Kant ressentait tellement la soif de connaître qu'il a atteint les limites de la connaissance avec les noumènes et les antinomies de la Raison dans la Critique de la Raison pure. Pourquoi l'inquiétude de progrésser, car comme le disait Lao-Tseu dans la Tao-to-king, "celui qui accroit son savoir accroit son malheur", il suffit d'observer que Nietzsche est devenu fou, que les jeunes mathématiciens surdoués se suicident tous ou meurent jeunes. La connaissance est une épreuve, si l'on se réfère à la démarche éidétique de la phénoménologie husserlienne, et "pour se connaître, il faut s'être éprouver" disait Sénèque. Bref, pour toi qui appréice Kant, pour assouvir sa soif de connaissance du sujet empirique, Kant a exploré les profondeurs du sujet pur transcendantal.
2007-02-18 02:18:16
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answer #1
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answered by Antigonos Monophtalmos 2
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Que d'une part, on peut avoir très envie d'apprendre, tout en sachant que plus on saura de choses, plus ces connaissances soulèveront de questions, qui alimenteront l'envie de savoir, qui à son tour soulèvera de nouvelles questions, donc une nouvelle envie d'apprendre etc...
En fait, ça veut un peu dire que plus on connaît de choses, plus on a envie d'en savoir, ce qui intrinsèquement signifie qu'on ne peut pas tout savoir. D'où l'"avide inquiétude" de progresser...
2007-02-18 04:46:09
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answer #2
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answered by Leguman 7
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L'Homme a envie d'apprendre. le "Je sais que je ne sais rien" de Socrate.(ou Descartes, mes cours de philo sont loins). L'Homme a envie d'apprendre et de maitriser alors sont destin.
Mais a force d'apprendre il decouvre le gouffre de son ignorance, et en même temps il découvre qu'il ne connais rien et cela l'inquiete.
L'Homme a peur de l'inconnu. Il doit prendre son courage a deux mains pour avancer car il veut topujours en savoir plus avec les dangers que cela posent.
Est il utile de tout savoir ? alors...
2007-02-18 04:38:14
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answer #3
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answered by vitouxs 4
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La pulsion de connaître est comparée à la soif, a quelques chose de fondamental et de nécessaire pour vivre et même survivre... On peut mourir de soif...
Dans la seconde moitie de la phrase, il y a une sorte de paradoxe... Qu'est ce qu'une avide inquiétude... Il est étonnant d'associer avidité et inquiétude, comme si l'avidité de progrès n'était que renforcer par l'inquiétude... L'inquiétude porte sur différents niveaux: Serai-je progresser? Que vais-je trouver sur mon chemin? En quoi la quête est un chemin sans fin, l'horizon de la connaissance se défilant sans cesse?
Mais l'étrangeté des associations de mots ne fait que mieux approcher le mystère de l'homme: assoiffé de connaître, conscient et par la même inquiet car imaginant que ce qu'il va connaître va lui faire découvrir des jungles au x grands fauves et des pépites d'or... Peut-être est-ce comparable à la démarche du chercheur d'or... Serai-je trouver? Serai-je reconnaître l'or parmi le sable? L'immensité de la roche à charrier pour des pépites parfois aléatoires...
2007-02-18 05:29:26
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answer #4
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answered by maxime 4
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A priori je pense qu'il voulait exprimer d'abord effectivement le désir d'accroitre ses connaissance mais que en homme sage il savait que plus il progresserait sur cette route plus ses réflexions seraient poussées plus il risquait de découvrir d'autres maux n'est ce pas KANT qui a dit " La connaissance n'engendre que plus de souffrance " ?
2007-02-18 04:33:53
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answer #5
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answered by fabian 4
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L'envie de connaître est non seulement un désir (cf. BANQUET de Platon), mais presque un besoin. Comme la soif, qu'il faut étancher parce que sans cela c'est la mort assurée. Si inquiétude il y a, c'est parce qu'il ne peut y avoir de connaissance absolue (surtout pour Kant). Face à cette limite, on ressent toute l'angoisse de cette recherche qui n'aboutira pas.
Je ne la trouve pas très kantienne, cette phrase. Tant de lyrisme, pour l'ermite de Königsberg.... Ele serait preque hégélienne, avec la conscience malheureuse dont ce dernier parle (malheureuse en prenant conscience de l'abysse insondable qui la sépare de l'absolu).
Personnellement, je ne parlerait pas "d'avide angoisse", mais plutôt d'espiègle excitation. Lorsque j'ai appris quelque chose d'important (ou d'utile), lorsque j'ai compris quelque chose de grand, je me sens comme un petit enfant devant un cadeau de Noël: espiègle et excité.
2007-02-19 09:20:29
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answer #6
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answered by Gally Léo 5
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C'est le ying et le yang. Nous sommes pris constamment entre deux sentiments opposés qui s'attire l'un à l'autre. Envie et peur. C'est la respiration de l'élévation. Comme ce tract de l'artiste qui ne sait plus si son envie est plus forte que sa peur ou si finalement, sa peur est sa drogue. Comme un enfant qui aime les histoires de "grand méchant loup". N'est ce pas une autre définition à la sagesse ou à l'équilibre des choses ? Le connais toi toi même de Socrates fait peur finalement. Car que vais je découvrir de mon être au bout du chemin ?
2007-02-18 16:07:26
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answer #7
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answered by lucky54 1
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c'est chercher des vérités,connaitre plus de choses, résoudre des énigmes et des mystères!!? C'est tout simplement la soif d'apprendre pour avoir de la paix interieure et avoir de la serenité!?Plus on apprend et plus on découvre des secrets et plus on trouve des secrets et plus on atteindra de la lumière!
2007-02-18 12:21:37
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answer #8
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answered by mohamed c 4
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Que la soif de connaître et d'apprendre, a pour corollaire le "je sais que je ne sais pas "
QUE plus on apprend, plus les limites de la connaissance reculent
(dans notre conscience )
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2007-02-18 12:08:01
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answer #9
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answered by LA Miette 6
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progresser c quitter un etat anterieur, et peut-etre que "l'ignorance est une benediction"
2007-02-18 10:59:29
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answer #10
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answered by kiwicell 1
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