Ne pensez-vous pas que beaucoup d'athées en réalité croient en Dieu?

Question

Lorsqu'ils ont un problème ils crient:" oh mon Dieu"

Answer 1

ils ont forcément foi en quelque chose..mais il ne donne pas a ce qu'ils croient le nom de dieu.Car pour eux c 'est plutot une "energie" , une "puissance" "une protection"a laquelle ils croient.

Answer 2

oh mon Dieu! c'est y pas possible de voir des betises pareilles, le bon dieu doit se retourner dans sa tombe

Answer 3

Quand j'entends quelqu'un s'exclamer "oh mon dieu", je répond : "Oui?"
Cela fait de moi un croyant?

On prononce le mot Dieu, et on s'y intéresse même, parce qu'il existe des croyants. Figurez-vous qu'être athée n'empêche pas, au contraire, de s'intéresser aux idées des autres, même fausses

Answer 4

C'est ce qu'on appelle une "expression",quand je dis "fait chier" je ne fais pas caca...

Answer 5

L'athéisme est une pensée libre à laquelle des faibles d'esprit qui se protègent derrière leur Dieu sont incapables d'accéder. Cette question sent la terreur du lâche devant le règne impitoyable de la liberté. Continuer de ramper, et laissez les hommes dignes en paix!

Answer 6

personnellement je dis "putain" ou "merde" et je n'y accorde pas de sens particulièrement magique.

Answer 7

Non. Je suis athée et j'y crois pas une seule seconde.
Même s'il m'arrive d'utiliser le mot "dieu" (à noter l'absence de majuscule). J'emplois ce mot non pas parce que j'y crois mais parce que c'est un concept abstrait comme plein d'autres. Et puis quand je l'emplois je ne précise pas à quel dieu je me réfère (celui des chrétiens? des musulmans? ceux de la grèce antique? d'égypte?).
Pour moi un dieu est un personnage mythologique, au même titre que les licornes ou les sirènes. ça permet de raconter de belles histoires où les gentils-gentils vont au paradis et les méchants-méchants en enfer (ou aux enfers suivant la mythologie et le dieu)... ça va bien pour les enfants mais après c'est comme le père noël et la petite souris

Answer 8

Je suis athé et, conformément à la définition du mot, je ne pratique aucune religion.
Le fait que je considère que les religions sont le meilleur moyen qu'a trouvé l'homme pour exploté l'homme n'exclus en rien le fait que je puisse croire en Dieu.
Quand à l'expression, elle reste du langage courant, employée même par des enfants qui ne savent pas ce qu'est un dieu ou une religion

Answer 9

Ce n'est qu'une expression, il ne faut pas la prendre au premier degré. Il y a beaucoup d'expressions avec le mot Dieu dedans, c'est normal vu notre culture et elles peuvent nous échapper parfois, même si on ne croit pas en Dieu

Answer 10

Non, je pense qu'il faut être aveuglé par sa voi pour croire cela...

Answer 11

lie ça et tu va ...

L'athéisme

athéisme (du grec a, « non » et theos, « dieu »), doctrine ou attitude niant l’existence de Dieu.

Fondé sur une négation, l’athéisme est condamné par les croyants, qui l’identifient au « mal moral », et récusé par de nombreux penseurs rationalistes, qui préférèrent adopter le terme d’agnosticisme. Désignant d’abord l’appartenance à une autre religion — les Romains du Ier siècle qualifiaient les chrétiens d’« athées », entendant par là que ceux-ci rejetaient le culte polythéiste traditionnel —, il constitue une théorie nourrie par la philosophie matérialiste et l’esprit libertin.

THÉORISATION PROGRESSIVE

Les plus anciennes prises de position s’apparentant à l’athéisme — qui a évolué vers une mise en cause systématique des croyances aux divinités — sont consignées dans des textes d’inspiration religieuse. Dans la philosophie d’Héraclite, où le Feu primordial apparaît comme une sorte de divinité et où l’hypothèse selon laquelle l’âme survit après la mort est envisagée, les représentations religieuses se trouvent parfois ébranlées par des propos tels que « ce monde, nul dieu ne l’a fait ». Ce n’est cependant qu’avec Démocrite, au début du IVe siècle av. J.-C., que fut élaborée en Grèce la première conception athée du monde, qui ne supposait la préexistence d’aucun esprit divin.

La dimension critique et polémique de l’athéisme ne cessa de s’amplifier au cours de l’histoire. À l’instar d’Épicure, Lucrèce montra ainsi les absurdités des croyances liées à la vie après la mort, à la Renaissance Giordano Bruno s’attaqua aux représentations du monde tirées de la foi et, au XIXe siècle, Friedrich Nietzsche proclama la « mort de Dieu », condamnant le penchant des hommes à s’adonner aux croyances.

ATTITUDE PROMÉTHÉENNE

En réaction à la vision religieuse qui affirme, à la manière de Pascal, le caractère tragique de l’existence, l’athéisme développe l’image d’une humanité lucide et courageuse, représentée par le personnage mythologique de Prométhée et par la figure littéraire du libertin Don Juan. Comme eux, les athées rejettent l’ordre divin et refusent de se laisser dominer par la peur de la mort.

Résistant à l’angoisse suscitée par la perspective d’un anéantissement, la philosophie athée conçoit sereinement la condition humaine, sans se réfugier dans l’illusion d’un passage vers une autre vie. Pour ce courant de pensée, Dieu n’existe pas et, par conséquent, selon l’expression de Jean-Paul Sartre, l’homme est « condamné à la liberté ».