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Genre littéraire à ses débuts, la science-fiction (ou SF) s'est très vite étendue à la bande dessinée, à la radio, au cinéma, à la télévision et aux jeux vidéo, ainsi qu'aux arts plastiques en général (peinture, sculpture, bien que surtout représentée dans ce que l'on pourrait appeler de « l'art illustratif » comme des couvertures de disques ou des affiches décoratives, posters). ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_fiction
Genre où la science et les technologies jouent un rôle primordial. La magie est réduite au strict minimum et est surclassée par les caractéristiques spéciales des races extra-terrestres ou des équipements technologiques. Auteurs de référence : Asimov avec le cycle des Robots et celui de Fondation, Franck Herbert avec Dune
http://www.fantasy-archives.com/definitions.php
La science-fiction
Il est assez difficile de savoir véritablement où et quand la science-fiction est née. Aussi est-il aussi difficile de bien définir ce courant littéraire, tout du moins de manière précise.
Selon le Petit Larousse, la science-fiction est un genre littéraire et cinématographique envisageant l’évolution de l’humanité et, en particulier, les conséquences de ses progrès scientifiques.
Etymologiquement, le terme de science-fiction vient de scientifiction, inventé par Hugo Gernsback en 1924, et la première apparition de l’expression définitive se fait en 1929 dans l’éditorial du premier numéro du magazine Science Wonder Stories, un de premiers pulp magazines.
Mais si le mot science-fiction ne voit le jour qu’à cette date, il ne désigne qu’un genre qui préexistait déjà .
Si on peut relever divers textes au cours de l’histoire comme appartenant au genre, il faut attendre le dix-neuvième siècle pour voir émerger les premiers précurseurs : Mary Shelley (1797 – 1851), avec Frankenstein, qui apporta la première once de modernité en nous faisant découvrir une créature animée par une étincelle électrique ; Edgar Allan Poe (1809 – 1849), où l’on découvre certains textes relevant plus de la science-fiction que du fantastique.
Il faut l’avouer, la science-fiction a émergé des Åuvres fantastiques avant de pouvoir battre de ses propres ailes.
Il faudra deux personnes illustres, deux pères fondateurs, pour enclencher la machine infinie de ce nouveau genre. Il s’agit bien sûr de Jules Verne (1828 – 1905) et de Herbert George Wells (1866 – 1946). Du premier, véritable romancier de la science, nous retiendrons des Åuvres comme Voyage au centre de la Terre (1864), De la Terre à la Lune (1865), ou même Vingt mille lieux sous les mers, dans lesquels nous découvrons des machines visionnaires à l’instar du sous-marin Nautilus ou du canon géant envoyant des obus vers la Lune. Du second, nous louerons les premières Åuvres de la science-fiction moderne, comme La machine à explorer le temps (1895), ou La guerre des mondes (1898).
Par la suite, d’autres Åuvres magistrales seront elles aussi considérées comme des pierres fondatrices de l’édifice de la science-fiction. Nous retiendrons Le meilleur des Mondes (1932) d’Aldous Huxley, Fondation (1942) d’Isaac Asimov, Ravage (1943) de René Barjavel, 1984 (1949) de George Orwell, Les chroniques martiennes (1946) de Ray Bradbury… et tant d’auteurs illustres : Olaf Stapledon, Robert Heinlein, Alfred Van Vogt, Clifford Simak, Theodore Sturgeon, Philipp K. Dick, Franck Herbert, Robert Silverberg, Norman Spinrad, William Gibson, Bruce Sterling…
La science-fiction est résolument un courant vivant, dans le sens où elle en rapport direct avec l’histoire humaine. Dans les années trente, les nouvelles technologies étaient considérées comme des avancées miraculeuses du savoir humain, et engendraient des Åuvres faisant l’apologie de la technologie, comme on le voit dans certains Space Opera de cette période. Avec la seconde guerre mondiale, et notamment les deux bombes nucléaires, les visions du monde se sont vues résolument plus sombres et plus marquées par des avancées scientifiques ayant leur côté obscur. Avec l’apparition de l’informatique et des réseaux, le Cyberpunk est né et a engendré de véritables utopies de mondes virtuels, avec tous les désavantages qu’ils peuvent avoir.
Au fil des années la science-fiction s’est donc diversifiée, arborant tous les domaines de l’imaginaire, de la science, du futur. Cinéma, bandes dessinées, Åuvres picturales se sont joints aux livres afin d’élargir le genre au-delà de la littérature. Aujourd’hui, il s’avère difficile de cloisonner la science-fiction dans une définition restrictive, tant les sujets abordés ont été divers et foisonnants. Barjavel avait d’ailleurs annoncé : « La science-fiction, ce n’est pas un genre littéraire, c’est tous les genres, c’est le lyrisme, la satire, l’analyse, la morale, la métaphysique, l’épopée. Ce sont toutes les activités de l’esprit humain en action dans les horizons sans limites. C’est en ce moment la seule littérature vivante du monde entier. »
Les différents courants
Sous le terme général de « science-fiction », on peut découvrir des « courants », souvent apparentés à un lieu ou une époque.
- L’anticipation : Les premiers récits relevant de la littérature de la science-fiction, avant que ce terme n’existe, étaient souvent rangés dans ce genre. Aujourd’hui, il désigne plus des ouvrages qui, à travers une structure bien particulière, arrivent à passer les âges en conservant un message indémodable. C’est le cas par exemple de 1984 de George Orwell.
- Le Space Opera : Ce courant désigne toute Åuvre projetant l’humanité dans un avenir très lointain, et faisant référence à myriades de planètes, de vaisseaux spatiaux, de technologies avancées, de races extraterrestres… C’est le cas d’Hypérion, de Dan Simmons.
On peut distinguer une sous-classe, celle du Planet Opera, dans laquelle il est plus question du sort d’une planète en particulier. Dune, de Frank Herbert peut en faire partie.
- Le Cyberpunk : Ce courant se focalise surtout sur un avenir plus proche, en reprenant comme grands thèmes, les nouvelles technologies de la fin du vingtième siècle : l’ordinateur, l’intelligence artificielle, les mondes virtuels, les nanotechnologies, le clonage… et en les incluant principalement dans des paysages urbains modernes. Nous pourrons citer Neuromancien, de William Gibson, ou La Schismatrice de Bruce Sterling.
On peut distinguer quelques courants vus comme des sous-classes de ce mouvement : En premier lieu, le Steampunk, faisant plutôt référence à des mondes proches de l’uchronie après la révolution industrielle, reprend un univers métallique où évoluent des machines à vapeurs ou autres inventions proches de celles de Jules Verne… Le courant Post-cataclysmique, ou Post-apocalyptique, met en Åuvre une poignée de survivants dans un monde dévasté par une catastrophe ou une guerre (Les derniers hommes de Pierre Bordage).
- L’uchronie : Ce courant reprend une époque de l’histoire du monde, et l’auteur essaye d’imaginer un futur alternatif… Et si Hitler avait été assassiné en 33 ? Que se serait-il alors passé ?
D'autres idées ont également rassemblé textes ou écrivains, la liste n'est pas exhaustive. Et bientôt sûrement, un autre courant se démarquera pour apporter sa pierre à l'édifice infini de la Science-Fiction...
http://perso.orange.fr/arcologie/dico_science_fiction.htm
2007-02-12 15:26:16
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answer #6
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answered by Chocolat 7
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