A mon sens c'est le niveau d'insatisfaction général qui fixe les limites d'un système socio-économique (ultra-libéral comme régulé)... et qui lui permet de s'ajuster.
Lorsqu'un système ou une de ses conséquences sont jugés "mauvais" par un groupe d'individus, celui ci manifeste son mécontentement par une protestation qui peut aller jusqu'à l'opposition totale (vote, manifestation, grève,...)
En théorie, plus le niveau d'insatisfaction est grand, plus l'opposition est forte. A un certain niveau, le "système" doit s'ajuster pour réduire le niveau d'insatisfaction à un niveau "acceptable"... sans quoi, il "implose"...
Je crois ensuite que les ajustements peuvent être plus ou moins importants . Ils peuvent n'être qu'un simple recadrage, une correction limitée apportée au système ou alors au contraire être globaux et aboutir à un changement de "modèle", de "doctrine" complet...
Enfin, je partage ton inquiétude par rapport à ce que tu désignes par le terme "dérives" du système actuel: notamment comme toi la répartition de la richesse entre le capital et le travail mais pas seulement : aussi et plus largement la répartition de la richesse entre les actifs et les inactifs (sans emplois et retraités), à l'intérieur des filières (entre les producteurs et les distributeurs, TPE et sous-traitants, multinationales et donneurs d'ordres), des catégories sociales (agriculteurs, fonctionnaires,...), des pays...
Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres (et de plus en plus nombreux...) ...
Je m'inquiète des logiques d'optimisation (souvent purement financières et largement "individuelles") et leurs conséquences sur:
- l'emploi (...et le chômage) et ses conditions (rémunération),
- les comportements et les relations humaines (individualisme, remise en cause des principes et des valeurs "collectifs" : fraternité, partage..., éclatement du concept de famille, libéralisation *à outrance* des moeurs, montée de la violence dans la société, )
- sur l'environnement (l'écologie)
Je pense que le système socio-économique actuel s'il a des qualités indéniables, surtout au niveau "individuel" présente néanmoins le grave inconvénient de creuser les inégalités naturelles.
2007-02-14 21:07:56
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answer #1
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answered by D C 4
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Nous atteignons probablement les limites.
1.Il me parait difficile de favoriser plus encore les actionnaires au détriment des salariés dans la répartition des bénéfices.
2.La mainmise des multinationales sur la quasi totalité des marchés ne permet plus à la concurrence de s'exprimer.
Je ne pense pas que la solution puisse encore venir des marchés eux mêmes. Il nous faut trouver une nouvelle voie.
2007-02-15 03:50:22
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answer #2
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answered by Anonymous
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Tant que les consommateurs seront heureux de trouver des nouveaux produits encore et encore d'avoir de la bouffe à profusion sans ticket de rationnement les gens seront content du libéralisme.
Ce qui choque c'est l'ampleur des licenciements lorsqu une entreprise importante va mal. Mais souvenez vous aux US il y a eu la fermeture d'Arthur Endersen, Enron, Worldcom je ne sais plus qu'elle compagnie aérienne il y a tjs moins de 5% de la population au chomage. Ca fait parti du processus destruction création du libéralisme. Et l'on est plus choqué par les licenciments que par les embauches. Cette année a société génrale recrutent plus de 1000 personnes mais personne n'en parle.
2007-02-15 06:12:48
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answer #3
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answered by Herc 3
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Quant les bulles boursières (re) exploseront... On est tellement lancé que seul un nouveau crack arrêtera la machine... c jour là ne vous baladez pas a Wall Street il (re) pleuvra des boursicoteurs...
Pour partant : elle est déjà reveillée....
2007-02-15 03:51:13
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answer #4
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answered by Sylvs31 (Salutus Banzaius) 5
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quand 1 seule personne possédera la dernière multinationnale regroupant toutes les entreprises de la terre ?
2007-02-15 03:35:58
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answer #5
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answered by Super 7
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J'ai le même sentiment que vous.
Sans vouloir ressortir les violons de l'anti-libéralisme et de l'anti-capitalisme primaire et larmoyer sur les chômeurs quand une entreprise va mal ou quand elle se restructure.
La valeur d'une entreprise est constituée des deux choses, de ceux qui y mettent les capitaux, sans qui rien ne serait possible et qui doivent trouver rétribution ; et de ceux qui y travaillent qui sont ceux qui produisent la valeur ajoutée.
Je nuancerais ce propos en disant que l'essentiel du personnel des grosses huiles du CAC40 est en général bien rémunéré et bénéficie de plans d'intéressements. Cette politique salariale n'obéit pour le moment qu'aux seuls impératifs de management (entretenir la motivation) et de bonne image que l'entreprise veut bien se donner, ainsi que certains avantages fiscaux.
Mais ces avantages et ces calculs n'existent plus dans l'univers des PME, or avec la restructuration et la flexibilisation du marché du travail, il serait logique que ces employés trouvent aussi une rétribution supplémentaire en fin d'année.
Je sais pas si c'est une dérive du libéralisme à proprement parler ou simplement le fait que, quel que soit le système, les riches diplômés se porteront toujours mieux que les pauvres sans compétence particulière et qu'on en voit l'expression ici dans une économie malmenée comme peut l'être la nôtre.
2007-02-15 03:45:05
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answer #6
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answered by bigjim 6
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quand la chine se réveillera
2007-02-15 03:46:55
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answer #7
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answered by partant tjrs 3
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