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Il est de quelque amour réelle admiration
Que si dans le brouillard d'une épreuve annoncée
L'un se sentant meurtri l'autre sache désamorcer
Le désordre agrippant d'une âme en perdition

Quand recevant l'info d'une rupture avancée
Je sentis la fine lame d'un canif aiguisé
Qui pénétrant mon centre aux contours cabossés
Retapa de sa pointe mon coeur toujours blessé

Les confiance et panique toutes deux en alchimie
Se croisent et s'intercalent avec force identique
Quand la première me gâte l'autre la vire ; tonique
Et le doute s'en mêle scalpant mes énergies

2007-02-16 12:34:46 · 3 réponses · demandé par billido 3 dans Arts et sciences humaines Philosophie

J'ai beaucoup de mal à lire et donc à écrire des auteurs d'une autre époque. Pardon

2007-02-16 13:06:54 · update #1

3 réponses

Oui j'ai déjà ressenti cela et c'est très mauvaise signe... lol
En me basant sur mon expérience, je donne à ta relation amoureuse une espérance de vie de deux semaines supplémentaires, guère plus !
Sérieusement, voilà un texte percutant et sincère, dont la petite touche d'arrogance sait attendrir...

Continue à écrire et courage pour ton histoire d'amour...

2007-02-17 01:52:54 · answer #1 · answered by bloublou 4 · 1 0

L’Amour par terre

Le vent de l’autre nuit a jeté bas l’Amour
Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc,
Souriait en bandant malignement son arc,
Et dont l’aspect nous fit tant songer tout un jour !

Le vent de l’autre nuit l’a jeté bas ! Le marbre
Au souffle du matin tournoie, épars. C’est triste
De voir le piédestal, où le nom de l’artiste
Se lit péniblement parmi l’ombre d’un arbre.

Oh ! c’est triste de voir debout le piédestal
Tout seul ! Et des pensers mélancoliques vont
Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond
Évoque un avenir solitaire et fatal.

Oh ! c’est triste ! — Et toi-même, est-ce pas ? es touchée
D’un si dolent tableau, bien que ton œil frivole
S’amuse au papillon de pourpre et d’or qui vole
Au-dessus des débris dont l’allée est jonchée.
.........................
À une femme

À vous ces vers, de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.

C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu’il ensanglante !

Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
Que le gémissement premier du premier homme
Chassé d’Éden n’est qu’une églogue au prix du mien !

Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
Des hirondelles sur un ciel d’après-midi,
— Chère, — par un beau jour de septembre attiédi.

..

2007-02-16 20:53:03 · answer #2 · answered by Geneviève T. 5 · 2 0

Oui,j'ai déjà éprouvé cela,ça fait parti du cheminement!
J'aime beaucoup cette forme d'expression,elle est sincère et sensible,intemporelle.

2007-02-18 18:39:07 · answer #3 · answered by tgué 7 · 1 0

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