Le coût d'un élève de secondaire a augmenté de 65% pour l'état en France ces 20 dernières années, sans compter les fournitures et autres charges pour les familles.Une somme abyssale est consacrée par les régions et autres organismes a des stages pour les chômeurs qui pour la plupart ne débouchant sur aucun emploi. Pendant ce temps le bâtiment manque de main d'oeuvre, il y a pénurie d'infirmières , de médecins de campagne ,d'ophtalmologistes , de commerciaux formes au commerce international ,de chercheurs etc. Par contre on continu de former a profusion des agrégés de philo et d'autres matières dont on sait par avance que ce seront de futurs chômeurs faute de postes. Ne faudrait il pas que l'enseignement et la formation soit en adéquation avec les besoins des entreprises, pour réduire le chômage? Cela ne passe til pas par la volonté de rendre ses lettres de noblesse au travail manuel ,trop longtemps méprisé en France?
2007-02-11
22:32:59
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5 réponses
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demandé par
Protagoras pour rire avec vous
7
dans
Éducation
➔ Enseignement et démarches administratives
Merci pour vos réponses judicieuses ,il est en effet inadmissible qu'un chercheur ne trouve pas de poste, en quelques mots je n'ai pas la prétention d'aborder l'ensemble du problème ,ma question est simplement destinée a ouvrir un débat sur un sujet qui est a mon avis une des clés pour la réduction du chômage en France
2007-02-12
00:33:30 ·
update #1
A podamo ,je répond que si l'enseignement n'a pas vocation a déboucher sur un emploi ,je ne comprend pas pourquoi beaucoup de diplômés se plaignent de ne pas trouver d'emploi. Il faut arrêter de rêver
2007-02-12
00:41:27 ·
update #2
Tout d'abord il ne faut pas confondre l'école avec une usine à trouver un emploi. Tous les enseignements n'ont pas une vocation à être directement 'amortis' sur un poste de travail et le but premier de l'école n'est pas fournir de la main d'oeuvre qualifié aux entreprises.
Après, oui, certains métiers sont bien moins attirants que d'autres mais il y a toujours une raison (pénibilité, niveau de vie ...) comment contez-vous les rendre plus attirants?
et puis quel métier aimeriez-vous pour vos enfants?
2007-02-12 00:22:01
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answer #1
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answered by Anonymous
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Juste une remarque sur ce que tu appelles le "manque" de chercheurs. Ce n'est pas qu'on en forme pas assez, bien au contraire, on n'en recrute peu et que les départs ne sont pas toujours remplacés. Si bien que beaucoup de jeunes docteurs galèrent pour trouver un emploi dans la recherche ... comme c'est mon cas.
Sinon pour répondre à ta question de manière plus générale, je pense qu'on oriente mal les personnes. De plus, dans l'enseignement on a tendance à diriger les élèves vers un bac général au dépens des bacs technologiques ou professionnels, qui pourraient apporter bien plus à certains élèves qui vont atterrir on ne sait où après un bac général.
2007-02-12 06:50:24
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answer #2
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answered by Ze Bestiole 3
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Pour Sanantoni : l'Etat n'essaie rien du tout ! Il fait des effets d'annonce, mais dans les faits, qu'en est-il ?
Il y a peu encore, car on me dit que ça s'arrange, les apprentis dans les collèges techniques avaient des bécanes, soit obsolètes, soit toujours en panne et pour de longs mois, l'Education Nationale n'ayant pas les moyens de les faire réparer ou de les remplacer. De qui se moque-t-on ?
En Segpa (enseignement généraliste en collège, à petits effectifs jusqu'en 4e, puis début d'apprentissage d'un métier), des textes viennent de sortir stipulant que les jeunes n'auront pas accès aux machines dangereuses ! Quand apprendront-ils à s'en servir ? De qui se moque-t-on ?
Faut pas croire tout ce que dit le ministre, on est loin du compte...
2007-02-15 09:04:20
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answer #3
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answered by Kalydoug 7
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Moi j'ai envie de réagir sur le manque de main d'oeuvre en bâtiment.
En effet, manque de main d'oeuvre, mais surtout de main d'oeuvre correctement formée. Les enseignements professionnels ont été longtemps considérés comme des voies de garage (et le sont malheureusement encore).
Cette mauvaise presse a éloigné les bons élèves habiles de leurs mains, mais également les enseignants compétents.
Sans formateur digne de ce nom pas d'ouvrier compétent.
L'Etat essaie ,à grand renfort de campagne de pub, de promovoir l'artisanat et le bâtiment, mais tant que nous aurons des ronds de cuir, ignorant des savoirs et des savoirs-faire, nous n'aurons pas en France de compagnons capables.....
AJOUT: C'est bien ce que je dis: l'Etat fait de la pub....c'est tout ;-)
Mon père est pombier. Formation: 3 semaines en entreprise, 1 semaine à l'école (semaine où il n'apprenait rien).
A l'heure qu'il est les volumes horaires sont inversés, soit 3 semaines à l'école.
En bref, aujourd'hui si il veut embaucher quelqu'un ayant un niveau de formation équivalent au sien à sa sortie d'école, il faut que la personne ait un bac, limite un BTS.
Un BEP ou un CAP qui sort de l'école n'est pas productif, il faut le former (encore !!)
2007-02-13 15:15:03
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answer #4
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answered by Anonymous
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Il y a beaucoup de choses, et parfois meme contradictoires, dans ta question. Concernant le manque de main d'oeuvre dans ta liste il faut séparer les catégories. Les ouvriers du batiment, les infirmières, etc correspondent à une catégorie où la paie et les conditions de travail ne sont absolument pas en relation avec la difficulté, et la dangerosité du travail. Quoi d'étonnant donc qu'il y ai "pénurie"? Pour les médecins "de campagne" il ne faut pas oublier qu'ils sont bien souvent au boulot 24h/24 car on n'hesite pas à les déranger meme pendant leurs périodes de repos. Donc la aussi les conditions de travail font que ce metier a perdu de son attractivité.
En ce qui concerne l'adéquation de la formation avec les besoins des entreprises, il faudra m'explqieur comment on peut faire. En effet entre l'apparition du besoin, souvent en personnel hautement qualifié, et sa satisfaction possible par les ecoles, il faut un délai d'au moins 5 ans. Or au bout de 5 ans le besoin a des chances d'etre couvert, ou obsolete. Accessoirement, si on reprend ta liste de "métiers en danger", cela signifie aussi qu'on ne forme plus (ou presque) de chercheurs, cette profession étant "inutile" pour l'entreprise (ayant un doctorat et bossant dans le privé je sais comment cela se passe).
Enfin en ce qui concerne le travail manuel, il est clair qu'il faut une revalorisation. Meme en meme temps elle se fera un peu toute seule. En effet c'est un domaine qui cumule pas mal d'avantages. D'abord il y a, et il y aura, toujours une forte demande. Car si aujourd'hui un ingénieur informaticien ne sert plus a grand chose, les plombiers eux sont toujours utiles. Ensuite un ingénieur ne sera pas a la retraite avant, minimum l'age de 70 ans, compte tenu de la durée de cotisation, et de l'allongement du temps decotisation. Une personne ayant opté pour un secteur manule, donc des etudes plus courtes, sera lui au chomage vers 65 ans. En ayant en plus eu une période de "vraie" (i.e. excluant les phases de chomage) cotisation plus importante que l'ingénieur. Sa base de cotisation sera donc intéressante, cotnrairement a celle de l'ingénieur dont les 10 dernieres années de cotisation auront ete faite sur la base des minimum sociaux (puisque les entreprises refusent les "vieux")
2007-02-12 06:55:57
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answer #5
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answered by alain K 7
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