre. J’aime personnellement écrire ce mot avec une majuscule : la Rencontre, pour évoquer par là que toute rencontre réelle est déjà un peu celle de Dieu. C’est la raison pour laquelle avec le jeûne on est à l’essentiel. Bien sûr, envisagé comme une obligation, il apparaît contraignant, ou comme un corps étranger auquel ma vie résiste. Mais ils sont nombreux ceux à qui l’on a dit un jour qu’il fallait cesser, quelque fois sur le champ, de fumer, de boire, de courir, de manger cela ou encore cela. C’est rude, tous le disent, mais quand l’enjeu en face est de « sauver » sa vie, il y a peu d’hésitation.
Retrouver la faim et la soif
Ainsi je crois au jeûne dans la vie et plus encore dans la vie spirituelle, comme cette pratique qui permet de reprendre le souffle long, le chemin de la rencontre : le chemin de moi-même éventuellement, le chemin des autres quand je suis allégé de mes soucis proches trop prégnants, le chemin de Dieu, le chemin de l’Unique qui habite ma vie, mon désir. Ce serait un peu le Psaume : « Dieu, c’est toi, mon Dieu, je te cherche dès l’aube, mon âme a soif de toi » (Ps 62). La vie quotidienne nous fait parfois perdre la soif, mais par anémie, quand on perd le goût des choses, le goût unique de l’eau qui abreuve.
Rééclairer le quotidien de la foi et de la vie
En fait, le Carême est comme un grand entraînement, un temps où l’on s’allège de ce qui encombre et où l’on gagne en essentiel. Un temps où l’on redécouvre ce qui fait vivre, où l’on cultive le trésor : l’intériorité, l’ouverture aux autres, le regard sur le monde. Et le jeûne, c’est ce moment où de façon délibérée on reprend le chemin des matins clairs, où le soleil est plus lumineux encore, tandis que l’air est vif et frais. C’est une invitation à rééclairer le quotidien de la foi, celui de la vie.
Choisir le bon régime
Le jeûne peut prendre de multiples formes : quelles modifications de ma vie peuvent m’apporter le plus de liberté ? Pour les uns, ce sera une brèche dans l’emploi du temps pour écouter avec plus d’attention, pour d’autres l’ouverture d’un livre pour retrouver le temps du dialogue, d’une nourriture intérieure. Pour d’autres encore ce sera se priver d’ordinateur (eh oui !) ou de télé. Reprendre du temps pour de l’essentiel, du silence, la rencontre, le temps de la prière, de l’écoute ou de la rencontre de la Parole de Dieu. On comprendra que le jeûne de nourriture est aussi un chemin. Mais qui ne cache pas les autres ou la forêt ! Une invitation : relire le très beau chapitre 58 d’Isaïe. Il est tonique et très éclairant.
Marcher en liberté
Alors oui, il est utile de jeûner. Pour retrouver de la liberté intérieure. Et la disponibilité à la rencontre : celle des autres et de Dieu.


Jacques Nieuviarts

Answer 3

Dans la pratique, le Carême est une période de préparation à la fête de Pâques. Mais le jeûne en soi n'a aucune valeur.

Le principe du Carême est de prendre un moment pour réfléchir sur soi, sa pratique religieuse, sa relation avec Dieu. Pour mieux vivre cette période, on s'abstient volontairement du superflu.

Autrefois, le superflu était alimentaire. On se privait donc de produits carnés, on réduisait la taille des repas. Mais aujourd'hui le jeûne est une hypocrisie si par ailleurs on ne s'affranchit pas d'autre superflus: télévision, internet, alcool, tabac,... A quoi sert-il de jeûner si ça ne sert pas à se rapprocher de Dieu? Et pour se rapprocher de Dieu, il faut libérer du temps pour la prière. Pour moi c'est tout vu, il faudra que je passe moins de temps sur Internet et plus sur la prière...

Traditionnellement, on garde encore l'habitude de se priver de viande le vendredi. Le Carême est aussi un moment privilégié de la charité. On voit beaucoup d'associations caritatives faire des quêtes à la sortie des églises.

Mais de toute façon, un catholique peut jeûner quand il le souhaite, comme il le souhaite. Tout comme il peut prier quand il le souhaite, comme il le souhaite. L'important est que cela reste entre Dieu et lui. Celui qui jeûne et prend plaisir à le faire savoir aux autres ne gagne aucun mérite auprès de Dieu.

Answer 4

Catholique : le mercredi des cendres normalement un jeun complet accompagner de prière ou b ine aucune viande ni graisse végetales, ensuite les 40 jours qui ciomposent le carêmes ne sont pas des jours de jeun mais des jours maigres c'est à dire un minimun de viande. En réalité le Carême est plus un jeun spirituel qui a pour vocation de nous approcher de la souffrance du Christ durant sa traversée du desert, ainsi l'église invite par exemple les enfants à mettre l'argent de côté au lieu de le dépenser en jouet et friandise, elle invite les adulte à se priver de quelque chose qui leur est important mais qui constitue un confort pour comprendre notre position privilégié face à la souffrance vécu quotidiennement par d'autre croyant.
Pour finir la semaine sainte reprend les consignes du mercredi des cendres.
Il n'y pas de sanction seulement un necessaire sacrement de réconciliation qui devra être fait avant que ne débute la semaine sainte, ce qu'on appeler autrefois faire ses Pâques.

Answer 5

Le carême est encore pratiqué.
Il n'y a pas véritablement de règles fixes. C'est un peu au catholique d'assumer sa période de Carême comme il l'entend.
Le but est de se débarrasser de toute gourmandise ou gros festin, qui n'aideraient pas le catholique à se plonger totalement dans la prière.
Ainsi, certains se limitent au strict minimum (un bol de riz, de l'eau), d'autres retirent un ou plusieurs aliments de leurs habitudes (chocolat, bonbon, ... (le plus souvent pour les enfants)), en signe d'humilité, de dénuement et pour se consacrer plus en avant à la prière.
Il n'y a pas d'horaires.
Et je précise que beaucoup de jeunes pratiquent encore le Carême.

Answer 6

je ne pense pas que beaucoup de jeune jeun pendant le carême.... désolée.
Mais ma grand mère le fait, elle ne mange plus de produits laitiers, ni d'huile animal, plus de viande, mais peut manger tout les autres produits et ce pendant les 40 jours qui précedent paques. finallement notre jeun, ne correspond en rien à votre ramadan, au niveau de l'alimentation

Answer 7

Les chretiens pratiquants pratiquent un jeune rationnel : au lieu de se priver de nourriture ce qui est inutile ils se privent de tout ce qui les éloigne de leur prochain et de Dieu : moins d'ordinateur, moins de télé.... C'est le moment de concrétiser ses intentions d'efforts : plus de gentillesse, plus d'aide financiere aux ONG...

Answer 8

Tu ne sais pas écrire toi !! Je vais être sympa, je vais te corriger: Comment jeûnent les Chrétiens pendant le Carême ?
Et maintenant, je vais te répondre: les Chrétiens n'ont pas vraiment de règles précises à suivre pendant le Carême, le jeûne est "adaptable" à chaque croyant, le but du Carême est d'offrir plus de sacrifices qu'en temps ordinaire.

Answer 9

je suis catho (mais plus trop pratiquante, mea culpa) .
le carême je ne crois pas qu'on le respecte beaucoup de nos jours (pas autant qe le ramadan chez les musulmans ca cest sur), je m'abstiens de sucreries intempestives, mais c'est tout.

Le carême est plus considéré comme une période de recueillement que comme une période de jeûne à proprement dit. On essaie de plus nourrir l'esprit. Ne pas le suivre n'a aucune conséquence mis à part des conséquences personnelles de n'avoir pas pris ce temps comme un temps de repos pour le corps et l'âme et peut-être la culpabilité de ne pas avoir fait ce que l'on nous a enseigné dans notre éducation religieuse et de ne pas "avoir fait plaisir à Dieu".
C'est laxiste, mais dans le monde d'aujourd'hui cest un peu difficile de dire à son patron, je prends une semaine pour aller me recueillir en abbaye (là où résident les religieux) pour le carême...c'est pas l'envie qui manque pourtant.

Mais je pense que les plus fidèles le font, oui, sans nul doute.

Answer 10

Pas de viande les vendredis surtout le saint ainsi que jeudi saint. Pas de sucrerie (quand j'étais petite). Et c'est pas grave si on fait des écarts, il y a les confessions pour se faire pardonner avant Pâques...

Answer 11

Bonne question.
En principe, pendant les 40 jours du Carême, les chrétiens ne mangent plus de viande. Mais par tradition on a droit au poisson, ce qui fausse l'esprit du Carême aujourd'hui parce que la viande est souvent moins chère que le poisson.
Alors ceux qui veulent vraiment observer le Carême se privent de ce qui n'est pas indispensable : plus de bons repas, juste saucisses-nouilles, ou MacDo, ou jambon-patates. Plus de vin ni d'alcool, plus de gâteaux, de chocolat. Les fumeurs essayent même de ne plus fumer (ou alors juste une après le morne repas).

Il n'y a pas vraiment de règle. De toutes façons, le jeûne ostentatoire a été critiqué par Jésus-Christ dans l'Evangile.

Et si un chrétien n'observe pas le Carême ? C'est son problème. Il n'y a pas de conséquences particulières. C'est un libre choix.