English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

6 réponses

Est-ce cela le brun?
En ce qui me concerne, l’envahissement progressif dure depuis 35 ans, ce qui ne m’empêche pas d’être une fervente adepte de la paresse intellectuelle et de la contemplation gratuite. Je me délecte à comprendre approximativement les choses inhérentes à ma vie d’artiste, et à la vie en général, cela me permettant d’avancer par cercles concentriques, mais à tâtons, vers un point de fuite opaque et mouvant. J’ai souvent l’impression de passer d’une idée à l’autre en m’arrêtant parfois sur un médium sans pour autant l’investir totalement. Mais au fait, pourquoi devrais-je légitimer l’instant présent en le figeant dans une démarche créatrice tellement calibrée qu’elle n’en deviendrait qu’une affirmation plastique de plus dans un monde qui vomit sans discontinuer du sens et du contre sens ? La fuite en apesanteur, certes dans une obscurité galactique n’a-t-elle pas de propriétés plus excitantes qu’un simple tour de manège à la fête foraine, vous laissant un arrière goût de frustration, mêlé à une envie de rendre post-popcorniène ?
J’essaie de créer un vocabulaire d’objets, de formes, d’images et de sons ou d’attitudes qui seraient à même de rendre compte de mon état moral du moment, de la compréhension que j’ai de moi-même à l’instant où je pense et fais les choses. En effet, il s’agit bien là de pure subjectivité qui m’anime lorsque j’attrape une idée qui passe et que j’essaie de la customiser pour la rendre compatible avec une écurie de métaphores bancales, de contes poivrés ou d’images naïves. Mais déjà à ce niveau là de la représentation, le sens premier qui peut émaner de mon travail (ce sens que je ne sais pas nommer, cette matrice sémantique, cette âme plastique enregistrée sous X ou dans dossier sans titre) n’apparaît plus qu’en différé, et la dimension précieuse, rare, euphorique, celle que j’éprouve lorsque je trouve une nouvelle idée, n’est plus qu’un écho lointain.

2007-02-14 02:20:15 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 0

non, Parangtritis, cote sud de java, l ocean Indien, ciel etoile (il est 22h), ce jour, ciel bleu mer verte.je fume soit des Kreteks ,soit des blondes, jamais de gauloises ni de gitanes
.............

2007-02-14 10:08:23 · answer #2 · answered by Nopour 7 · 0 0

J'suis toujours blonde mais j'envisage de passer au brun pour éviter les blagues à deux balles! :-)

2007-02-14 09:39:40 · answer #3 · answered by Béatrice 6 · 0 0

ETRE DANS LE BRUN , ( dans certains pays francophones )
CELA VEUT DIRE LE CAFARD

2007-02-14 09:39:03 · answer #4 · answered by castagnettes 2 · 0 0

Bah certains se prennent pour les chemises brunes, c'est pas nouveau....

2007-02-14 09:38:17 · answer #5 · answered by Sylvs31 (Salutus Banzaius) 5 · 0 0

Baudelaire l'appelait le spleen, ma grand mère l'appelait le cafard, et moi je l'appelle pas , il sait venir tout seul... Nougaro. Aujourd'hui, effectivement, grosse déprime. Je suis de nouveau toute seule, je ne m'habitue pas à cette solitude et j'en ai marre de me faire promener. Jveux qu'on m'aime, qu'on pense à moi même quand je ne suis pas là... Jveux manquer à quelqu'un.

2007-02-14 09:37:57 · answer #6 · answered by petiteorange1 5 · 0 0

fedest.com, questions and answers