Parfois me remontent
des souvenirs d'enfance
que je ne connaissais pas.
Dans le blanc laiteux
de ma mémoire lointaine
soudain une image, une odeur, un son
me restitue intact une page du Livre de ma Vie,
que je revis avec tendresse ou stupéfaction,
mais toujours avec la plus vive émotion
2007-02-11 05:17:23
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answer #1
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answered by zéphyr 5
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Sous le voile diaphane de nos souvenirs se cache tout ce que nous avons vécu de plus cher ; ...l'effusion de notre âme dans notre passé...
2007-02-14 02:21:59
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answer #2
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answered by ? 3
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un autre souvenir et un autre et encore un autre, qui forment en fin de compte plus qu'un voile diaphane mais une vraie croûte qui nous fait regarder le monde tel que nos souvenirs nous font croire qu'il est au lieu de le regarder tel qu'il est ...
c'est la raison pour laquelle il faut comprendre la mémoire pour savoir comment y ranger les souvenirs importants pour l'usage et ceux qui le sont moins ailleurs, et surtout jeter ce qui n'est pas nécessaire et qui a valeur d'illusion, c'est à dire de voile ...
on se rend compte à ce moment-là, quand on jette, qu'il faut faire un vrai travail en profondeur et quelquefois faire exploser des formes cristallisées et tout à fait solidifiées avant de pouvoir simplement les consumer et les rendre à l'énergie universelle ...
au bout de la route, derrière le voile, ben c'est la lumière, la conscience de soi, parce que je suis EST la lumière !
2007-02-12 05:12:11
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answer #3
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answered by maricimaraj 7
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Des émotions, agréables, ou désagréables. Quand on se souvient, on ressent à nouveau.
2007-02-11 19:30:36
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answer #4
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answered by sossoia 4
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Parfois une boîte de Pandore.
Une envie irrésistible de l'ouvrir mais trop peur de ne pas en sortir
indemme.
2007-02-11 07:51:31
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answer #5
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answered by Nola 5
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Le voile diaphane dont tu parles, serait-ce le souvenir-écran de Freud (Métapsychologie entre autres) ? Car tout n'est qu'une question d'épistémologie : considères-tu que la psychanalyse est une science ? ou rejettes-tu son acception comme Deleuze et R. Laing ? Le souvenir est une actualisation du passé par une image présente, donc le passé est encore présent, d'après Saint Augustin dans Les Confessions. Enfin, le souvenir dans la théorie phénoménologique de Husserl n'est pas de l'ordre de l'éidétique mais de l'ordre du sujet empirique de Kant. Autrement dit, ce qui se cache est en partie ce qu'a piégé l'inconscient, que Freud dit être comme une éponge qui absorbe tout mais ne laisse sortir des choses que lorsqu'on la presse (Psychopatholoie de la vie quotidienne, il me semble). Enfin, si l'inconsciet se structure par altérité comme l'affirme Lacan, le souvenir n'est que l'appréhension du contact social.
En résumé, le souvenir est ce qui est, pas ce qui était, ce qui est mais par le prisme de ce qui fut, actualisé par l'empirisme de l'individu, étant confronté à l'Autre.
2007-02-11 05:30:07
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answer #6
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answered by Antigonos Monophtalmos 2
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Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur;
le souvenir de la douleur est de la douleur encore. Lord Byron
Le souvenir est l'espérance renversée. On regarde le fond du puits comme on a regardé le sommet de la tour. Flaubert
2007-02-11 04:10:08
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answer #7
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answered by Eurydice 7
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Un souvenir, c'est un ensemble d'éléments qui gravitent autour d'une impression. Où peut-on dire que commence ou finit le souvenir d'une chose précise. Par exemple un souvenir de vacances : on ne le visionne pas depuis le premier jour jusqu'au dernier, on choisit.
Cela tient au fait que la mémoire marche par association, mêlant des impressions sensibles et des réflexions qui nous sont venues alors. La mémoire n'est pas un magnétoscope. Cf Proust et je ne sais plus quel ouvrage de Bergson.
Quant à savoir ce qui donne au souvenir son unité, ça, en effet, c'est mystérieux et c'est une autre paire de manches.
2007-02-12 10:15:54
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answer #8
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answered by Anonymous
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