English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

L'émission "J'ai une question à vous poser" a-t-elle été entièrement truquée au bénéfice de Sarkozy avec les questions choisies et communiquées à l'avance ?
Dominique Ambiel,le producteur de l'émission est membre de l'UMP et ami très proche de Sarkozy.
TF1 n'est-elle pas complètement décrédibilisée dans cette affaire ? ...

2007-02-15 19:31:33 · 17 réponses · demandé par sakapus le polytechnichien 7 dans Politique et gouvernement Élections

17 réponses

TF1, comme beaucoup, mise sur un candidat avec la ferme intention d'avoir un retour sur investissement... C'est les outils de la démocratie qui ne sont plus crédibles quand ils sont au service de quelques-uns au détriment de tous !

C'est Bayrou qui, officiellement devant les médias eux-mêmes et en tant que représentant politique, a jeté le premier pavé dans la mare...

En voici un extrait : "C'est l'ensemble des médias qui ont, à l'égard de ceux qu'ils croient être les candidats dominants, une attitude obséquieuse", a dénoncé François Bayrou lors de l'émission "Le Grand Jury" de LCI, RTL et "Le Monde". "Dès l'instant où ils rencontrent un candidat considéré par eux comme minoritaire, alors (...) il n'y a pas assez de condescendance."

"Cette manière -faible avec les puissants et méprisants avec les faibles- ça n'est pas la République et ce n'est pas les principes que la loi nous oblige à respecter".

"A partir du moment où un groupe dépend des commandes de l'Etat, il n'est pas sain qu'il ait des médias pour faire pression sur l'Etat", a-t-il justifié, citant notamment les groupes Dassault ("Le Figaro"), Bouygues (TF1) ou Lagardère (Europe-1).

Pour les plus courageux, en voici un gros extrait :

Extrait du discours de François Bayrou, lors de la 31e Université d’été des Jeunes UDF - La Grande Motte - 02.09.06

"Le combat sera âpre, d’abord parce que le déséquilibre des moyens est spectaculaire.

Je ne parle pas seulement des moyens financiers, qui jouent déjà beaucoup, puisque face aux deux partis dominants et minoritaires, le rapport de nos moyens est de un à huit avec l’un, de un à dix avec l’autre.

Il y a plus grave et plus profond.

Je parle de l’influence. Je parle de l’orchestration. Je parle de l’enchaînement subtil en quatre temps, télévision-sondages-médias-et retélévision.

Il a suffi d’assister à l’été médiatique des deux dominants-minoritaires pour comprendre comment ça marche. Il dépend des Français qu’ils le comprennent. Les minutes de télévision font les sondages, les sondages font les médias, qui justifient à leur tour que vous repassiez à la télévision. Et ainsi la mécanique apparaît impossible à contredire.

Et il se mêle à ce système quelque chose de plus préoccupant encore : le lien d’intimité et d’intérêt entre ces puissances et le pouvoir, actuel ou futur.

Imaginons en effet - je vais prendre une hypothèse totalement absurde - que de grands groupes de médias soient liés à de grands groupes industriels qui aient avec l’État des rapports de client à fournisseur ...

Il paraît que cela se produit dans certains pays. Je lisais dans un grand journal du matin, qui s’en émouvait à juste raison, qui disait la démocratie en péril, je lisais que cela se produit non loin de nous, sur notre continent ... en Russie.

Alors - on est toujours, bien entendu, dans l’imagination - quelque chose d’autre peut traverser la tête de ceux qui seraient dans ce type d’influence. La tentation peut être grande pour eux d’assurer le destin en présélectionnant, non plus comme en 1995 un candidat (c’était d’ailleurs le nôtre, ce qui nous arrangeait), mais deux favoris, un dans chaque camp, en les protégeant d’étoiles bienfaisantes. De former la boule de neige qui va rouler, rouler, jusqu’à la première page des magazines, pour illustrer les jolis maillots de bains de l’été...

Disons que c’est plus facile pour la suite. Cela s’appelle "assurance tous risques".

Eh bien, je pense qu’il y a là quelque chose de risqué pour la démocratie de l’avenir.

C’est, pour moi, un sujet de préoccupation.

Nicolas Sarkozy assume publiquement cette proximité, et même cette intimité avec les détenteurs de ces immenses puissances, de ces forces de frappe industrielles et médiatiques qui jouent un si grand rôle dans la formation de l’opinion.

La gauche connivente, dite « caviar », a fait de même pendant très longtemps, même si c’est plus discrètement.

Berlusconi en a fait la clé de sa puissance, sans même, lui, s’embarrasser d’intermédiaires. Il a prouvé lors des élections italiennes que la force de ces organisations était immense, jusqu’à lui garantir presque la victoire, à une poignée de voix près, alors qu’il était en situation de rejet profond.

J’ai une approche toute différente de celle de Nicolas Sarkozy, de Berlusconi, et de la gauche connivente.

Je pense qu’il est de la plus haute importance, pour la démocratie, pour la République, de mettre de la distance entre le pouvoir et les puissances d’argent, financières et médiatiques.

Au XVIIIème siècle, Montesquieu a théorisé la séparation des pouvoirs, à l’intérieur du politique. Il a dit : il y a l’exécutif, le législatif, le judiciaire. Dieu sait qu’en France, cette séparation n’est pas achevée.

Puis la France a choisi, avec mon camarade Henri IV le premier, avec l’édit de Nantes, puis les grands combats de la laïcité, la France a choisi de séparer l’État de la religion.

Eh bien, il faut aujourd’hui une autre séparation des pouvoirs : il faut séparer la politique de l’économique, de l’économique qui tient le médiatique.

Il faut que le citoyen - parce qu’il ne s’agit pas de nous dans cette affaire, ou très accessoirement - il faut que le citoyen ait la certitude que le pouvoir politique n’est engagé dans aucune autre solidarité que celle qu’il doit à ceux qui l’ont délégué pour exercer la fonction de responsabilité, celle qu’il doit à ses concitoyens.

Je proposerai dans mon programme de campagne que cette garantie de séparation soit apportée par la loi.

Naturellement, il faut du capital aux entreprises de presse. Mais ces intérêts doivent être indépendants de l’État, comme c’est le cas dans toutes les grandes démocraties de la planète.

Je ne suis pas tout à fait dans l’ignorance de ce qu’une telle affirmation fait courir comme risque, médiatique en tout cas, en France en 2006, à quelqu’un qui souhaite être candidat à l’élection présidentielle.

Mais si nous voulons rendre à la République et à la démocratie l’adhésion des citoyens, l’adhésion des Français, alors il faut réconcilier la République et la démocratie avec les principes que l’on enseigne aux enfants dans les écoles, ceux de l’éducation civique.

C’est le préalable à bien d’autres réformes.

Le principe de la démocratie, ce qui fait qu’elle vit ou qu’elle meurt, c’est la confiance, c’est que le citoyen ait la certitude que les cartes sont sur la table, que tout le monde peut être averti des raisons des grandes décisions d’État. C’est la transparence qui préside aux choix nationaux. C’est de choisir les cartes qui sont sur la table, non pas celles qui sont sous la table.

La transparence, contre la connivence. La connivence doit être écartée, doit devenir impossible.

La France a vécu et souffert de connivence, il est temps qu’elle en sorte. C’est pourquoi nous voulons cette séparation de la politique, de l’État, des intérêts financiers et des médias.

Ces principes-là sont ceux qui ont fait la France républicaine !

Ce sont les instituteurs de la République, avec leurs idées droites, avec leur idée toute simple de l’instruction civique.

C’est le général de Gaulle quand il disait tout simplement : « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille » de la Bourse.

C’est Raymond Barre, quand il défendait avec nous l’État impartial ! L’État impartial, qui est un recours pour tous, et non pas un compère dans le jeu économique...

Nous, citoyens, nous avons le droit que les choses de la République soient droites.

Nous avons droit à ne pas avoir à soupçonner constamment que quelque chose se passe par dessous, que les décisions d’État sont influencées ou influençables...

Et si « rupture » il y a, si on veut une rupture, eh bien mes amis, voilà une rupture !

Voilà une alternative au système.

Mais sortir du monopole, clarifier les rapports de l’État avec les influences qui pourraient s’exercer le plus aisément sur lui est une chose.

Encore faut-il que nous trouvions les garanties pour ne pas recréer un monopole quand les Français auront tranché !

Nous ne devons pas contester le monopole à deux de l’UMP et du PS pour recréer, à supposer qu’on puisse y parvenir, un autre monopole, le monopole de l’UDF.

Je pense que les monopoles du pouvoir sont nuisibles en eux-mêmes et que, quand on n’est pas obligé de se préoccuper du citoyen, de son avis, de son information, de sa conscience, alors on est sûr de se tromper.

C’est pourquoi la démocratie, ce n’est pas le pouvoir, ce sont les contre-pouvoirs, ce sont eux qui protègent les citoyens. Ce sont eux qu’il faut rebâtir en France.

La première garantie de la démocratie, c’est le pluralisme."


--------------------------------------------------------------------------------

Acrimed et Le plan B rendent compte de l’évolution de cette affaire : "Présidentielle 2007 : la question des médias posée par... l’UDF".

2007-02-15 20:38:32 · answer #1 · answered by Tablée Nationale 1 · 0 0

Parceque pour toi TF1 était encore crédible.... mon pauvre !!

2007-02-15 19:34:34 · answer #2 · answered by Anonymous · 6 0

la vraie question est surtout de savoir si TF1 a jamais eu une crédibilité...
Quand on cire les pompes de Sarko à tous les JT de la chaine par des journalistes aux ordres (Pernaud, PPDA, Chazal), comment peut-on être crédible... ?
Et pendant ce temps là le service public et RTL suspendent Duhamel pour cause de soutien appuyé à Bayrou...

2007-02-15 19:36:41 · answer #3 · answered by Bâtard Bol Misputh 6 · 4 1

TF1 n'a pas pu se décrédibiliser dans la mesure où cette chaîne n'a jamais été crédible.
Je vous rappelle son utilité (ce n'est pas moi qui parle mais son PDG ,ou le vice PDG je ne sais plus)
TF1 vend du temps de cerveau disponible aux annonceurs

2007-02-15 19:35:41 · answer #4 · answered by Anonymous · 5 2

TF1 était déjà complétement de droite même sous les législatures socialistes... alors maintenant tu parles !

2007-02-15 19:39:19 · answer #5 · answered by Koursk48 4 · 2 0

mais non mais non...ce sont des gens d'une honnêteté sans reproche...

...d'ailleurs, NS ne donne jamais les questions aux journalistes avant d'être interviewé, c'est bien connu.

tout ça pue.

2007-02-15 19:39:10 · answer #6 · answered by Anonymous · 2 0

et TF1 est détenue par Bouygues, grand ami de sarkozy.
Tu as d'autres questions sur la liberté et la loyauté de la presse en ce moment? ;D

2007-02-15 19:38:43 · answer #7 · answered by Renaud3394 7 · 2 0

C'est sure que ça fait bizarre... parceque là pour le coup, on peut difficilement parler d'indépendance des médias...
Mais ça me paraît un peu gros quand même... faudrait être sacrément con pour faire ça et se dire que ça ne va pas ce voire... comme je pense que le nabot est quand même un peu plus futé que ça, je reste perplexe...
Bon, en même temps, j'étais loin d'avoir enviie de voter pour lui... Donc ça ne me changerat pas la vie, bien au contraire!!

2007-02-15 19:37:36 · answer #8 · answered by JEAN F 2 · 2 0

Sans l'ombre d'un doute. D'autant plus choquant que quand quelque chose du genre arrive avec d'autres candidats en lice, la voiture-balai se pointe illico. Regardez ce que vient de se passer avec Duhamel interdit d'antenne sur France2, parce qu'il avait déclaré il y a un moment qu'il pensait voter pour Bayrou. Alors, TF1 FR2, mêm combat ? Et Yahoo Q/R, alors ?

2007-02-15 19:40:37 · answer #9 · answered by Anonymous · 1 0

1) il n'y a pas de preuves du trucage
2) si toutes les chaines qui prennent parti pour l'un ou l'autre était "complétement décrédibilisées", quelle chaine resterait-il ?

Pas A2 (centre gauche), pas FR 3 (communiste), pas CANAL + (gauche), pas Arte (centre gauche), peut être M6 ?

2007-02-15 19:48:30 · answer #10 · answered by Richy 2 · 0 0

tout le monde le sait et pas que sur tf1.Partout avez vous vu torreton hier en aparté sur canal il parle de mafia jf khan dit qu il n a jamais vu ça en 40 ans de journalisme et il dit même que sarko est un véritable FOU

2007-02-15 19:44:21 · answer #11 · answered by Anonymous · 0 0

fedest.com, questions and answers