Déjà la scène théâtrale a elle-même évolué : avant on éclairait à la bougie, les décors étaient en carton, les costumes pas toujours dans le ton de la pièce et là je pense aux pièces du 17è, les tragédies classiques étaient représentées avec des habits du 17è.
De plus, grâce à Beaucmarchais, dès le 18ème, les auteurs ont droit de regard sur la représentation de leur pièce (ce qu'avant ils n'avaient pas).
Au 17ème, Richelieu a voulu attirer les personnes nobles aux théâtre car depuis le 16ème siècle, le théâtre était avant tout populaire (instruir en religion avec les mystères, divertir avec les sotties...). Il fallait donc un style noble, des sujets nobles...de là est né la tragédie classique portée à son paroxysme par Racine. Il s'agissait de "purger "l'âme des spectateurs en leur inspirant crainte ou pitié, selon les principe d'Aristote : c'est ce qu'on appelle la cartharsis. Il s'agit d'une leçon de moral : le spectateur devait avoir envie d'être le bon et non le méchant, qui fini chatié. Molière, bien que dans le théâtre comique, a lui aussi eu cette intention "castigat rirendo mores" (corriger les moeurs par le rire), précept d'Aristophane.
Au 18ème siècle, la catharsiss est laissée de côté : il s'agit de pièces plus légères, qui à la fois divertissent le spectateur et à la fois l'instruisent. Il y a une notion didactique dans le théâtre du 18è (n'oublions pas que c'est le siècle de l4encyclopédie, c'est-à-dire de la volonté de diffusion de savoir). Mais ce théâtre s'adresse bien plus aux bourgeois (classe nouvellement émergée) qu'aux nobles. Diderot, Beaumarchais, Marivaux sont les exemples types. Il s'agit non plus de tragédie mais de drame bourgeois.
Aux 19ème, le théâtre veut s'adresser non seulement aux couches aisées de la socièté mais aussi aux peuples : d'où les changements dans la conception des textes (il ne s'agit plus de tragédie mais de drame romantique, changement dans les unités... cf V. Hugo et la préface de Cromwell). L'une des tentatives les plus "abouties" est le théâtre naturaliste de Zola. Mais ce théâtre naturaliste n'a pas conquis son public.
Au 20è, il s'agit d'un éclatement des conventions : on ne cherche plus à plaire, ni à faire adhérer son public on veut le bousculer dans ses habitudes.
Donc, au 17è : sujet antique
18è sujet actuel en référence à la bourgeoisie
19è retour à des sujet moins contemporains mais plus de référence à l'Antiquité
20è sujet contemporaines souvent, mais aussi monde onirique, virtuel ou abstrait (comme dans En Attendant Godot) .
J'espère que mes quelques connaissances t'aideront.
2007-02-16 04:44:50
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answer #1
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answered by Chocolaolai 3
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le public a évolué car il n'a pas les mêmes attentes. le théâtre n'a pas changé pour rien, sinon il n'aurait plus eu de succès. d'où la division entre anciens et modernes.
2007-02-15 09:59:35
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answer #2
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answered by pendynette 2
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Si c'est toi qui a décidé d'arriver à cette conclusion, c'est bien que tu as quelques arguments non ?
Si cette conclusion t'est imposée, ce n'est plus une dissertation !
2007-02-15 09:55:16
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answer #3
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answered by Gérard B 5
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les themes ont changé mais pas l'interprètation ,sinon le public ne se déplacerait plus .
il faut toujours la même fois et la même détermination ,ainsi que la sincèrité pour faire passer les textes ,qu'ils soient classiques ou modernes.
2007-02-16 16:04:44
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answer #4
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answered by alain d 5
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Désolée je ne fais plus de dissertation, j'ai dépassé ce stade
2007-02-16 15:10:18
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answer #5
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answered by Micdal 7
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