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2007-02-16 07:32:16 · 15 réponses · demandé par Sabine B 5 dans Arts et sciences humaines Philosophie

Hi hi hi Nicolas P.... mdr !
J'ai près de 50 ans mon chou et il y a pas loin de 30 ans que je n'ai pas eu à rendre une dissert de philo.
Et en général c'est plutôt moi qui donne des devoirs à faire à des galopins dans ton genre... mais pas de philo !
Et là c'est juste une question qui nous a beaucoup occupés, le week-end dernier, avec quelques collègues.

2007-02-16 08:37:38 · update #1

15 réponses

Une malédiction. Se sachant mortel, par définition l'homme est le seul animal qui ne soit pas immortel... ceci engendre dans chaque humain une "souffrance existentielle terrible" : avoir conscience de sa propre mort et donc de sa fin est une torture mentale.
C'est un privilège dans la mesure où c'est jsutement cette conscience de notre propre fin qui nous différencie des animaux. Cette souffrance existentielle engendre l'art, l'humour et bien d'autres choses. Et elle nous poussera à chercher à y remédier par la connaissance...

2007-02-16 07:46:17 · answer #1 · answered by Hobbes, ex-Roy 5 · 3 0

Platon (via l'évocation de son pote Socrate) attribuant l'amour et l'enseignement, voire la création, à un besoin inné de parer notre mortalité charnelle par l'immortalité de la génération (faire des enfants) et des pensées (et les transmettre à ses disciples), c'est évidemment un privilège !!!
Que serait le monde sans amour, art et pensée, je vous le demande ???
Voilà un argument imparable.
Merci Socrate.

2007-02-17 01:56:41 · answer #2 · answered by bloublou 4 · 1 0

Un privilège, car cela nous pousse à agir avant qu'il ne soit trop tard.
Mais un privilège terrifiant, qui conduit certains à s'en priver en s'imaginant des au-delà.

2007-02-17 00:54:14 · answer #3 · answered by Charp 4 · 1 0

Bon je pose une option et je reviendrai si je peux. "Privilege" et "malediction" me semblent assez peu adaptes. J'imagine qu'on en arrivera a dire que c'est ni l'un ni l'autre mais un peu des deux.

Privilege par rapport a qui, aux animaux? Je ne sais pas si aucun autre animal que l'homme sait s'il va crever, mais supposons... Un privilege donne un avantage. Mettons ca de cote.

Malediction. Ca semble moins relatif, comme si c'etait vraiment le truc de l'homme.

Le cote mystique de privilege et de malediction ne m'inspire pas du tout. Je propose qu'on demande si c'est un atout ou un handicap. On oublie le cote comparatif (genre la lutte pour la survie des especes et tout ca) et on prend une approche centree sur l'existence d'un individu, ca va nous fiare du bien au bout du compte.

En quoi est-ce un atout?

L'homme sait qu'il va crever, alors il fait des choses, il nique, etc. en bref, il essaie de vivre au dela de la mort. Reference qui pete: Nietzsche et son delire sur le fait qu'il faut essayer de vivre comme si le but de la vie etait a fixer plus loin que notre mort. C'est a dire essayer d'en faire plus qu'on pourrait raisonnbalement esperer. Viser l'impossible. (Desole, je n'ai pas de reference en tete. Lire Par dela le bien et le mal, peut-etre, Zarathoustra est ce qu'il y a de plus lisible. On peut facilement delirer dessus.)

C'est une tres bonne reponse a l'envers de l'histoire. L'envers de l'histoire c'est "putain, chienne de vie, on va tous crever dans d'atroces souffrances! c'est horrible je peux pas vivre en pensant a ca." En gros, applique a l'existence humaine c'est l'argument faineant (ca doit porter un nom que j'ai oublie). S'interesser aux stoiques a ce sujet. L'argument c'est de dire, de toute facon tout est joue, on va tous crever acceptons le et attendons de crever sans rien faire, y'a rien a faire... du coup rien ne se passe et on creve sans avoir rien fait. Voila, ca c'est le risque. La malediction peut-etre. En fait mon trip sur le handicap ne colle pas trop. On peut tout de meme dire que c'est un handicap d'attendre la mort comme un rat mort. C'est le deperissement. On peut extrapoler sur le plan de la societe mais ca commence a sentir la merde.

Donc voila, la situation de l'homme est tragique et horrible mais pour y faire face il doit en prendre la mesure et niquer le nihilisme. Il ne s'agit pas de rire devant la mort (on est pas des paras) mais de dissimuler l'horreur dans une espece de bravade surement bouffonesque.

Donc au bout du compte, c'est bien de savoir qu'on va crever. Ca permets de se bouger le cul et d'arreter de se lamenter sur son sort. Ca permet aussi de se depecher d'aimer ceux qu'on aime.

Voila, c'est ce que c am'inspire la toute suite. Finalement, je ne reviendrai pas. Je crois que je vais aller aimer...

Merci madame et salut

2007-02-16 21:43:21 · answer #4 · answered by Anonymous · 1 0

un privilege, l'homme ne fonctionne que par but, bac, travailler, payer un credit, se marier, se reproduire, elever, mais il est content parce qu'il se dit qu'il est exceptionnel et qu'il doit profiter de chaque instant. il arrive que certains aient deja pensé que mourir n'est qu'une étape alors se savoir mortel permet de relativiser cet etrange passage sur la terre

2007-02-16 07:38:49 · answer #5 · answered by graham gambie 2 · 1 0

Ni l'un ni l'autre, c'est juste ce qui fonde sa condition d'être humain.

2007-02-16 07:37:21 · answer #6 · answered by zfirotte 6 · 1 0

"Privilège" et "malédiction" sont des termes un peu dramatiques, que j'éviterais. La conscience d'être mortel est-elle un avantage pour l'homme? Sûrement. D'abord, parce que cette conscience remplit d'angoisse, et cette douleur aide à se poser des questions, à voir que le monde ne va pas de soi: bref, elle est très utile pour philosopher et surmonter sa paresse et sa bêtise. Ensuite, se savoir mortel engage à lutter contre la mort par tous les moyens: scientifiques et techniques d'abord, mais aussi artistiques; on écrit, on peint, on compose de la musique pour laisser une trace de soi. Enfin, beaucoup trouvent dans la conception d'enfants une façon de faire face à leur mort: des descendants se souviendront d'eux et perpétueront leur mémoire.

2007-02-16 21:58:22 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

Ce serait horrible de se savoir immortel sur terre. Le grand privilege que l'on a, c'est que sauf accident, on sait a peu pres quand on va mourrir, ce qui permet d'organiser sa vie, etudes, travail puis repos. Je ne vois pas bien comment on arriverait a vivre sereinement si la mort frappait de facon totalement aleatoire.

2007-02-16 20:48:17 · answer #8 · answered by Jojo 6 · 0 0

c'est une malédiction car l'homme n'est pas destiné à devenir mortel : le but de l'évolution humaine est l'ascension dans la lumière qui lui permet d'habiter un corps plus approprié à son évolution vers les plans de la conscience cosmique et comme le dit si bien maharishi, l'immortalité physique n'est qu'une étape de l'évolution ...
c'est depuis qu'une partie de la population a décidé que c'était impossible d'y parvenir et qu'elle a imposé ce point de vue sur la race humaine que l'homme est devenu mortel , ce qui, dans la mesure où la souffrance a augmenté proportionnellement au " blasphème " formulé, est devenu une sorte de bénédiction qui permet à l'âme de connaître des instants de répit entre ses différentes tentatives qui, de toutes façons, finissent toujours par aboutir que cela soit dit en passant !...

2007-02-16 10:51:38 · answer #9 · answered by maricimaraj 7 · 0 0

je ne comprends pas ta question? qu'est-ce qui est mortel? le corps? l'esprit-âme? autre chose? te confonds-tu avec ton corps (cerveau compris)? car ça change tout alors... car si tu penses qu'après la mort du corps c'est le néant aeternam pour l'esprit alors plus rien n'est sacré à proprement parler, tout est perdu d'avance.

amicalement.

2007-02-16 23:54:26 · answer #10 · answered by Hum... Y'a où ? 7 · 0 1

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