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2 réponses

C'est le Sé&négal le pays , Dakar c'est la capitale
C'est Abdoulay Wade:
7. L’annonce du changement avec Abdoulaye Wade (2000- )


Abdoulaye Wade






Abdoulaye Wade
Alors qu'il concourt pour la cinquième fois consécutive à l’élection présidentielle, Abdoulaye Wade est élu à la présidence de la république du Sénégal en mars 2000. Cet opposant historique a toujours écarté toute forme d’opposition violente et préconisé au contraire le combat démocratique. Il remporte le scrutin présidentiel face au président sortant Abdou Diouf, à la tête d'un mouvement qui regroupe une grande partie de la jeunesse et les opposants de longue date à l’ancien parti unique.


Déjà arrêté en 1988, puis en 1993 et en 1994 pour avoir dénoncé les fraudes dans des élections où il a été un candidat malheureux, Abdoulaye Wade sort vainqueur au deuxième tour de l’élection présidentielle de mars 2000 face à Diouf, sur le mot d’ordre de « sopi » (changement en wolof). Il bénéficie de la désaffection pour son adversaire, au pouvoir depuis trente ans, de l’espoir des jeunes, des habitants des banlieues défavorisées, et de la diminution du pouvoir d’achat des classes moyennes. Il s’engage à prendre en compte les besoins du monde rural pour ralentir un exode qui fait de la région de Dakar une zone à la démographie explosive. Plus libéral que son prédécesseur, il prévoit la modernisation des moyens de communication (nouvel aéroport à Dakar, amélioration des lignes de chemin de fer) et la réduction des postes ministériels. Il nomme comme premier ministre Moustapha Niasse, longtemps ministre des Affaires étrangères de Diouf et chef de l’Alliance des forces de progrès (AFP), qui s’est désisté en sa faveur au second tour. Le problème essentiel pour le Sénégal reste celui de la Casamance et les relations avec la Guinée-Bissau, où l’instabilité politique trouve une part importante de ses racines dans le conflit casamançais.

En effet, à partir de 1982, le Sénégal fait face, en Casamance, à un mouvement indépendantiste apparu parmi les Diola (80 p. 100 des 800 000 habitants de la province), qui protestent notamment contre l’installation de Sénégalais venus du nord du pays, principalement des Wolof cultivateurs d’arachide. Une guérilla active et meurtrière s’installe dans cette région forestière au début des années 1990, provoquant la fuite des populations en Guinée-Bissau. En 1996, des pourparlers de paix s’engagent entre le gouvernement et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dirigé par l’abbé Diamacoune Senghor, mais la tension persiste toujours. Elle se traduit aussi par une intervention armée du Sénégal en Guinée-Bissau aux côtés de la Guinée pour y appuyer les forces gouvernementales dans leur lutte contre une mutinerie de militaires liée au problème de la Casamance. À la suite d’un accord entre les belligérants, le Sénégal et la Guinée se retirent.

En janvier 2001, la nouvelle Constitution présentée par Abdoulaye Wade est approuvée par référendum avec plus de 90 p. 100 des suffrages. Tous les grands partis ont appelé à voter « oui », et la participation a atteint 66 p. 100. Le nouveau texte permet notamment au président de dissoudre l’Assemblée nationale. Ce qu’il fait peu après, provoquant d’importantes dissensions au sein de la coalition gouvernementale, le Front pour l’alternance. Dans la perspective des élections législatives anticipées prévues pour la fin avril 2001, Moustapha Niasse est ainsi limogé en mars de son poste de Premier ministre, et remplacé par une femme, Mame Madior Boye, également garde des Sceaux. À l’issue du scrutin, la coalition présidentielle détient 89 des 120 sièges de l’Assemblée nationale. L’ancien Premier ministre Moustapha Niasse, dont le parti — l’Alliance des forces de progrès (AFP) — ne remporte que 11 sièges, dénonce une fraude électorale.

Si, sur le plan économique, Wade tente de relancer le pays avec le plan Omega, la situation en Casamance demeure confuse : le MFDC est en proie à de vives tensions, qui entraînent sur le terrain la reprise d’attentats en février 2001. En décembre 2001, la mort de Léopold Sédar Senghor, le père de l’indépendance, suscite une grande émotion dans le pays. L’État organise ses obsèques, et un deuil national de quinze jours est observé. La cohésion nationale est encore à l’œuvre au début de l’année 2002 lorsque l’équipe de football du Sénégal dispute sa première finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), remportée par le Cameroun.

En septembre 2002, le pays est tragiquement endeuillé par le naufrage du ferry Le Joola, qui provoque la mort de près de 2 000 personnes au large des côtes gambiennes. Imputable à une surcharge et à la négligence des pouvoirs publics, ce drame suscite la colère des familles des victimes et de l’opinion publique. Il est suivi, au mois de novembre, d’un changement de gouvernement, qui conduit au poste de Premier ministre Idrissa Seck, le numéro deux du parti présidentiel. Tandis que les conditions de vie de la population ne s’améliorent guère, les espoirs mis en Abdoulaye Wade semblent déçus. Et ce d’autant plus que, sur le plan politique, les intentions du président restent floues et que ses méthodes, caractérisées par une dérive autoritaire, inquiètent ses anciens sympathisants comme ses opposants — l’ancien Premier ministre Moustapha Niasse évoque une « trahison de l’alternance ». En avril 2004, une nouvelle crise politique entraîne le limogeage d’Idrissa Seck, remplacé par Macky Sall, ministre de l’Intérieur sortant.

Après plusieurs tentatives de paix avortées, la crise casamançaise semble connaître un dénouement définitif en décembre 2004 avec la signature d’un accord de paix considéré comme historique par ses signataires, à savoir le gouvernement sénégalais et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), représenté par l’abbé Diamacoune Senghor. L’accord prévoit notamment le renoncement définitif à la lutte armée, le retour des réfugiés, le déminage de la région, ainsi que l’intégration et la réinsertion des anciens combattants

2007-02-15 06:16:33 · answer #1 · answered by salima b 5 · 1 0

Le pays c'est Sénégal, capitale Dakar, président Adoulaye Wade.

2007-02-15 14:40:58 · answer #2 · answered by Hannibal 6 · 0 0

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