Des amis dans les médias, ça peut servir. Des amis dans les médias, Sarkozy en a. Et pas des moindres. Des solides, des industriels qui, loin de cracher sur les commandes de l'Etat, ont tout intérêt à chouchouter un candidat à la présidentielle. Ainsi, le locataire de la place Beauvau peut-il se flatter d'avoir dans sa manche Martin Bouygues, PDG de la maison mère de TF1, soit de la plus forte frappe télévisuelle française (un tiers de l'audience). Rien que ça. Sans oublier, petite cerise sur le gâteau, que TF1 détient un bon tiers du capital du quotidien gratuit Metro. Puis, il y a aussi ce bon vieil ami Arnaud Lagardère, propriétaire d'Hachette Filipacchi Medias, le numéro 1 mondial des magazines ( Paris Match , Elle ...) et de la grande station Europe 1. Ajoutez à cela un Serge Dassault, propriétaire du Figaro, et voilà un Nicolas Sarkozy blindé en termes de soutiens médiatiques. Ce dont il n'hésite pas à se vanter. Toujours prompt à rappeler aux journalistes qui l'accompagnent qu'il connaît leurs patrons, quand il ne se pique pas entre autres d'avoir à souffler à Martin Bouygues l'idée d'un présentateur noir au 20 heures de TF1 ou d'avoir été consulté par Jean-Pierre Elkabbach, directeur d'Europe 1, sur le choix d'un journaliste politique. Scandaleux ? Peccadilles à côté de ses interventions directes, dont le plus bel exemple remonte au début de cet été. Alain Genestar, ex-patron de la rédaction de Paris Match, n'est pas près de l'oublier. Viré par l'ami Lagardère, il a payé cash un crime de lèse-Sarkozy : la publication en une de Match de Cécilia roucoulant avec un autre que Nicolas...
2007-02-14
07:30:00
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15 réponses
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demandé par
NASSIM H
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dans
Politique et gouvernement
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