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2 réponses

Je ne sais pas si on peut toujours se le procurer, à la FNAC par exemple, mais j'ai eu entre les mains autrefois un disque OCORA, Musique du Monde sur le Cameroun qui comportait une piste avec un enregistrement de musique Bangoulap traditionnelle.
Pour les Bamilékés en générale les différences linguistiques sont plus importantes que les différences culturelles. Bangoulap se situe dans le département du Ndé qui a une très petite superficie. De la préfecture, Bagangté à Bazou sous préfecture il y a des différences de locution importantes, les uns et les autres se reconnaissent immédiatement en s'entendant parler, pourtant ce ne sont que deux variantes d'une même langue vernaculaire. Que dire, si un parle Baffousam, qui appartient à un autre groupe de langue bamiléké, et l'autre soit un habitant du Ndé. Ils se comprendront autant qu'un français qui a fait du latin comprend un italien, mais leurs coutumes n'ont presque pas de différence.
Les différences sont plus dans les comportements ; dans telle tribu on sera plus macho, dans l'autre plus radin, d'autre ont une trouvaille spéciale pour que les chèvres se rendent seules aux pâture, des choses comme cela.
Pour les choses importantes, tous les Bamilékés suivent à de minuscules variantes près les mêmes coutumes. Par exemple, ils font grand cas de la gémellité, qui est toujours signalée dans le patronyme (Kaméni, Kuengmeni, Kacméni …), et les jumeaux sont fêtés en utilisant partout la même plantes que l'on désigne comme arbre des jumeaux (la même plantes est aussi partout l'arbre de la paix).
C'es juste un exemple parmi tant d'autres.
Donc toutes informations que tu trouveras sur les Bamilékés auront un degré de pertinence par rapport aux Bangoulap même si ce n'est pas à 100%.
A signaler quelque chose de curieux la piste qui mène à Bangoulap est par endroit, à la saison sèche, tellement remplie de fines poussières qu'on y retrouve les dérapages et sensations de conduite sur dix cm de neige, ce qui fait drôle sous les tropiques.

2007-02-17 04:48:38 · answer #1 · answered by Anonymous · 0 0

Chanter et danser font partie intégrante de la vie medùmbà. Et cette aire géo-culturelle Bamiléké au Cameroun est ouverte par près de trois dizaines d’airs musicaux qui rythment les sentiments, les émotions et les cérémonies au centre desquels se retrouvent ses citoyens partagés en gros en treize principautés et villages. Sans ordre, citons ces danses qui animent les traditions, les joies les peines Médùmba.

Le KAM qui s’exécute surtout après un deuil chez les Bamena et les Bu’.


Le MEGHUM, très viril d’origine Badenkop ?


Le NWEZEH’ danse très royale pratiquée surtout par les chefs et rois pour montrer leur puissance.


Le NJONKA’ qui serait importé de Batoufam ?


Le MATSI, (d’origine Bandjoun ?)Danse de classe d’âge et de rang social par excellence. Satire abondante. Expression orale stylisée. On le danse avec son égal.


Le KULA, souvent pratiqué par les Bazou et les Banoumnga lors des mariages.


Le LALI (de source MIFI) ; danse exprimant le service public, pratiquée par les jeunes quand il rentraient avec le bois de chauffage à la chefferie.


Le SHULA’ ; danse peu ordinaire : extraordinaire. Utilisée pour clôturer les funérailles des chefs et notables.


Le KESSOU (swashswahnuhn) : danse Bagoulap.


Le LONBMBAH : danse Bazou et Banoumnga, jouée avec un violon fait de fibres de raphia.


Le NGO’ des Bahok semble avoir été l’origine liée à la recherche des termites !


Le KEHKEH des Balengou est comparable au NZWENTEH de Bakong : danse des étourdis ? Et pourtant, son rythme n’a rien de sot ! Plutôt charment.


Le MEHTEH danses de femmes commune à tout le Ndé, et au-delà.


Le NKWAH (aujourd’hui modernisé en Ben Skin ; danse à l’origine très féminine réservée aux reines.

Le KENAH et le NDANJI, l’origine Bamoun, sont très gérés par les Bangangté. Exemples d’emprunts très nationalisés.


Le NGU’ est une danse de fin de guerre gagnée. Raison suffisante, sans doute, qui commanderait sa rareté aujourd’hui. Jadis, on l »exécutait en exhibant les trophées de guerre qui étaient les crânes des ennemis.


Le NGOH NGAH rappelle ce jour de semaine férié. Détente ?


Le MANGA MBEU, danse de genre satirique dans les paroles, d’origine Bangangté, Bangoulap, Banoumnga ? Très populaire par les jeunes. L’appelle-t-on aussi MBALEYA ?


Le NGO’O des Bamena, lié aux termites comme le NGO’BWUK des Bahouoc


Le MEKOMBU’, de la famille de NDANJI inspire par les Bamoun et célébré par les Bangangté. Y a-t-il une relation entre cette danse et les Bamenkombu de Mbouda.


Le KUK’NGAH est très Batchingou ; de même que le BETUO.


Le TSWEH KAN, danse initiatique dans la région Bamena, Batoufam, Badenkop, Bangwa, Batcha…concerne donc les jeunes initiés, exécutés pendant neuf semaines.


Le NGWA, danse virile très dansée par les Bandounga.


Le MEHTU’, le KEHBAMBU, le MBABALET semblent désigner une seule et même danse dont l’instrument principal est le LON NSAKWA fabriqué avec quatre cordes de bambous tendus sur deux ou trois caisses de résonance an calebasse.
Voyez-vous, le peuple Medùmbà gère assez de danses pour pouvoir satisfaire tous les goûts de ces hommes et femmes « ondoyants et divers ».

2007-02-17 08:54:45 · answer #2 · answered by galigor 5 · 0 0

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