On apprend plus, on sait moins c'est sûr il y a un problème.
Le mal français c'est la théorie, notre fond de commerce : la réalité doit se plier à la thèorie. Ça sent son Pol Pot et son Robespierre ça.
Les sciences humaines comme les sciences de l'éducation croient souvent pouvoir faire l'économie de la méthode expérimentale, la seule qui avec son va et vient constant de la théorie à la réalité à travers l'expérimentation permet de concilier harmonieusement la réalité et la théorie.
On apprend plus, on se gorge de charabia ubuesque, certe plus précis, mais utile à qui si ce n'est aux étudiants de 2éme et 3 ème cycle d'université. On fait comme si on avait rien appris de l'échec de la généralisation de la théorie des ensembles dans l'enseignement des maths à l'école, et les prof pour avoir l'air dans le vent et être bien vus des "intellectuelles" de la hiérarchie ont majoritèrement peur de dire que le roi marche nu. On arrive à des résultats aberrants, mon père (né en 1926) avait apris l'électrolyse de l'eau, avec expérience en classe en fin d'étude pour le certificat, en mon fils en 3 ème ne l'a pas encore vu, l'autre en 1ére m'a sorti Beaudelaire comme poète romantique (il a quand même écrit un poème qui s'appelle "La charogne"), on commence comme ça et de manque de repères en manque de repères ils vont finir par prendre Le Pen pour un gauchiste un jour !
2007-02-13 03:21:21
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answer #1
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answered by Anonymous
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Il faudrait déjà qu'il soit cohérent.
Il faut que les élèves qui arrivent en secondaire soient au niveau à la fin du primaire et qu'à la fin du secondaire ils soient au niveau pour poursuivre en supérieur.
Ensuite, contrairement à Besancenot, je pense que l'école, en plus de la culture générale de base, doit servir à préparer l'avenir professionnel, qu'on apprenne aussi ce qui va être utile pour travailler (calcul mental, raisonnement, orthographe, anglais). En particulier avec des stages en entreprise dans le supérieur sur le modèle des filières techniques actuelles. Certains disent que l'école ne doit servir qu'à aider les jeunes à s'épanouir et pas à préparer de la chair à patron. Ben c'est pas quand il se retrouveront avec le RMI qu'ils pourront s'épanouir les jeunes. Le raisonnement de Guybrush_Threepwood (plus bas) dans son point 4) est un exemple frappant de crétinerie intellectuelle d'enseignant de gauche qui n'oublie jamais de parler salaires.
Le système de notation doit lui aussi rester cohérent. En primaire, la moyenne c'est 14, 10 en secondaire et 8 en supérieur. C'est quoi cette gabegie ? La moyenne doit être 10 dans tous les cas sinon certains élèves sont perdus si on leur change le système de référence.
Pour finir, il faut arrêter la masturbation intellectuelle qui fait qu'il faudrait que les enfants en primaire aient déjà leur bac pour comprendre le langage qu'on fait adopter aux enseignants, et il est impossible aux parents de prendre le relais à la maison pour soutenir leurs enfants car les cours sont tellement noyés dans un verbiage élaboré, qu'ils n'y comprennent souvent rien et ont peur d'aiguiller leurs enfants sur une fausse route. Exemple en français : le groupe nominal sujet ou groupe verbal sujet, etc... Avant, c'était le sujet. On se demandait "Qui est-ce qui ?" et on savait commant accorder son verbe. Je suis d'accord, la nouvelle terminologie est plus précise et plus juste peut-être, mais qu'est-ce qui est primordial ? Savoir précisément comment est décortiqué le sujet ou savoir faire l'accord avec le verbe le plus simplement possible ? Personnellement je n'hésite pas et j'opte pour la deuxième vision parceque ce sera celle là qui sera utile dans la vie de tous les jours. L'approfondissement pourrait se faire en secondaire pour les élèves ayant choisi une section littéraire.
Ensuite il faut rétablir le respect et l'autorité des enseignants qui doivent être soutenus par leur hiérarchie et par les parents (en restant vigilants aux dérapages bien entendu).
Et il y a encore plein de trucs de ce genre à dire.
2007-02-13 08:36:45
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answer #2
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answered by Bouzou 6
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Il faut remettre à plat tous les programmes de toutes les matières, vérifier la cohérence des enseignements d'un niveau à l'autre, vérifier pour chaque niveau que les acquis fondamentaux sont bien installés, peut-être créer de modules de connaissance qui seraient incontournables pour passer dans le niveau suppérieur et des examens pour contrôler ces modules fondamentaux de connaissances.
je verrai aussi une augmentation du nombre d'heures d'enseignement pour les matières fondamentales de la section choisie, (n'oublions pas que le niveau de français a régressé de 2ans et ne parlons pas du niveau des maths qui devient catastrophique).
Il faudrait aussi arrêter d'avoir des ambitions démeusurées par rapport aux nombres d'heures octroyé par matière; enfin je verrai bien des heures de consolidation des savoirs en plus d'heures de soutien pour ceux qui décrochent et enfin doit-on imposer à n'importe qui un enseignement qu'il rejette? Cela toune au gâchis financier pour tout le monde (impots des français, épuisements des enseignants, refus des jeunes , colères des familles et des parents d'élèves, niveau génèral des élèves français qui baissent, entrainés par des groupes de classe qui refussent d'apprendre et qui mettent le chantier en classe soit de manière ouverte avec chahut en cours , soit de manière plus feutrée en traitant leur camarades qui essaient d'apprendre d'intellos )
Tout ceci revient à observer une impossibilité pour les élèves moyens de sortir satisfaits du collège entre autre.
Pourquoi imposer le maintient d'élèves dans des classes , élèves qui n'ont pas envie d'apprendre et qui gènent tout le monde?
Il faut redonner à l'enseignement ses lettres de noblesse et permettre qu'il soit dispensé dans des conditions satisfaisantes.
2007-02-13 09:59:16
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answer #3
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answered by castagnettes 4
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Un des meilleurs enseignements du monde... à améliorer bien sûr (notamment sur le plan de l'égalité), mais pourquoi "sauver" ?
Quelques remarques pèle-mèle :
1) Ce n'est pas parce que le BAC ne vaut "économiquement" plus rien (tout le monde l'a, loi de l'offre et de la demande) que les bacheliers sont plus crétins aujourd'hui que les bacheliers de 1970.
2) Depuis 30 ans, la quantité de savoir à emmagasiner s'est trouvée plus que doublée par rapport aux connaissances de l'époque. Il a fallu faire des choix. Certains peuvent être remis en cause, mais il est évident qu'on ne peut pas demander aux jeunes d'exceller en tout.
3) Commencer par payer correctement les profs serait un bon début... parce qu'ils ne gagnent pas 4000 euros comme certains ont pu le dire !!!
4) L'école n'est pas là pour former des pions pour bosser dans les entreprises mais des gens cultivés et capables de s'adapter aux besoins (civiques, citoyens, économiques, environnementaux) de demain.
5) Ceux qui disent qu'il suffit d'orienter correctement les jeunes pour résoudre le problème mentent. Personne ne sait de quel type de main d'oeuvre nous aurons besoin demain... qui aurait prédit le boom des années 2000 en informatique (à part les informaticiens qui, eux, l'avaient senti) ? Personne ! Quand j'étais gosse, le vendeur de petit rayon informatique de Mamouth me rigolait au nez quand je lui affirmais que le PC, c'était l'avenir !
2007-02-13 08:43:53
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answer #4
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answered by Guybrush Threepwood 5
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Utopie, utopie ... quand tu nous tiens ...
Les enseignants sont loin d'être les seuls en cause.
2007-02-14 03:23:16
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answer #5
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answered by dauphinoise58 4
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trouver un équilibre entre enseignement public et privé .
2007-02-13 10:15:49
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answer #6
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answered by pon 2
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des inspections qui engage réellement la carrière de l'enseignant.
2007-02-13 08:41:12
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answer #7
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answered by kerlutinoec 7
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