un alcoolique qui veut s'en sortir. Il à une place dans un centre qu'à partir du mois de Mars. En ce moment il ne se sent pas bien. Je voudrais l'aider, mais je ne sais comment faire
Merci de vos réponses et bonne soirée. Cette question est très sérieuse
2007-02-18
09:33:43
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14 réponses
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demandé par
Lamiss 7
7
dans
Amour et relations
➔ Amitiés
Je vais voir si la solidarité va marcher ce soir
2007-02-18
09:37:18 ·
update #1
Je ne connais pas beaucoup cette personne, c'est ça le problème
2007-02-18
09:41:27 ·
update #2
Baron rouge, tu es comique comme mec. Mais ce soir j'ai pas envie de rire avec ça
2007-02-18
09:44:55 ·
update #3
C'est fait les alcooliques anonymes. En plus on est pas dans la même ville
2007-02-18
09:46:05 ·
update #4
laetitia, il veut s'en sortir. C'est lui qui a contacté le centre pour une cure. Il est plein de bonne volonté
2007-02-18
11:06:22 ·
update #5
Alors là Laurent BRAVO pour ton intervention. Tu vas y arriver
2007-02-19
19:16:54 ·
update #6
Bonjour Lamiss 7. Je te remercie infiniment de l’intérêt que tu me portes.
Bonjour Mesdames et Messieurs les internautes.
L’alcoolique en question c’est moi.
A tous ceux qui s’excusent de ne pas pouvoir aider à la fin de leurs réponses je voudrai dire que leur réponse est une grande aide en elle-même alors merci.
Baron rouge : voilà une bien bonne idée que la tienne (lol) car boire un verre avec des amis n’est pas forcément dangereux, là ou l’alcool est dangereux c’est quand tu en a besoin et que tu le bois tout seul dans ton coin.
J’ai consulté un médecin généraliste. Il m’aide beaucoup mais hélas il n’est pas (ou du moins me semble t-il) bien au fait pour m’aider dans mon problème d’alcoolisme.
Consulter un psy ? J’y ai pensé mais je sais que trouvé la personne avec laquelle on se sentira bien est difficile et j’ai peur d’avoir plus mal si je ne trouve pas du premier coup.
En pensant à Laeticia qui décrit très bien ma situation je dis un merci particulier car c’est très juste : on bois un petit verre pour se sentir un peut mieux et après on en bois un autre pour oublier le premier.
Ma famille est au courant de ma situation, ils me soutiennent, mais ils sont loin. Je suis tout seul chez moi le soir.
Grand merci à toi Lamiss 7, je te promet je voudrai vivre autre chose et tu m’y aides bien !
Voilà un texte que j'ai trouvé sur internet
Le sevrage : sortir de l’alcoolisme
Il est difficile d’aborder le problème du sevrage de l’alcool pour un sujet dépendant. Le patient alcoolique n’aborde que très rarement directement le problème. Par ailleurs, le sevrage est souvent pressenti comme une période plus difficile encore que la période de dépendance. C’est pourquoi la consultation du médecin de famille revêt une importance toute particulière.
Une première étape : la prise de conscience
Diverses stratégies peuvent être utilisées pour faciliter la prise de conscience du sujet dépendant. Un contrôle sanguin banal peut être un prétexte pour l’évoquer. On peut également partir des habitudes alimentaires, des problèmes ressentis par le sujet (insomnie, impuissance...).
Les complications potentielles sont, pour certains, l’occasion de prendre conscience des risques de leur conduite d’alcoolisation. La survenue d’un événement "grave" (conduite en état d’ivresse et accident mortel, accès de violence incontrôlable... ) sont déterminants pour la volonté du patient.
L’écoute et le suivi ont une importance considérable dans la prise en charge, alors que les prescriptions médicamenteuses, elles, ne sont qu’adjuvantes.
En tout cas, quel que soit la modalité de la prise de conscience, c’est le sujet lui-même qui doit pouvoir envisager son propre sevrage. Cette condition est une étape incontournable, pour réussir.
Comment aider un alcoolique ?
Le médecin de famille
Dans la plupart des cas, le sujet ne verbalise ni sa perte de contrôle par rapport à l’ingestion d’alcool ni sa souffrance (ou celles de ses proches).
Dans un premier temps, le médecin évalue le rapport entre les troubles observés et la consommation d’alcool. Ensuite, il informe le patient de la relation entre les troubles observés et la pathologie dépistée, de l’évolution possible si la consommation est stoppée ou et des risques que le patient encourt s’il continue à boire. Tous les anciens buveurs racontent avoir eu une attitude très méfiante de " déni " dans leur première rencontre avec le médecin, qui consiste à ne pas évoquer le sujet de front, car au début, tout est prétexte à se voiler la face.
Alcoolisme, dépression et anxiété
L’abord psychologique est déterminant lors de la prise en charge d’un sujet alcoolique. Certaines études estiment que, pour 90 % des sujets alcooliques, lorsque dépression et alcoolisme surviennent simultanément, l’alcoolisme est le diagnostic principal. Par ailleurs, l’anxiété est fréquemment associée à l’alcoolisme (l’alcool est un anxiolytique bien connu).
Ainsi, les médicaments prescrits regroupent les anxiolytiques, surtout les benzodiazépines, mais aussi les carbamates, les antidépresseurs parfois, les médicaments à effet antabuse (c’est à dire qui dégoûtent de l’alcool lorsqu’ils sont conjugués à son absorption), par exemple le disulfirame, l'acamprosate, le naltrexone, le lithium. D'autres médicaments sont actuellement à l'étude.
Associés à une bonne hydratation et une vitaminothérapie, ils sont un complément du suivi psychologique. Mais, l’observance (le bon suivi) du traitement, seule, ne garantit pas toujours la réussite du sevrage.
Un suivi psychologique fondamental
Lors de la consultation, un soutien psychologique peut être proposé. Qu’elle soit assurée par le médecin généraliste, par un psychiatre ou un psychologue, l’aide psychologique est fondamentale.
Elle permet d’analyser la relation de l’individu à l’alcool, relation qui n’est jamais identique d’une personne à l’autre. La première étape consiste à faire comprendre au sujet que la situation peut évoluer pour permettre en quelque sorte de le libérer. Elle permet aussi d’entamer un dialogue, difficile, avec l’entourage.
Le sevrage est souvent proposé en première intention en ambulatoire : le sujet n’est pas hospitalisé mais est suivi par son médecin de famille ou bien par le médecin d’un Centre d¹ Hygiène Alimentaire et Alcoologie, s’il y en a un près de son domicile. Si le patient accepte (ce n’est jamais son entourage qui décide à sa place) et que l’indication médicale est posée, une hospitalisation peut être proposée en unité spécialisée. L’hospitalisation est notamment préférable lorsque le sevrage est dangereux à domicile (alcoolo-dépendance importante, épilepsie ou autres complications connues) ou si le sevrage en ambulatoire a échoué ou le sujet rechuté.
Parfois l’intensité des manifestations dépressives et anxieuses peut imposer une hospitalisation, et ce d’autant qu’il existe une poly-intoxication (ingestion d’autres drogues, médicaments ou cocaïne...). On préconise également une hospitalisation si une rupture est nécessaire avec un milieu familial lui-même touché par l’alcool ou si l’entourage familial du patient est inexistant.
L'entourage
L’entourage est en position difficile, car il ne doit être ni complice ni moralisateur. Il se doit d’être ferme par rapport à la décision du patient d’entamer un sevrage. Son écoute, sa compréhension et son soutien sont primordiaux, mais ne doivent surtout pas infantiliser le sujet alcoolique.
Le conjoint du malade alcoolique demande souvent à être aussi pris en charge car l’alcool modifie la vie du couple : le conjoint est devenu progressivement dépendant du sujet qui boit, lui-même dépendant de l’alcool. C’est une vie de couple à 3 qui s’est peu à peu installée. Le conjoint devient progressivement obnubilé par l’alcool, qui pernicieusement instaure un climat d’insécurité et d’incertitude. La culpabilité, la perte de confiance en soi puis l’impossibilité d’agir s’installent.
Parfois, seul le conjoint, pris dans une spirale qu’il ne maîtrise pas, est demandeur. Sa souffrance est devenue intolérable. En l’écoutant, en lui expliquant la maladie alcoolique, certes sans minimiser la situation, le médecin doit amener le conjoint à reconsidérer son partenaire, à réfléchir aux liens qui les unissaient sans l’alcool et à leur vie de couple. Moins enfermé dans sa seule identité de malade, l’alcoolique changera peut-être d’attitude...
Il vaut mieux que chacun soit pris en charge par une personne différente. Si le médecin de famille prend en charge les 2 personnes, il doit clairement et dès le départ respecter une stricte neutralité et poser le cadre des rencontres afin de mieux gérer les périodes de crise, de découragement...
Le sevrage alcoolique chez un patient dépendant de l’alcool est une étape importante et longue dans le parcours de sa maladie. Pour que l’abstinence soit durable, l’accompagnement (médicale, psychologique et familial) doit s’inscrire dans la durée.
Dr Pascale Bonnet
2007-02-19 18:16:43
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answer #1
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answered by Anonymous
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Bon courage Laurent
si tuveux parler contacte-moi.
2007-02-20 15:41:05
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answer #2
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answered by First L 4
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Le problème , en fait, c'est qu'il s'est décidé, mais qu'il n'a pas de place avant le mois de mars et c'est cela qui lui est le plus difficile! de ne pas avoir été pris tout de suite quand il l'a demandé....car il a encore plus peur de reculer.
Hélas le risque c'est que cette persone n'y aille plus au mois de mars... il faut absolument le soutenir, l'aider dans le temps qu'il reste jusqu'à la date de son entrée.Sur Y/Q/R on ne peut pas beaucoup t'aider, il faut que tu contactes des assoc pour le faire tenir avec toi...
Pas simple ton problème, je sais
2007-02-18 19:44:40
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answer #3
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answered by josimargot 4
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On ne peut pas vraiment aider un alcoolique, qu'on le connaisse bien ou non c'est la même chose. L'alcoolisme est une maladie que je qualifierais de physique dans le sens où le corps réclame sa dose d'alcool, ceci déclenché par le système nerveux car l'alcool est une drogue nettement plus puissante que ne peut l'être l'herbe...
Quand on boit c'est souvent pour oublier quelque chose ou un évènement, noyer ce désespoir pour oublier l'espace d'un instant qui peut se transformer en éternité. C'est une "forme" de dépression ce qui rejoint le mal physique.
C'est très complexe d'aider un alcoolique. Il y a des personnes qui feront des tas de cures et qui replongeront au moindre "choc", à la moindre faiblesse.
C'est , un verre et hop on est un peux plus "joyeux" mais dans la réalité rien a changé et le réveil n'en est que plus douloureux.
Il faut que cela vienne de lui. C'est à lui à avoir ce "déclic" qui fera qu'il arrêtera.
La peur de se rendre compte de ce temps qui est passé et que lui a passé à boire peut faire qu'il ne se sent pas bien. Revenir à la réalité, réapprendre à vivre, vivre sans l'alcool. Tout cela peut te paraître évident à toi mais lui doit être effrayé. Il prend conscience du choix qu'il a fait et "l'inconnu" fait peur.
Continues à le soutenir, il ne faut surtout pas qu'il y ait d'alcool où il se trouve. Lui montrer que tu as confiance en lui et que lui peut avoir confiance en lui même et qu'il va y arriver.
Bon Courage.
Lamiss 7 : Ce n'est parce qu'il est plein de volonté qu"il n'a pas peur.
2007-02-18 18:54:59
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answer #4
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answered by Psylocibine 7
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Je crois que le plus important c'est de garder le contact avec cette personne. Vous pouvez faire des recherches sur le net et l'orienter vers des structures susceptible de l'aider. En tout cas, c'est très généreux de votre part et la main que vous lui tendez aujourd'hui est beaucoup plus important et précieux que vous ne le pensez. Bravo à vous et bonne chance à lui...
2007-02-18 18:23:53
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answer #5
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answered by Kedublabla 3
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Pas facile en fait faut remplacer l'addiction par une autre plus "gentille", le changer d'air, faire du sport, trouver un hobby quoi, c'est pas un sujet facile, bon courage
2007-02-19 12:33:47
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answer #6
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answered by Hector ® 6
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Arreter de fumer ce n'est pas rien, mais arreter de boire c'est encore plus difficile : mais avec la volonté et le soutien de VRAI AMIS cela augmente formidablement le taux de réussite !!! Je parle par expérience...
2007-02-19 00:49:47
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answer #7
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answered by LeCroise974 6
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ne le laisses pas seul , mars n est pas loin
2007-02-18 22:25:03
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answer #8
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answered by flo 3
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peux tu l'emmener voir un médecin généraliste?
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2007-02-18 18:36:22
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answer #9
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answered by Chocolat 7
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je te conseille de t'adresser aux Alcooliques anonymes ils ont l'expérience et peuvent vous soutenir tous les deux et meme te donner des trucs car il existe un groupe de compagnons et d'amis d'alcoolique qui s'appelle les Al anon Sinon c'est tres difficile et douloureux alors bon courage
http://www.alcooliques-anonymes.fr/
2007-02-18 17:44:00
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answer #10
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answered by monavie 6
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