L'Histoire est écrite et restera écrite par les historiens.
Il ne faut pas confondre le travail de l'historien avec celui du journaliste. Le journaliste a pour objectif de relater les événements et d'en faire une analyse. L'historien doit mettre en perspective, c'est à dire replacer les événements dans une continuité ou une rupture.
L'historien peut parfaitement travailler sur l'actualité (on appelle cela l'Histoire du Temps présent).
Et pour répondre à Nico, l'historien doit utiliser les images et l'ensemble des outils de communication existants. Ce n'est pas un rat de bibliothèque. Mais justement il cherche à comprendre l'importance, la portée de ces sources, il doit les confonter aux sources plus "traditionnelles" que sont les archives écrites.
Je ne pense pas que l'on doit craindre les journalistes, mais être conscient de leur rôle et surtout on doit prendre du recul sur le message que l'on cherche à nous faire passer.
La culture, la curiosité d'esprit doivent rester des remparts face aux préjugés et aux jugements attifs.
2007-02-14 05:40:26
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answer #1
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answered by Martov 2
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Comme par le passé, elle sera écrite par les historiens à partir des sources dont ils disposeront : notamment celles écrites par les journalistes... après je ne suis pas voyant !
Petite précision pour "Lesschtroumpfgrognon" : les Historiens s'alarment depuis quelque temps déjà sur la qualité des sources que nous laisserons au futur. Elles sont certes nombreuses mais ont une durée de vie extrêmement limitée :
nos papiers de piètre qualité se dégradent rapidement, les données informatiques sont peu sûres (vous avez d'ailleurs déja pû disposer à votre niveau d'une disquette ou d'un cd-rom qui ne fonctionnait plus au bout d'un temps relativement court), un grand programme national (sans trop de moyen) remplace petit à petit nos micro-films que le temps détruit rapidement, nous n'avons pas d'amphores gravées mais des tetra-paks ou des canettes dont l'impression s'efface avec l'ongle...etc.
De par la nature des supports de nos sources, je ne suis donc pas d'accord sur le fait que les générations futures auront forcément beaucoup de sources pour connaître notre Histoire. Je ne suis d'ailleurs pas le seul à penser cela puisque des programmes de conservations des sources (tels que l'INA) se mettent lentement en marche !
2007-02-14 07:02:03
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answer #2
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answered by Pascale B 3
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psst comme de tout temps, les histoires s'interprètent
les journalistes n'ont, ne sont, ne seront pas les seuls à écrire
quant aux historiens ils s'amusent très sérieusement à chercher ce qui a déjà été écrit.
Ecrit comment, inscrit où par qui !?
2007-02-21 09:03:02
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answer #3
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answered by nouma 1
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par les deux, en effet, pour l'histoire plus contemporaine cela concerne les journalistes et quand il s'agit de raconter l'histoire qui a plus d'un siècle, les historiens prennent la suite puisqu'ils se basent sur des archives (témoignages, actes et autres)
2007-02-20 19:39:55
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answer #4
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answered by epingle_derosee 3
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Les journalistes n'écrivent pas l'Histoire. Ils analysent le temps présent.
L'analyse historique exige une mise à distance que seuls les historiens ont à leur disposition.
2007-02-18 13:15:53
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answer #5
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answered by boboy 3
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les journalistes commente l'actualité et les historiens avec le recul vont écrire l'histoire en se basant sur tout un tas de documents dont ceux écrit par des journalistes .
a noté que seul les vainqueur écrivent l'histoire .
2007-02-16 22:30:09
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answer #6
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answered by bob l éclair 4
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L'un comme l'autre écrira toujours l'histoire que les vainqueurs lui demanderont d'écrire !
La VRAIE histoire par contre se trouve ailleurs
2007-02-16 21:36:29
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answer #7
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answered by Pinpin 4
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Pour écrire l'histoire, il faut du recul, strict minimum 50 ans et plutôt un siècle, pour que toutes les archives soient communicables
Les historiens y viendront, cela commence progressivement, à étudier ces époques
Les journalistes ne sont pas des historiens, cela se saurait
2007-02-15 19:28:20
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answer #8
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answered by Micdal 7
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L'historien, pour se pencher sur les faits, a besoin de recul, que les sources documentaires soient accessibles, que les passions se soient apaisées, etc. Donc, les faits récents sont plus souvent approchés dans une optique journalistique, "le nez sur l'événement". Il est difficile d'établir une règle générale pour fixer la limite entre ce qui ressort de l'histoire et du journalisme, mais il est sûr que, par exemple, l'ouverture des archives officielles (celles des services secrets, du Vatican, etc.) (qui doit attendre parfois 50 ou 75 ans) est un élément très important pour pouvoir faire oeuvre véritablement historique.
2007-02-15 06:20:04
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answer #9
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answered by Walter 3
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Finalement ta question est dans quelle mesure les journalistes d'aujourd'hui uniflueront-ils les historiens de demain?
Si les historiens de demains se comportent comme les historiens "vieille mode" (ceux d'avant les Annales, ou assimiles) alors oui on peut craindre que nos amis journalistes influenceront grandement les historiens de demain.
Mais aussi faut-il savoir quels documents survivront dans les siecles? Papier? Donnees informatiques?? L'histoire de demain (comme celle d'aujourd'hui) se construit en fonction des ressources premieres disponibles.
Quel est l'equivalent du journaliste au moyen-age? Un commentateur d'actualite, qui produit abondament, dont le produit est destine a etre vendu? Quelles perspectives les historiens d'aujourd'hui ont de ces "journalistes d'hier". Nul doute que les Historiens de demain auront une approche similaire.
De plus, n'oublie pas l'archeologie. Avec la production de dechets, les archeologue du 25eme siecle vont avoir de quoi faire.
2007-02-14 21:38:19
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answer #10
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answered by Pelayo 6
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